Bouira. Place des Martyrs. Une dizaine de délégués de l’interwilayas venus d’Alger, de Tizi-Ouzou, de Béjaïa et même de Ouargla, représentée par le coordinateur national pour la défense des droits des chômeurs, Tahar Belabbès, ont animé un meeting samedi à Bouira, rapporte le quotidien Le Soir d'Algérie.
Devant des centaines de citoyens, des figures de proue du mouvement citoyen qui avait croisé le fer avec le pouvoir entre 2001 et 2003 se sont succédé à la tribune pour fustiger le pouvoir et ses valets. Tour à tour, Djamel Yahiaoui de la CCWB, Khoudir Bennouaret, Djoudi Hammouche, de la CICB ont dépeint à grands traits la grave dérive dans laquelle glisse notre pays. Belaïd Abrika, une des figures majeures de la CADC a insisté sur la nécessité d'un changement radical des pratiques de gouvernance. "Le changement, a-t-il répété, ne peut venir du pouvoir, mais des forces vives, de la société et des organisations sociales. Il ne viendra que par la mobilisation de la rue autour d'une seul leitmotiv : le changement du système et tous ceux qui l'incarnent". Tahar Belabbès, de la coordination nationale de la défense des chômeurs, dont l’intervention a été largement appréciée, fera remarquer à tous ceux qui taxent les jeunes du Sud de vouloir accaparer à eux seuls les travaux dans les firmes pétrolières du Sahara, que son association ne réclame rien moins qu’un travail décent pour tous les chômeurs d’Algérie et que la création de cette association est faite justement pour faire entendre la voix des chômeurs, et pour le règlement de la question du chômage en Algérie.

Sources Le Soir d'Algérie et Le Matin