Je regrette que ma prise de position sur les évènements du printemps berbère ait été publiée aujourd’hui dans le site du matin sans rappeler la date exacte et un contexte vieux de près de trois ans

Je regrette que ma prise de position sur les évènements du printemps berbère ait été publiée aujourd’hui dans le site du matin sans rappeler la date exacte et un contexte vieux de près de trois ans si ma mémoire ne me trahit pas.

Cette prise de position remonte à une période où les courants politiques d’expression démocratique n’avaient pas encore trouvé la voie du rassemblement pour affronter le système en place. Mais en même temps chacun de ces courants, bien qu’agissant seul sur le terrain, déployait des efforts importants pour réunir les conditions d’une alternative démocratique et réfléchissait à l’éventualité d’une convergence de lutte. Un cadre de concertation, qui regroupe des partis démocratiques, des associations et des personnalités, la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie (CNCD), a été créé dans la dynamique des luttes au lendemain des émeutes du 5 janvier 2011 et compte à son actif diverses manifestations qui ont mobilisé les citoyens, tous secteurs confondus : enseignants, médecins, fonctionnaires, travailleurs, étudiants, GLD, patriotes, etc...

La dixième marche de la CNCD du 16 avril 2011, coïncidant avec la commémoration des évènements en Kabylie de 1980 et 2001, a été placée symboliquement sous le signe du combat pour que Tamazight devienne langue officielle, et qu’enfin l’Algérie s’engage dans la voie de la séparation réelle du politique et du religieux afin que les évènements tragiques des années 90 à ce jour ne se reproduisent plus et que la lumière soit faite sur tous les dépassements survenus en Algérie depuis 1962.

Malgré les difficultés et les pressions qui s’exercent sur la CNCD, cet instrument précieux de lutte continue à se renforcer. En effet, le 23 avril aura lieu la onzième marche et le 24 avril se tiendra une conférence de presse.

Alger le 20 avril 2011,

Moulay Chentouf,

P/ le Bureau National du PLD.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Kacem Madani

Monsiuer Chentouf, si par bonheur le pari d'une ’Algérie qui s’engage dans la voie de la séparation réelle du politique et du religieux " est gagné un jour, alors nous pourrions nous affranchir de toute autre lumière pour éclairer les combats de société à venir. Le fait religieux est une inertie dramatique que l'on enfile autour des cous et des cerveaux des hommes pour les empêcher d'avancer. Et le seul combat qui vaille la