Le Groupe de contact réclame le départ de Kadhafi

Le Groupe de contact réclame le départ de Kadhafi

Une vingtaine de pays et d'organisations se sont réunis à Doha pour piloter le volet politique de l'intervention autorisée par l'ONU.

Le Groupe de contact sur la Libye a insisté mercredi à Doha sur la nécessité d'un départ de Muammar Kadhafi pour parvenir à un règlement en Libye et a décidé de mettre en place un mécanisme financier pour aider la rébellion. Selon le communiqué final lu devant les journalistes par le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr al-Thani, le Groupe estime que le maintien du régime du colonel Kadhafi "menace tout règlement de la crise". Il "souligne la nécessité pour Kadhafi de se démettre du pouvoir" afin de "permettre au peuple libyen de décider de son avenir".

Le Groupe de contact a décidé de mettre en place "un mécanisme financier temporaire" pour aider le Conseil national de transition, organe représentant les rebelles qui contrôlent l'est du pays. Ce mécanisme servira à "doter le Conseil national de transition et la communauté internationale de moyens pour gérer les aides et répondre aux besoins urgents" des régions contrôlées par la rébellion, selon ce communiqué. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague avait proposé, lors de la réunion de Doha, la mise en place d'un "mécanisme financier régional" au profit des rebelles.

Le communiqué a appelé à "un cessez-le-feu immédiat" en Libye et réclamé que les troupes du colonel Kadhafi "se retirent de toutes les villes où elles sont entrées par la force".

La première réunion du Groupe de contact s'est tenue sous la coprésidence de la Grande-Bretagne et du Qatar, et en présence du secrétaire général de l'ONU. La deuxième réunion doit se tenir en Italie à une date qui devra être déterminée "dans un proche avenir", selon le communiqué.

AFP

Plus d'articles de : L'actu en Algérie et ailleurs

Commentaires (0) | Réagir ?