Libye: les USA entrent dans le conflit avec des frappes de missiles
Les Etats-Unis sont passés à l'offensive samedi contre la Libye avec des frappes de missiles de croisière Tomahawks depuis des navires et sous-marins, le président Barack Obama promettant une "action militaire limitée.
Des navires et sous-marins américains, ainsi qu'un sous-marin britannique ont lancé une première vague d'environ 110 missiles Tomahawk sur la Libye sur des "plus de 20 objectifs" parmi lesquels des systèmes de défense anti-aérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous situés sur la côte, a annoncé le vice-amiral William Gortney lors d'un point presse au Pentagone.
Depuis Brasilia, Barack Obama, longtemps réservé sur une nouvelle intervention militaire américaine dans le monde musulman après l'Irak et l'Afghanistan, a annoncé avoir autorisé "une action militaire limitée en Libye" mais réaffirmé que les Etats-Unis ne déploieraient pas de troupes au sol.
Ces missiles de longue portée, difficilement détectables par les radars et capables de frappes très précises, ont mis une heure à atteindre leurs objectifs autour de Tripoli et de la ville de Misrata, environ 200 km à l'est de la capitale.
A 19H00 GMT, ils ont frappés les installations militaires libyennes, essentiellement des sites de missiles anti-aériens SA-5, des radars et centres de commandement des forces du colonel Mouammar Kadhafi, selon le vice-amiral Gortney.
Deux destroyers américains, le Stout et le Barry, ainsi que trois sous-marins, le Providence, le Florida, et le Scranton, se trouvent actuellement en Méditerranée à proximité de la Libye et sont équipés de missiles de croisière Tomahawk, dont la charge explosive est d'environ 450 kilos.
Le succès de ces frappes ne sera connu que dans plusieurs heures, après des vols de reconnaissance notamment de drones, selon lui.
"Notre mission à l'heure actuelle est de façonner le champ de bataille de manière à ce que nos partenaires prennent la tête" de la mise en place de la zone d'exclusion aérienne, a expliqué le vice-amiral.
"Comme le président l'a dit, nous n'allons pas utiliser la force au-delà d'un objectif bien défini qui est la protection des civils en Libye", a-t-il martelé.
Les opérations militaires ont débuté samedi après-midi, la France annonçant avoir engagé une vingtaine d'appareils au-dessus de la Libye, prémices d'une opération internationale plus vaste.
Plus d'une vingtaine de navires français, canadiens, britanniques et italiens participent à cette opération autorisée par la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi eux se trouvent 11 navires américains, selon un haut-responsable militaire sous le couvert de l'anonymat.
L'opération américaine, baptisée "Odyssey Dawn" ("Aube d'une odyssée"), est menée par le commandement Afrique de l'armée américaine, basé à Stuttgart (Allemagne). "Dans les jours à venir", le commandement, assuré par le général Carter Ham, sera transféré "à un commandant de la coalition", selon ce haut-responsable, sans aller plus avant.
Pour le vice-amiral Gortney, les Etats-Unis sont "en première ligne des opérations militaires de la coalition". Mais il n'a pas voulu s'étendre sur les détails de l'engagement américain, notamment en ce qui concerne les chasseurs et bombardiers.
Les Américains entendent fournir les "capacités (militaires, ndlr) uniques" dont ils disposent, selon le haut-responsable sous couvert d'anonymat: "capacités de contrôle et de commandement du champ de bataille, logistique -on est très bons pour ça-, missiles de croisière, guerre électronique" (brouillage des radars et communications ennemies).
Tripoli dispose d'environ 31 sites anti-aériens et de radars consacrés à la surveillance et à la protection de la côte libyenne, où se concentre 80 à 85% de la population du pays, et d'un "grand nombre" de lance-missiles portables, selon le directeur national du renseignement James Clapper.
L'aviation libyenne, équipée de Mirage et de vieux MiG, ne peut compter que sur "75 à 80 appareils", un tiers étant des avions de transport, un tiers des hélicoptères et le reste des chasseurs, avait-il expliqué la semaine passée lors d'une audition au Sénat.
AFP
Commentaires (2) | Réagir ?
on ne peut esperer RIEN DE L'IMPERIALISME OCCIDENTAL OU AMERICAIN. NOUS METTONS EN GARDE LES RESPONSABLES DE NOTRE CHERE ALGERIE DE PASSER PACIFIQUEMENT AUX CHANGEMENT, ainsi mettre leFLN AU MUSE ET LIBERER LE MOUVEMENT DES TRAVAILLEURS. ALLER VERS UNE CONSTITUANTE NATIONAL, QUIREGIRA UNE CONSTITUTION ET LOIS FORTES, AFIN D'EVITER LE SCENARIO LYBIEN. POUQUOI LA LYBIE?CETTE BATTARD DE COALITION, DANS LE PETIT BATTARD DE SARKO, çafait fort longtemps qu'il a les plan de madame LA FRANCE, apres l'ivention du terrorisme islamiste, qui n'apas abbouti, puis une seconde c'est la CREATIO D'UN ETAT SAHELIEN (touareg d'algerie, niger, mali, mouritanien, libien) par ce battard deKEDAFI) projet inabouti, puis la france CHERCHE TOUJOUR UNE PORTE D'ENTREE EN AFRIC DU NORDET DANS SON SAHEL, elle OPTEE POUR UNE INTERVENTION MILITAIRE SOIT DISANT CONTRE LE TERRORISME ISLAMISTE AU SAHEL, ou L'INSTALLA
KADHAFI un pur produit postcolonial, dans la visée de l’empire fossoyeur constitué des USA, de la Grande Bretagne et la France.
Devenu récalcitrant, il connaîtra probablement le même sort que SADAM.
Saviez vous que le produit de revient d’un baril extrait des terres libyennes est de 1 dollars.
A l’achat ce produit vaut 100 dollars environ !!
L’empire se hâte à contrôler les robinets !
A l’instar d’autres pays Arabo-musulmans qui sont la proie de ces Prédateurs, dont l’un des tenants du système US disait « Les grandes puissances n’ont pas de principes seulement que des intérêts »
Malheureusement la réalité présage beaucoup plus de tumultes afin d’affaiblir les peuples et leur ôter toute perspective de développement.
Il est déconcertant de constater que les pays Arabes, et d’Afrique soient en proie à ces dissension, or que tout se décide au su au vu de tout le monde, dans l’arène de l’ONU
Pourquoi l’empire occidental, à leur tête les USA s’acharnent à dépecer des pays, ou susciter des mouvements subversifs et des séditions dans d’autres.
Ce qui motive ces empires fossoyeurs se trouve dans l’histoire.
L’accord de SIKE- PICOT ratifié secrètement entre la Grande Bretagne et la France en 1916, en fut la parfaite illustration de deux empires qui se sont partagés sans vergogne les territoires avec la complicité de potentats Arabe de l’époque.
De nos jours le rituel se perpétue avec en sus beaucoup de violence et de machiavélisme.
Ce qu’il y a de machiavélique est que ces fossoyeurs furent eux-mêmes les Suzerains de ces « Néron ».
Les évènements qui ont agité le monde arabe semblent bien programmés pour réduire les peuples à l’obscurantisme, et à l’âge de guerre !
Ce qui importe c’est de prémunir les richesses fossiles, en revanche qu’en adviendra –t –il des pauvres âmes ? Elles seront le sacrifice de la dance macabre du mort !
Un extrait tiré d’un article par Pierre HILLARD ; sur mondialisation. ca, intitulé le nouvel ordre mondial à l'assaut de l'Islma, dont voici le lien :
http://www. mondialisation. ca/index. php?context=va&aid=23775
Extrait de Pierre HILLARD.
En juin 2006, un article intitulé « Frontières de sang » sous la signature de Ralph Peters et paru dans la revue militaire américaine Armed Forces Journal (AFJ), a présenté une carte recomposant le Proche-Orient en fonction des critères ethniques et religieux[22]. Tous ces pays voient leurs frontières bouleversées. En fait, son auteur s’inspire largement des travaux de l’islamologue britannique proche de Zbigniew Brzezinski (conseiller du président Obama), Bernard Lewis. Ce dernier est l’auteur de l’expression « Choc des civilisations »[23] reprise avec succès par Samuel Huntington. Pour Bernard Lewis, il s’agit de balkaniser le monde musulman afin de créer de mini-Etats pétroliers plus faciles à contrôler. Un modèle de restructuration appelé « arc de crise » fut présenté dans la revue « Time » en janvier 1979[24]. Cette recomposition complète repose sur le principe du « divisez pour mieux régner ». Cependant, derrière l’aspect politico-économique, la mystique mondialiste s’attaque au cœur du monde musulman concernant un point méconnu de nos sociétés matérialistes