C'est pour aujourd'hui ! Le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, a affirmé vendredi que les frappes sont imminentes en Lybie et que les forces armées françaises vont y participer. Il n'a évidemment pas précisé à quels endroits auront lieu ces frappes.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution pour qu'il y ait une zone d'exclusion aérienne au-dessus du pays. Ainsi, le régime Kadhafi ne peut plus faire voler d'appareil au-dessus de son territoire.

Le Canada enverra des chasseurs CF-18 afin de s'assurer qu'aucun avion ne survole la Lybie. La Norvège va également participer à l'intervention militaire. Pour sa part, le Qatar devrait participer aux opérations internationales visant à protéger les civils.

Jeudi soir, le président américain des États-Unis, Barack Obama a parlé au président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique David Cameron pour coordonner leur stratégie concernant la Libye.

L'Union européenne a salué la décision de l'ONU et s'est dite prête à la « mettre en oeuvre », dans la limite de ses compétences. Pour sa part, les représentants des 28 pays de l'OTAN examineront vendredi les conséquences de la résolution.

Vendredi, l'AFP citant un porte-parole des rebelles rapportait que les forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pilonnaient la ville de Misrata après une nuit de tirs à l'arme lourde. Située à 200 kilomètres à l'est de Tripoli, elle est contrôlée par la rébellion.

À Benghazi, à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli, aucune intervention militaire n'avait été signalée au cours de la nuit par les journalistes de l'AFP qui étaient présents. Une attaque imminente des forces pro-Khadafi y est redoutée après des propos menaçants du dirigeant libyen quelques heures avant le vote de la résolution.

Lematindz avec AFP et Reuters

Réagissant à l'adoption de la résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU, l'un des fils de Mouammar Kdhafi, Seïf al-Islam Kadhafi, a affirmé que la Libye n'a « pas peur ». Lors d'une émission d'information diffusée sur un grand réseau américain de télévision, il a dit que « nous sommes dans notre pays et avec notre peuple, et nous n'avons pas peur ».