?Cheb Mami en liberté conditionnelle le 23 mars

?Cheb Mami en liberté conditionnelle le 23 mars

MELUN — La star algérienne du raï Cheb Mami, condamné à cinq ans de prison en 2009 pour violences sur son ex-compagne, doit sortir de prison le 23 mars après sa libération conditionnelle accordée mercredi par le tribunal d'application des peines de Melun.

Cheb Mami, 43 ans, "sort le 23 mars", c'est "une victoire", "on attend ça depuis longtemps", a annoncé à l'AFP Me Khaled Lasbeur, avocat du chanteur.

Le juge d'application des peines de Melun a accepté la demande de libération conditionnelle du chanteur algérien, condamné le 3 juillet 2009 par le tribunal correctionnel de Bobigny à 5 ans de prison pour tentative d'avortement forcé de son ex-compagne. Il est incarcéré à Melun depuis cette date.

"Ma cliente n'a pas à intervenir dans l'exécution de la peine" mais "elle constate que ni la prison, ni le procès, n'ont servi à Cheb Mami à considérer cet enfant qu'il a eu avec elle", a expliqué à l'AFP Me Marie Dosé, avocate de l'ex-compagne de Cheb Mami. "Elle lui a écrit en prison, lui demandant de dire à sa fille +je ne regrette pas que tu ne sois pas morte+, il ne l'a pas fait", a ajouté Me Dosé.

Cheb Mami a été condamné notamment pour des "violences" avec circonstances aggravantes en 2005 à l'encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison.

Elle avait raconté avoir été amenée de force en août 2005 dans une villa à Alger après avoir annoncé sa grossesse au chanteur, qui y était opposé. Elle dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme ont tenté de lui faire un curetage. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd'hui âgée de quatre ans.

Après deux ans de fuite en Algérie, le chanteur s'était présenté à la justice, alors que par ailleurs sa carrière semblait au point mort.

Lors de son procès, Cheb Mami avait demandé pardon à Camille. "Je regrette tout ce qui s'est passé. Je lui demande pardon, je regrette", avait-il dit en invitant son ex-impresario, aussi impliqué dans l'affaire, à en faire de même.

S'il avait reconnu sa responsabilité, le chanteur avait néanmoins soutenu avoir été "piégé" par son entourage.

Le parquet de Melun avait donné un avis favorable à sa demande de libération conditionnelle "car ce projet, avec des justificatifs concernant la reprise d'une activité professionnelle, un domicile et une situation stable paraît limiter le risque de récidive", selon une source judiciaire.

Fin décembre, le chanteur "a bénéficié d'une permission de sortie exceptionnelle sur deux, trois jours, qui s'est passée sans incident", avait-on poursuivi de même source.

Cheb Mami "est à mi-peine", sa demande "rentre dans un cadre légal" et il "répond à toutes les conditions" pour obtenir cette libération conditionnelle, avait précisé la semaine dernière Me Lasbeur, ajoutant que "cet emprisonnement lui a fait prendre conscience de ce qui s'est passé" et "il assume".

La star du raï avait fait le 8 mars à Melun une nouvelle demande de libération conditionnelle après le rejet d'une précédente demande formulée en octobre pour raison parentale, afin de s'occuper d'un autre enfant, son fils de deux ans, né durant sa cavale en Algérie.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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amara H.

Cheb Mami, la France n'est pas L'Algerie. En France, contrairement à notre pays, la loi est au dessus de tout et tout delit ouc rime est puni. Ce que vous avez commis est honteux et je ne comprends pas comment le journal arabophone ECHOUROUK parle de vous comme si c'etait un heros alors que vous n'etes qu'un delinquant sexuel. Bon retour à Melun.

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ali Foughali

Enfin il va pouvoir au moins nous donner l'état de santé de son idolâtré FAKHAMATOUHOU le nain d'El Mouradia.

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