Après le Parlement europée et le Département d'Etat : Le régime d'Alger critiqué par Berlin et Paris

Après le Parlement europée et le Département d'Etat, c'est au tour de la France et de l'Allemagne de critiquer officiellement l'usage de la violence par le régime d'Alger.

La France souhaite que les manifestations en Algérie puissent se dérouler "librement et sans violence", a indiqué lundi le ministère français des Affaires étrangères, alors que l'opposition a annoncé une nouvelle manifestation samedi prochain.

"S'agissant des manifestations organisées à Alger et dans certaines grandes villes, ce qui est important à nos yeux c'est que la liberté d'expression soit respectée et que les manifestations puissent se dérouler librement et sans violence", a déclaré le porte-parole, Bernard Valero.

"Nous avons pris note de l'ensemble des décisions annoncées lors du dernier Conseil des ministres du 3 février en Algérie, en particulier la levée imminente de l'état d'urgence et l'ouverture du champ audiovisuel aux différentes sensibilités politiques. Ces mesures, dès qu'elles seront mises en oeuvre, constitueront à l'évidence un pas dans la bonne direction pour répondre aux attentes du peuple algérien", a-t-il souligné.

De son côté, l'Allemagne par la bouche de son chef de la diplomatie, Guido Westerwelle, a exhorté le gouvernement algérien à ne pas faire usage de violence contre les manifestants, qui ne font qu'exercer un « droit humain »

« Le gouvernement allemand appelle le gouvernement algérien à renoncer à tout recours à la violence », a dit le ministre sur la première chaîne de télévision publique.
« Il s'agit de manifestants désireux de liberté, qui ne font rien d'autre qu'exercer un droit humain, à savoir le droit de défendre dignement leur point de vue. C'est pourquoi nous condamnons toute forme de recours à la violence », a dit M. Westerwelle. « Nous sommes en tant que démocrates du côté des démocrates. Je l'ai déjà dit en ce qui concernait la Tunisie et l'Égypte. Je le redis maintenant en allusion à d'autres pays », a-t-il ajouté.

Quant au porte-parole du PS, Benoit Hamon, il a insisté sur l’«aspiration à l’égalité» «à la justice sociale» en Algérie, «mais aussi une aspiration à la démocratie». «Et c’est pour ça que nous soutiendrons les manifestants qui, le 19 février, descendront à nouveau dans la rue et qui j’espère ne seront pas réprimés avec la même intransigeance qu’ils l’ont été samedi dernier» a-t-il expliqué. Avant de rappeler que «le gouvernement égyptien pensait être plus malin que le gouvernement tunisien», et d’inviter «le gouvernement algérien à ne pas penser qu’il sera plus malin que les égyptiens et tunisiens en réprimant par avance les mouvements populaires et démocratiques en Algérie». Benoît Hamon a indiqué que le gouvernement algérien avait «tout intérêt à donner sa place et à entendre ce qui se passe dans le peuple algérien». «Le peuple algérien ne réclame que ce que réclament tous les peuples, pas davantage, démocratie et justice sociale» a-t-il conclu.

L.M.

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Commentaires (27) | Réagir ?

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kame68

Dite au français les brebis galeuses de la France qu, ils gardent leur conseille pour eux et que c'est leur tours après la Libye de sortir au rues et faire dégager le guignols de l’Europe Sarkozy qui de jour en jour il est entrain de détruire la France et ce qui lui reste de crédibilité parmi ses voisins.

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Issad

nous n´avons pas de lecons a recevoir des allemands le 19 02 2011 ily a eu une manifestation de la droite allemande qui c´etait terminer en chaos la police a matraque les demonstrants si ils parle de Democratie quelle a ete le resultat, de refoule les manifestants, chaque pays a ces lois et chacun les appliques a sa facon occuper vous des vraies probleme comme celui de la palestine ou les bombardements n´ont etait comdamner par personne

soyez realiste il n´y a aucun pays

qui nous veut du bien.

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