Bouteflika démasqué : 2. La vérité de Ségolène Royal

Bouteflika démasqué : 2.  La vérité de Ségolène Royal

Ségolène Royal, adversaire socialiste de Nicolas Sarkozy en 2007 et candidate aux primaires de son parti pour la présidentielle de 2012, a réagi, dimanche 23 janvier 2011, à la situation en Algérie et en Tunisie. Pour elle, il est évident qu’il y a en Algérie « des problèmes de libertés publiques », des « problèmes de liberté d'expression, un problème de liberté de constitution d'autres forces politiques, un problème d'échéances électorales ».

« Pourquoi le peuple algérien souffre-t-il de pauvreté, de précarité alors qu'il y a tant de richesses? », s’est interrogé Mme Royal lors du « Grand jury » RTL/LCI/Le Figaro. Avant d’ajouter : « c'est une véritable mutation économique et politique que le gouvernement algérien doit enclencher ». « On sait bien que petit à petit, l'absence d'opposition, de contre-pouvoirs, c'est une vérité universelle en démocratie, (conduit) toute personne qui a du pouvoir à en abuser (...), c'est ce qu'on voit aujourd'hui se dérouler dans ces pays », a ajouté Mme Royal.

A la question de savoir si le gouvernement français devait exprimer cette opinion, elle a répondu: « ce qui est toujours préférable, ce sont des transitions démocratiques et pacifiques. Tout dirigeant doit organiser sa succession ». « Il est évident aujourd'hui que l'Algérie doit organiser sa succession et il faut que ceux qui sont en place fassent preuve de sagesse, prennent la mesure, l'importance et la gravité de la situation et s'en sortent par le haut en accompagnant la "transition démocratique" ». Mais, a-t-elle prévenu, « cela suppose de ne pas agir trop tard ».

La réaction de Ségolène Royal est la première d’un haut responsable français depuis les émeutes qui ont secoué l’Algérie entre le 6 et le 10 janvier. Des émeutes qui ont fait au moins 5 morts et plusieurs centaines de blessés. Alger entretient des relations difficiles avec le Parti Socialiste (PS). Les déclarations de Ségolène Royal ne vont pas contribuer à améliorer le climat de méfiance entre les deux parties.

Source : TSA

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Commentaires (33) | Réagir ?

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El-Hak

Dommage, cher (e) s compatriotes... Dommage... Et l'école Algérienne ??? Ne parlons pas de l'Université... Quel dommage ! ! La Laîcité... Sans ça... pas d'issue... A bon entendeur SALUT.

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elkhayam

Le pére des dictateurs va être remplacé par un autre dictateur. Aucun pays arabe n'a présenté jusqu'ici un autre scénario, qui conduirait par exemple à la "démocratie représentative". Aussi bien, pour des gens qui croient que la loi est dans le saint Coran livre descendu du ciel, pas dans la volonté du peuple, et que le dirigeant dirige parce que Dieu l'a voulu, le mécanisme démocratique du vote et de l'élection apparait exotique, et pour certains blasphématoire

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