Bouteflika décide de geler le projet de la Grande Mosquée

Le président de la République a décidé de geler la procédure initiée dans le cadre de la conception technique et architecturale du projet de la Grande mosquée, écrit El-khabar. Des rapports lui sont parvenus mettant en doute l’intégrité du bureau d’études canadien chargé de l’accompagnement technique du projet et font aussi état de « manipulations » dans les procédures. Abdelaziz Bouteflika a chargé Mohamed Moulay Guendil, son directeur de cabinet du suivit du dossier.

L’étape technique de réalisation du projet connaitra un retard, selon la déclaration d’une source officielle à El-Khabar. La raison est due aux réserves émises par le président Bouteflika sur la procédure qui a mené au choix du bureau en charge de l’accompagnement technique du projet. La société canadienne Dessau-Soprin avait été sélectionnée après un appel d’offres international en juin 2006. Quatre autres bureaux d’études spécialisés avaient participé à l’appel d’offres. Les réserves du président ont été émises, selon les précisions de cette même source, sur la base de rapports attirant son attention sur de nombreux litiges internationaux entre ce bureau d’études et des pays l’accusant de manquer à ses engagements. Parmi lesquels, il y a le Vietnam et les Philippines. Il est précisé que l’Etat s’était engagé à verser 137 milliards de centimes pour couvrir les frais des études architecturales du projet.
Selon cette source, parmi les points soulevés par les rapports transmis au Président, les recours introduits par deux bureaux d’études ayant participés à l’appel d’offres l’année passée. Ces bureaux d’études, un français et un canadien, ont introduit des recours auxquels l’agence nationale chargée de la réalisation de la Grande mosquée n’a pas répondu. Ces rapports soulignent également que l’attribution définitive du projet n’a pas été annoncées dans la presse à l’instar de l’attribution provisoire qui a suivit immédiatement les résultats de l’appel d’offres. Ce qui a amené le Président à douter des conditions qui ont entouré toute l’opération et a décidé de la geler temporairement. Il a chargé Mohamed Moulay Guendil, son directeur de cabinet, de lui élaborer un rapport approfondi sur cette question.
Le directeur de cabinet du Président a d’ailleurs été aperçu la semaine passée à Dar Al-Imam afin de tenir des rencontres avec les cadres liés au projet. Le Président a décidé de changer l’appellation du projet qui devient la « Mosquée d’Alger » après avoir été la « Grande Mosquée ». Il aurait suivit l’avis de proches. Ces derniers ont argué que l’inauguration éventuelle d’une plus grande mosquée après sa réalisation ferait perdre à celle d’Alger ce qualificatif. Des sources bien informées ont affirmé à El-Khabar que Mohamed Moulay Guendil a rencontré le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs à Dar Al-Imam la semaine passé en marge de la rencontre sur les droits de l’enfant.
Les observations sur les « insuffisances » dans la gestion technique du projet ont amené, selon les mêmes sources, le président de la République à annuler la deuxième étape. Elle consiste en la désignation du bureau qui serait chargé de la conception architecturale de la future mosquée. L’ouverture des plis avait eu lieu le 18 septembre dernier lors d’une cérémonie à laquelle a assisté le Président. Le choix d’un bureau n’avait pu être réalisé à ce moment là à cause des réserves émises par le Président. L’étape de réalisation technique est prévue pour le début de l’année prochaine. Nos sources estiment qu’il y aura un retard pour le commencement des travaux.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (8) | Réagir ?

avatar
lamarquise

yekfi! ya khouya barakaaaatttttttt!!!tu na pas besoins de te faire une mosquée pour avoire le paradis!laisse le peuple algeriens tranquilos retire toi reste chez toi entoure toi de ta familles et de tes amis (si tu en as bien sure) et aprecie un peut les moment qu'il te reste a vivre tu auras fais partie de l'histoire de l'algerie c'est bonnnnnnnnnnnn

avatar
saint Augustin

La foi est respectable en elle même, mais le mal vient du désir de chacun à imposer par la force, le BESSIF, le pouvoir de s'imposer non par le raisonnement logique, intelleigent mais par la force, par le pouvoir administratif, le pouvoir de l'armée, de la gendarmerie, de la police. ARRIVER A DIRE

visualisation: 2 / 8