Troisième mandat : le FLN partagé

Troisième mandat : le FLN partagé
Le FLN n’est pas unanime derrière le futur candidat Bouteflika et ne partage pas les positions de son secrétaire général Abdelaziz Belkhadem. Le coordonnateur de la cellule de suivi du FLN, Abbas Mikhalif, ex-député et ancien président du groupe parlementaire de son parti à l'APN, le dit sans ambages au Jeune Indépendant. « En 2009, nous verrons qui est la personne que nous considérerons capable de répondre aux critères du parti et nous nous prononcerons après. Belkhadem vient de déclarer qu'il est pour un troisième mandat pour Bouteflika tout comme il a ordonné aux cadres du FLN de soutenir cette démarche. Les animateurs de la cellule de crise partagent-ils cette position ? Nous menons une bataille contre le viol des lois organiques et des recommandations du congrès du FLN. Nous avons une culture du respect de ces lois. La Constitution stipule clairement que le nombre de mandats pour un président de la République est limité à deux. Nous attendons si effectivement il y aura une révision de la Constitution et nous nous prononcerons le moment voulu. Il n'est pas des prérogatives de Belkhadem de parler de soutien au Président. Le conseil national est seul habilité à se prononcer lors d'une session sur le soutien ou non d'une quelconque candidature. »
En outre, apprend-on, Belkhadem est poussé vers la porte de sortie. S’il le faut par la force. « Nous avons alors constaté des violations par la direction actuelle incarnée par les sept personnes qui composent le secrétariat de l'instance exécutive, dit Mekhalif. Quatre raisons fondamentales et qui ne sont pas des moindres nous ont poussés à réagir et à demander le départ de la direction de cette instance et à sa tête le secrétaire général Abdelaziz Belkhadem. La tenue de la session est jusque-là bloquée par le secrétariat de l'instance exécutive. Le mouvement de contestation organisé en cellule de suivi du FLN entend se radicaliser si la direction actuelle se montre déterminée à rester aux commandes au nom de la légalité. »

L.M.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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majid

Bouteflika a raté un virage heureux pour l'Algerie en 1999 quand il s'est apuyé sur les démocrates et de ce fait il a "pu" introduire deux ministres démocrates du parti de said saadi et bien auparavant un quotidien proche du président annonçait que Said Saadi serait nommé premier ministre.

Mais disons que deux ministres mieux que rien puisque on ne peut reprocher au président de ne pas pouvoir "choisir" celui qui veut.

said saadi était son conseillé en quelque sorte et on le voyait avec le president dans les voyages officiels comme du jamais vu et on disait " bouteflika est entrain de preparer quelque chose de bon.

Malheureusement les allergies il y en as et ceux qui voyait le danger venir ils ont compris et ont creer le problémede la kabylie d'avril 2001 ce qui est appelé "le printemps noir".

Par principe, les ministre RCD ont démissionné et l'axe negatif du pouvoir a reussi son coup de neutraliser ce "danger".

au fil des mois et des années, bouteflika a nommé belkhadem au poste de premier ministre, cet homme qui était proche du regime iranien quand ceux là applaudissait le mort de feu BOUDIAF.

parler d'un troisiéme mandat de bouteflika serait de poser la question, pour quel objectif et pour quel programme?

jamais l'Algerie n'a atteint un niveau de corruption pareil, jamais la population n'a atteint la misere de ces mois çi, jamais les états unis n'étaient representés dans un gouvrnement de la RADP d'une façon officielle car il y en a qui en a la nationalité amerciciane.

pourquoi Belkhadem a prlé d'un troisiéme mandat?

craint il un vent qui vient qui s'apelle HAMROUCHE MOULOUD?

En tant que citoyen, je reconnais a cet homme honete que c'est grace à sa circulaire de 1989 que la presse libre exciste et qu'il est courageux de dire qu'il est du systéme et que ce systeme doiut changer de l'interieur et il a donné la preuve TANGIBLE de vouloir le changer.

la télévision algerienne a connu les meilleurs moments sous sa tutelle.

bon courage à ceux qui pensent apporté quelque chose pour l'Algerie.

BASTA aux profiteurs.

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djarih

Mr Belkhadem semble perdre son pouvoir au sein du gouvernement. Il se cherche au le FLN, seul son pseudo poste de porte parole du président de la république demeure sien jusqu'à nouvel ordre. Quand Mr Belkhadem demande aux deputés FLN de se serrer derière la candidature de Bouteflika pour un 3ème mandat sans avoir hont, c'est qu'il sent que cela relève vraiment de la la honte.