le siège de Djezzy à Alger saccagé et incendié par des manifestants

le siège de Djezzy à Alger saccagé et incendié par des manifestants

Le siège de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy situé dans le quartier de Dar el Beidha à Alger a été pris d’assaut, samedi en début de soirée, par des manifestants, a-t-on appris auprès de témoins sur place. Selon les mêmes sources, l’édifice qui abrite la direction générale de l’opérateur, filiale de l’égyptien Orascom Telecom, a été saccagé et incendié.

Dans la journée, des manifestants ont saccagé l'agence Egypt Air située près de la Place Audin, en plein coeur d'Alger.

Auparavant, un groupe d’égyptiens travaillant pour l’opérateur mobile Djezzy avait été attaqué, à l’heure du déjeuner, par des jeunes algériens à Bab Ezzouar, dans la banlieue-Est d’Alger selon des source policière. Les égyptiens se trouvaient dans un restaurant non loin de l’hôtel Mercure d’Alger où ils étaient venus déjeuner lorsque des jeunes algériens ont pénétré à l’intérieur. Bilan : plusieurs égyptiens blessés, dont un dans un état grave, selon la même source. L’intervention rapide de la police a permis d’éviter le pire. Le quartier était toujours bouclé dimanche à 16 heures et les mesures de sécurité considérablement renforcées autour du siège de Djezzy.

Un autre égyptien, occupant le poste de Directeur général au sein de Djezzy, a été agressé à l'aéroport d'Alger par des supporters algériens revenant d'Egypte, selon l'opérateur mobile. Djezzy est une filiale de l'égyptien Orascom.

Les informations faisant état d'un supporteur algérien mort au Caire circulent sans possibilité de confirmation. Trente-deux personnes, dont 20 Algériens, ont été blessées dans la nuit de samedi à dimanche au Caire après le match.

Par ailleurs, l’opérateur Orascom Telecom a décidé de rapatrier en Egypte l’ensemble de ses cadres égyptien travaillant à Djezzy.

Les premiers cadres de l’opérateur mobile ont quitté Alger dimanche soir. Les autres devraient rejoindre le Caire lundi dans la journée. Les cadres égyptiens de Djezzy qui se trouvaient en fin de semaine en Egypte ont décidé de ne pas regagner l’Algérie. Tous les expatriés égyptiens de Djezzy sont concernés par cette mesure, la première du genre depuis l’implantation en 2002 du groupe en Algérie. De plus, toutes les agences de Djezzy ont été placées sous haute surveillance des forces de sécurité.

L.M

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Commentaires (68) | Réagir ?

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syphax

Voici la déclaration des éditeurs de presse algérien, lesquels, ont réagit, juste après l'attaque des sièges de djezzy. (Déclaration des éditeurs de la presse algérienne

Les éditeurs de la presse, réunis au siège de la Maison de la presse Tahar-Djaout, condamnent les actes de violence caractérisés et perpétrés au Caire contre les Algériennes et les Algériens, victimes d’actes de lynchage, d’humiliation, touchant à la dignité nationale sous l’œil complice des autorités égyptiennes. Ces actes prémédités et criminels ont commencé aussitôt après l’arrivée de l’équipe nationale avant de prendre une ampleur démesurée et dramatique contre tous les citoyens algériens venus soutenir leur équipe nationale de manière sereine et pacifique.

Ces événements ont été dûment constatés par les envoyés spéciaux de la presse internationale et les délégués de la FIFA.

Face à ces provocations, les éditeurs de la presse algérienne demandent aux citoyens algériens de répondre par le calme et la sérénité en respectant nos hôtes égyptiens et de protéger leurs biens conformément aux traditions séculaires d’hospitalité du peuple algérien.

Les éditeurs de la presse algérienne exhortent les Algériens à éviter tous les dépassements et à avoir un seul objectif, celui d’aller supporter l’équipe nationale à Khartoum dans un esprit purement sportif et de fair-play.

Les éditeurs de la presse algérienne demandent aux autorités algériennes d’agir auprès de la FIFA pour exiger le respect et l’applicatioon stricte de son règlement.

Les éditeurs de la presse nationale demandent aux autorités algériennes de faire toute la lumière sur les événements dramatiques et de s’enquérir sur le sort de nos compatriotes encore bloqués au Caire.

La Tribune, l’Expression, le Soir d’Algérie, El Watan, Echourouq, El Khabar, Le Temps, la Dépêche de Kabylie, Liberté, le Jeune Indépendant, la Nouvelle République, Djazaïr News, El Waqt, Chibak, El Youm.

Cette déclaration reste ouverte à tous les éditeurs qui n’ont pu être contactés ou qui n’ont pu assister à la réunion faute de temps.).

Ces lèches pottes du nouveau genre ne se sont jamais empressés à défendre leur liberté pourtant bafouée par le régime algérien. n'ont jamais promptement réagit à la violation massive des droits de l'hommes en Algérie, mais ils l'ont fait puisque leur pourvoyeur de publicité, Djezzy, a été touché.

Cette occasion ratée pour ces suppots de l'argent, pour qui la lâcheté n'a pas de limite, ont d'abord réagit pour défendre un opérateur aux intérêts occultes. l'histoire retiendra que la presse algérienne est soumise n'ont pas uniquement par le pouvoir de Bouteflika mais par le pouvoir d'argent dont les nouveau détenteurs ne sont que des voyous importés des pays arabes, comme Djezzy. il suffit de voir des photos de certains directeurs de journaux, sans citer les noms, qui, pour obtenir de la pub, et un portable black-berry, ont été obligés par l'ex-directeur de l'OTA à danser autour d'une table, pour enfin, avoir son portable, les photos existent et témoignent de cette lâcheté.

au lieu et place de défendre l'honneur de leur pays, ils ont préféré défendre leur poches.

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Freeman

Que l'egypte soi Maudi, soi exterminer comme de la peste.... 1. 2. 3 viva l'agerie Une decision va etre prise dans pas longue temps pour ce quelle a fait au peuple algerien que sa soi pour nos blaisser pour nos morts J'aimerai pas etre egyptien sa va mal ce termine pour cette race qui va donnee fin a sa vie....

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