Bouteflika face à la colère des algériens, et maintenant…

Bouteflika face à la colère des algériens, et maintenant…

Des émeutes éclatent aux quatre coins de l’Algérie. Plus un jour sans que des algériens à travers le pays ne sortent dans la rue pour exprimer leurs exaspérations du pouvoir. Plus un jour sans que des mouvements de grèves s’organisent dans tous les secteurs (éducations, santé, ports, fonction publique, anciens militaires etc..) pour revendiquer le droit à une vie descente. Le président se mure dans un silence méprisant et son gouvernement fait l’autruche. En haut lieu, on fait comme si de rien n’était. On vous le dit, l’Algérie est prospère, les caisses sont pleines à craquer (merci le pétrole) et le peuple n’a qu’à bien se tenir. Les mécontents sont forcement de mauvaise foi. Personne ne devrait s’étonner quand, dans quelques jours, quelques heures, on nous ressortira la fameuse « main de l’étranger ». A ressasser matin et soir que le pays est riche, assis sur des centaines de milliards de dollars, on a finit par attirer l’attention des algériens qui ne voient rien venir. Ils voient au contraire la clientèle habituelle du régime vivre dans l’opulence et de manière ostensible. Ils voient, quel paradoxe, leurs enfants se jeter à la mer pour fuir un pays riche. Ils voient les injustices sociales, la corruption, la hogra, le népotisme, le clientélisme, le chômage, la non-gestion, la non-gouvernance. Ils voient le verrouillage des canaux d’expression pacifique, le musellement de la presse, l’étouffement de la liberté d’expression, la politique d’exclusion, la disqualification des partenaires sociaux, des partis crédibles de l’opposition, des syndicats autonomes et le recours systématique et abusif à la répression. Ils voient un pouvoir préoccupé essentiellement par l’accaparement de la rente et les manœuvres pour se maintenir. Ils voient un chef de l’Etat qui s’accroche au pouvoir et prépare sa succession comme si l’Algérie était une monarchie.

Il ne faut donc pas s’étonner de la réaction de la rue. Elle est inévitable. Le troisième mandat de Bouteflika, obtenu par un coup de force et un viol de la constitution ne sera pas un long fleuve tranquille, il pourrait même se transformer en un véritable torrent en furie. Le clan de Bouteflika aurait tort d’oublier octobre 88.

Y. El Mizrani

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Commentaires (97) | Réagir ?

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axessar

Bon, nous avs la meilleure equipe du monde de foot. le meilleur president du monde. le pl bo pays du monde. euuuh!! le meilleur tewfiq laalam ces derniers temps. la meilleure ministre (stress?) de la culture. il fé 7degre today. alle l'hiver.

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Bachira BOUZIDI

Zappy MAX avait raison, lors de son quitte ou double de l’année 1973. Ceux qui connaissent Zappy se rappellent son « quitte »

Si j’étais Bouteflika et si j’avais son age ; je commencerai par nettoyer tous les vers qui rongent le pays, en commençant par ces soi-disant représentants des travailleurs (rien que de dire ce mot et en pensant à leurs gueules m’écœures), Ils se sont remplis leurs bedaines avant que tu ne prennes le pouvoir par la triche. Bien avant, mais ils ne se sont emplis que de flammes de l’enfer.

Quand à toi, l’histoire t’a rattrapé et t’a dénudé, tu n’es qu’un moutchou.

Dieu seul s’est, mais à ton âge et j’étais toi B3Id’ ch’er, je corrigerai toutes les grandes bourdes que j’ai fais en commençant par enlever tes Chiyetines, je démissionnerai et continuerai le reste de ma vie à me repentir.

Ce n’est ni la faute à l’honnête Homme qu’est ZEROUAL. Notre communauté n’a que le chef qu’elle mérite. Allhoumma nadjina mine hada el qaoum. Amine

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