Quand l’Algérie se décide enfin à exporter !!!

Il y a des Algériens qui se croient tout permis en Tunisie.
Il y a des Algériens qui se croient tout permis en Tunisie.

Pour les rares qui ne le savent pas encore, la Tunisie est ce magnifique pays frontalier qui ne creuse pas mais sait s’inspirer de ses doux jasmins. Il s’amasse en bouquets d’hôtels aux effluves capiteux que beaucoup d’Algériens ont pris l’habitude de humer une à deux fois par an.

Hammamet Yasmine, un site exceptionnel dédié exclusivement au tourisme qui arrive à satisfaire toutes les attentes d’un villégiateur. En journée, de merveilleuses plages au sable blanc prêtent docilement leurs flancs à diverses foulées. Le soir, d’agréables espaces de promenade s’épandent sans restriction aucune. Une nervure centrale de 1500 m sépare la chaîne d’hôtels des Beach-clubs.

Une marina tangente langoureusement un port des plus plaisants. Une médina enchanteresse aux remparts traditionnels plonge dans l’ambiance légendaire des Mille et Une Nuits et redresse princièrement le dos non par condescendance mais pour permettre à Carthage Land, le premier parc d’attraction thématique en Afrique du Nord de venir posément s’y adosser, au grand plaisir des âmes enfantines.

Malheureusement, les nervures ne conduisent pas que la sève et dans les Mille et Une Nuits, on retrouve aussi des "ghouls", des "efrits" et surtout les quarante voleurs.

Eh oui, le contexte touristique idyllique, c’était avant…...Avant que d’étranges mutants débarquent et transforment Tunisie la verte en une aire de prédation. Ils sont dans la force de l’âge, arrogants, péteux et leurs vêtements en vogue n’arrivent hélas pas à bout des relents primitifs qui émanent d’eux.

Ils sont hagards, désarticulés, désorientés, indisciplinés. Ils ont perdu tous les sens surtout celui des réalités. Payer pour eux c’est forcément pour déféquer, aider ses frères mène surtout à les piétiner.

Ils arborent des postures grotesques qu’ils n’hésitent pas à zigzaguer à travers routes et artères pour multiplier les plaisirs. Ils semblent ignorer que tout n’est pas permis. Boucher par exemple la circulation juste pour mettre de la musique et danser. Ils sont atteints d’une hallucination singulière qui défigure tout mais transfigure leurs vilenies. Ils voient en eux des dieux alors qu’ils sont tout juste déchus.

La seule cohérence qui peut les illustrer se trouve être les traquenards d’insolences qu’ils s’évertuent à peaufiner de façon à ce que personne n’arrive à les déjouer.

Pour eux, un pays hôte est un pays conquis. Ils s’autorisent alors tout, même l’avilir en croyant ferme l’appuyer.

Pour eux, faire du tourisme dans un pays consiste à le marquer de ses urines, le joncher de ses déjections et y vagabonder, bigarrés de ses gueuseries.

Pour eux, venir en aide à l’économie d’un pays frère ne se conçoit pas sans le gangréner.

Pour eux, quitter leur pays d’origine c’est rompre le joug qui les pliait, briser tous les tabous qui les écrouaient et exploser.

Pour eux, voyager c’est surtout partir en vrille. Ils le font très galamment (il reste peut-être de l’espoir) en honorant d’abord et surtout les femmes des syndromes de leur psychopathie.

Quand on est profondément nationalistes, on commence forcément par les siens, n’est-ce pas ?

Leurs concitoyennes, sorties respirer en dehors de l’air vicié de leur pays ont la primauté. Les endiguer chez elles, ne leur suffit plus, il faut les poursuivre là où elles vont, redoubler d’invectives et d’animosité et faire montre ainsi de la vraie virilité. Même les Tunisiennes. Rageux de leur émancipation, ils n’hésitent pas à les asperger des pires insanités. Quant aux étrangères, principalement de l’Europe de l’Est, leur ignorance de la langue les préserve d’empaqueter dans leurs bagages de retour, en plus des traditionnels souvenirs, des chapelets d’injures infinis.

Dans un hôtel 4 étoiles à Sousse, ils se sont complus durant le mois d’août dans l’outrage inqualifiable. Ils ont effectué une descente de nuit au niveau du bar, visages encagoulés et raflé 20 bouteilles de Whisky. Sous l’emprise de l’alcool (ils ont l’alcool mauvais), ils se parquaient au niveau de la réception attendant les filles rentrant de boite pour les poursuivre de leurs assauts jusqu’aux chambres, même accompagnées ! Vu que leur conception de l’homme se limite à leur sordide profil. En dehors, on ne peut qu’être pédé. Même le mois de septembre n’a pas exempté cet hôtel de ces comportements nauséeux. L’alcool aidant, les familles n’étaient jamais à l’abri d’une de leurs symphonies échevelées.

Le tout signé augustement et sans vergogne, LIZALGERIENS ouè ! Et peinturluré des nobles couleurs nationales. One two three, viva l’Algérie. Pauvres martyrs !

On ne peut rien attendre d’une personne qui n’arrive même pas à avoir honte dit-on. Moi je rétorquerai, qu’attendre d’énergumènes n’ayant que leurs turpitudes à vanter ?

Les Tunisiens dans tout ça ? Tantôt compréhensifs, tantôt horripilés. Ils s’interrogent sur le genre de contexte qui a réussi une telle déconfiture ?

Les Occidentaux ? Majoritairement du Bloc Est ne connaissant pas l’Algérie. Ils savent maintenant qu’il s’agit d’un immense laboratoire spécialisé dans la fabrication et l’exportation de démons incubés.

Quant aux Algériens qui n’ont pas été ainsi lobotomisés, Dieu merci il en reste, ils sont eux-mêmes excédés par cette débâcle et se sentent obligés de redoubler de civisme pour dissiper cette goujaterie.

La vérité vraie est que n’était-ce ce complot de grande envergure qui pèse en permanence sur nos têtes, tout le monde aurait compris qu’il s’agit là d’une nouvelle forme d’énergie sensée remplacer les combustibles fossiles et préparer un après-hydrocarbures faste. Elle est pérenne. Son exploitation n’engendre aucun coût, il suffit de siffler. Il fallait quand même tester ce carburant inédit. Ça ne pouvait être que dans un pays frère. Nous avons certes des appétits violents mais une prodigalité rare. Ça, personne ne le dit.

Houria Magha

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Commentaires (12) | Réagir ?

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fateh yagoubi

merci

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adil ahmed

danke schoon

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