Cependant l'opinion publique prête alors une stature de présidentiable à des responsables politiques tels que Guillaume Soro, l'actuel Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, au sein de la coalition au pouvoir, le rassemblement des houphouétistes pour la démocratie (RHDP). Le débat sur l'alternance en 2020 au profit d'un candidat du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) est réclamé par l'ancien président Henri Konan Bedié, pour qui 2020 est le "tour" de son parti à gérer les affaires d'Etat.

L'échéance à venir fait beaucoup de remous au sein de l'opinion publique ivoirienne, les "pro" de tous bords alimentent vigoureusement le débat. L'étincelle est au bord de l'explosion au niveau social tant le panier de la ménagère est presque vide, les fonctionnaires se lamentent sur leur sort en réclamant plus, et la grande muette qui cesse d'être muette en faisant crépiter les armes pour réclamer des millions de francs CFA au gouvernement. Bref, le climat social est explosif.

Dans ce tintamarre, l'échéance 2020 alimente toutes les conversations de salon, des chambres cosulaires, des bureaux et des "grins".

Le président Ouattara voit son pouvoir noyé dans ce magma, il essaye de couper court en répondant à la question d'un journaliste sur celui qui pourrait être son successeur au RHDP en 2020, disait : "Le meilleur d'entre tous". Mais au fait qui est ce "meilleur" ou du moins à qui pense réellement Ouattara ?

Ainsi après le référendum, le président Ouattara reçoit mi-2016, Tidiane Thiam en présence de son avocat, Jean-Pierre Mignard (qui lui a présenté le président Emmanuel Macron) et deux autres personnes. Selon notre source, il a été question des futures échéances électorales en Côte d'Ivoire. Ce qui augure de futures luttes au sommet.

D'Abidjan, CP