Des peines de prison prononcées par le tribunal de Médéa contre les militants mozabites

Les militants mozabites ont écopé de lourdes peines de prison.
Les militants mozabites ont écopé de lourdes peines de prison.

Des peines de prison ferme ainsi que des amendes ont été prononcées par le tribunal criminel de Médéa où se tenait depuis quatre jours le procès des activistes mozabites.

Kameleddine Fekhar, Soufghalem Kacem, Baba Ousmail Mahfoud, Sriaa Brahim et Chekebkeb Mohamed ont écopé des plus lourdes peines. Ils ont été condamnés à 5 ans de prison dont 2 ans fermes et 100 000 dinars d’amende.

Fekhar Cheikh-Ami-Brahim, Ddaddi Baba Ahmed et Bouhdiba Aoumeur condamnés à 4 ans de prison dont 14 mois fermes et 100 000 dinars d’amande. Soufghalem Bakir, Ouirou Yagoub, Ouirou Aïssa, Chekbkeb Slimane, Nacer Mohamed, Babaouyoub Salah, Ouyaba Brahim, Addoud Slimane, Mousaouli Bahmed, Tabbakh Aïssa, Ouyouba Mostapha et Hadj Said Nacer ont été, eux, condamnés à 3 ans de prison dont 18 mois fermes et 100 000 dinars d’ameande.

Quant à Abbouna Brahim, il a été condamné à 3 ans dont 8 mois ferme et 100 000 dinars d’amende. Kerbouche Salah est lui aussi condamné à trois ans dont 9 mois fermes et 100 000 dinars d’amende.

Fekhar Saïd, Tabbakh Moussa, Chekebkeb Aïssa, Boulenache Saïd, Maarad Aïssa, Goumghar Sofiane, Hadj-Said Slimane, Benyakoub Hammou, Bourourou Aïssa, Babaouyoub Hocine, Elalouni Salah, Chekbkeb Brahim, Cheraïte Mostapha, Balla Baamour, ont été acquittés après avoir passé 22 mois de prison !

Le nommé Bousnen Brahim était absent du procès. Ayant subi un AVC en prison, il a été libéré il y a quelques mois.

Pour Kameleddine Fekhar, c'était son deuxième procès après celui du 24 mai 2017 où il a été condamné à 5 ans de prison avec sursis dont 18 moins ferme et à 50 000 dinars d’amende.

Dans un communiqué, le mouvement mozabite Izmulen estime que "l’arrestation est politique, les dossiers vides, des policiers falsifient des documents pour fabriquer des preuves et ne sont pas poursuivis, et quand on a affaire à un procureur du pouvoir et non pas à un procureur général, le procès ne peut être que politique et le verdict ne peut être qu’injuste".

La rédaction

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Commentaires (12) | Réagir ?

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lila laoubi

merci

wanissa

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adil ahmed

thanks

wanissa

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