L'indéboulonnable Sellal reconduit de facto au Premier ministère...

Abdelmalek Sellal garde sa place au chaud.
Abdelmalek Sellal garde sa place au chaud.

L'usage aurait voulu que le premier ministre et l'ensemble de son gouvernement démissionnent à la faveur des dernières législatives. Mais il n'en fut rien. Sellal est manifestement adoubé à contre-résultats.

Décidément on ne fait rien dans les règles de l'art en Algérie ! Il eut été normal qu'Abdelmalek Sellal remette sa démission ainsi que celle de l'ensemble de son équipe gouvernementale à l'issue des législatives. Cependant, cet épisode a été zappé complètement. Le premier ministre a continué d'exercer son magistère. Mieux encore nombre de ses ministres ont poursuivi leurs sorties sur le terrain, comme s'ils étaient sûrs d'être reconduits à leur poste. Il en est même qui, comme l'inimitable Abdelmalek Boudiaf, qui se sont laissés aller à des promesses d'enveloppes financières pour des projets en régions, alors même que les résultats des législatives n'avaient pas reçu l'onction du Conseil constitutionnel. Alors le gouvernement Sellal VI est constitué ou en devenir ? Tous les éléments concourent à une reconduction de facto au moins de Sellal. Pourtant, le boycott des urnes traduit, en premier, l'échec patent du gouvernement. Dans un pays avec un fonctionnement normal des institutions, Sellal aurait sauté en premier. Il aurait payé cash son incapacité à remettre en route le tableau debord économique de l'Algérie. Et pourtant ...

Mais il y a encore plus étrange dans cette séquence de lendemains des législatives éclaboussées par la fraude, selon plusieurs chefs de partis. L'impayable Abdelmalek Sellal n'arrête plus. Il est reparti comme si de rien n'était : Renversant ! Après avoir "mouillé" la chemise pour faire voter les Algériennes et les Algériens, il entame un autre "marathon", celui d'engager d'éventuelles nouvelles têtes à son gouverment. Sans attendre, il s'est lancé depuis quelques jours, nous dit la vugate officielle, dans consultations pour la formation du prochain gouvernement sans que celui qu'il dirigeait jusqu'à présent ne démissionne. Comme nous rassurer du sérieux de l'initiative, on nous certfié qu'il a déjà reçu les deux chefs partis de l'alliance présidentielle FLN et RND. Les partis-administration qui constitue l'ossature du pouvoir. Le MSP, lui, a rejeté, pour l'heure, les avances du clan au pouvoir.

Avec un dévouement qui confine à du zèle, Abdelmalek Sellal fait le job à la place du chef de l'Etat puisque, selon les articles 93 et 94 de la Constitution, les ministres sont nommés par le premier magistrat du pays "après consultation du Premier ministre". Voilà qui augure d'autres années Sellal et l'entêtement des autorités à refuser de donner une traduction politique aux chiffres alarmants du boycott des législatives.

A ne rien comprendre !

Yacine K.

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Commentaires (12) | Réagir ?

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algerie

merci

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msilaDSP DSP

merci bien pour les informations

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