Les dernières "omissions" immobilières d’Edouard Philippe

Edouard Philippe, premier ministre.
Edouard Philippe, premier ministre.

Edouard Philippe, nommé lundi à Matignon par Emmanuel Macron qui a fait de la moralisation de la vie publique une des priorités de son quinquennat, a voté en 2013 contre la loi sur la transparence de la vie publique.

Selon Le Canard Enchaîné, la déclaration de patrimoine d'Edouard Philippe est "incomplète". "Sa déclaration de patrimoine n'était pas en totale conformité avec la loi", déclare une source de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). L'hebdomadaire satirique a souligné que le premier ministre a précisé dans un document rempli le 23 juillet 2014 "être proprio de trois biens - en Seine Maritime, dans l'Indre et à Paris - il a volontairement omis de préciser leur valeur au moment de sa déclaration".

Le député de Seine-Maritime Les Républicains (LR) a voté contre ce texte le 25 juin 2013, comme la quasi-totalité du groupe UMP (devenu depuis Les Républicains-NDLR), à l'exception de six députés ayant voté pour, dont Laurent Wauquiez. Le projet de loi avait été adopté par 328 voix contre 193. Les groupes PS, écologiste et Front de gauche avaient voté pour. L'UDI (centriste) s'était majoritairement abstenu et celui des radicaux avait majoritairement voté contre.

Parmi les non-inscrits les deux députés frontistes avaient voté pour de même que Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.

Cette loi a rendu obligatoire la déclaration de patrimoine et d'intérêts pour les parlementaires, les ministres et les élus locaux entre autres, et leur vérification par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Cette autorité avait été mise en place après l'affaire Cahuzac qui avait provoqué une onde de choc au printemps 2013 en France et contraint le chef de l'Etat de l'époque François Hollande à préparer une série de mesures visant à "moraliser" la vie politique.

L'opposition d'Edouard Philippe à ce texte a été rappelée lundi par le chef de file des députés socialistes Olivier Faure. "Avec Edouard Philippe, le président Macron fait le choix d’un premier Ministre conservateur qui n’a jamais jusqu’à aujourd’hui manifesté son ralliement au projet 'En Marche'", a-t-il dit dans un communiqué.

Il a rappelé que le maire du Havre avait voté "contre les lois sur la transparence de la vie politique, contre le compte pénibilité, contre le tiers payant, contre la loi sur la transition énergétique, contre les textes sur l’égalité femme/homme". Edouard Philippe, nommé lundi à Matignon par Emmanuel Macron qui a fait de la moralisation de la vie publique une des priorités de son quinquennat, a voté en 2013 contre la loi sur la transparence de la vie publique.

Le député de Seine-Maritime Les Républicains (LR) a voté contre ce texte le 25 juin 2013, comme la quasi totalité du groupe UMP (devenu depuis Les Républicains-NDLR), à l'exception de six députés ayant voté pour, dont Laurent Wauquiez.

Le projet de loi avait été adopté par 328 voix contre 193. Les groupes PS, écologiste et Front de gauche avaient voté pour. L'UDI (centriste) s'était majoritairement abstenu et celui des radicaux avait majoritairement voté contre.

Parmi les non-inscrits les deux députés frontistes avaient voté pour de même que Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.

Cette loi a rendu obligatoire la déclaration de patrimoine et d'intérêts pour les parlementaires, les ministres et les élus locaux entre autres, et leur vérification par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Cette autorité avait été mise en place après l'affaire Cahuzac qui avait provoqué une onde de choc au printemps 2013 en France et contraint le chef de l'Etat de l'époque François Hollande à préparer une série de mesures visant à "moraliser" la vie politique.

L'opposition d'Edouard Philippe à ce texte a été rappelée lundi par le chef de file des députés socialistes Olivier Faure. "Avec Edouard Philippe, le président Macron fait le choix d’un premier Ministre conservateur qui n’a jamais jusqu’à aujourd’hui manifesté son ralliement au projet 'En Marche'", a-t-il dit dans un communiqué.

Il a rappelé que le maire du Havre avait voté "contre les lois sur la transparence de la vie politique, contre le compte pénibilité, contre le tiers payant, contre la loi sur la transition énergétique, contre les textes sur l’égalité femme/homme".

Selon Mediapart, le nouveau Premier ministre aurait par ailleurs écopé d'un blâme de la part de la HATVP pour avoir refusé de fournir des précisions dans sa déclaration de patrimoine en 2014. "Comme beaucoup de parlementaires sans doute, j’ai essayé de concilier le respect de la loi et une forme de mauvaise humeur", a expliqué Edouard Philippe, interrogé à ce sujet par le site d'informations.

La rédaction avec Reuters

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