Les lanceurs d'alerte africains seront protégés par de célèbres avocats

Les lanceurs d'alerte africains seront protégés par de célèbres avocats

La Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF) sera officiellement lancée ce mercredi 7 mars 2017, lors d’une conférence de presse à Dakar.

Le célèbre juge antiterroriste Baltasar Garzon, administrateur, magistrat, spécialisé dans plusieurs domaines du droit pénal, prendra part à la conférence de lancement aux côtés du très “françafricain” Me William Bourdon, à l’origine de l’affaire des biens mal acquis. Parmi les hautes convives attendues, figure également Mark Worth, Administrateur, Cofondateur et coordinateur de la coalition pour la protection des lanceurs d’alerte en Europe de l’Est et du Sud.

Dans son communiqué, la PPLAAF se définit comme organisation non gouvernementale de droit sénégalais qui rassemble une communauté d’experts – avocats, associations de juristes, ONG, journalistes d’investigation – désireux d’apporter leur aide aux lanceurs d’alerte.

Le terme de lancement d’alerte est utilisé quand un citoyen ou un employé rend public des actes dissimulés de corruption, d’injustice, d’abus de pouvoir ou de menaces à la santé publique.

Les lanceurs d’alerte sont de plus en plus menacés, dans tous les pays. Le but de PPLAAF est d’apporter un soutien aux personnes qui choisissent de faire ce qui est juste en défendant le bien commun sans être obligées de le payer par leur citoyenneté, leur liberté, leur emploi, leur sécurité, leurs revenus ou même leur vie. A cette fin, PPLAAF joue le rôle d’intermédiaire en apportant une assistance technique, juridique et médiatique à ces potentiels lanceurs d’alerte, qu’ils viennent d’Afrique ou que l’information qu’ils souhaitent partager concerne l’Afrique.

Financial Afrik

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Commentaires (1) | Réagir ?

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adil ahmed

merci pour les informations