Algérie/Maroc : esclandre diplomatique des monarchies du Golfe en Guinée Equatoriale

Le Maroc, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahrein, Qatar, le sultanat d'Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie se retirent du 4e sommet arabo-africain qui se tient à Malabo en Guinée équatoriale.
Le Maroc, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahrein, Qatar, le sultanat d'Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie se retirent du 4e sommet arabo-africain qui se tient à Malabo en Guinée équatoriale.

C’est dans les profondeurs de l’Afrique centrale que s’est joué un épisode serré de la guerre diplomatique entre l'Algérie et le Maroc

Un clash diplomatique a eu lieu dans la lointaine Guinée Equatoriale où se déroulait un de ces improbables sommets entre pays arabes et africains. En effet, plusieurs pays arabes participant au quatrième sommet Arabo-Africain qui se déroule, aujourd'hui mercredi, en Guinée Équatoriale se sont retirés de la rencontre pour protester contre la présence de la délégation de la RASD.

L’Arabie Saoudite, la Jordanie, les Émirats Arabes Unis, le Qatar, du Bahreïn, du Sultanat d'Oman, le Yémen et le premier d'entre eux le Maroc bien entendu. Concernant les pays africains seul le Soudan a rejoint le groupe pro-marocain. A y voir clair, ces pays ont en commun d’être des monarchies arabes avec lesquelles le royaume chérifien entretient des relations très étroites. A preuve leur menée guerrière sur le théâtre yéménite.

À remarquer qu’aucun pays africain ne s’était retiré de la rencontre, mettant hors-jeu la tentative marocaine et ses alliés du Golfe. Faut-il comprendre par cette attitude neutre que la grande activité diplomatique du Roi Mohammed VI ces derniers temps sur le continent Noir n’aura pas servi la cause marocaine ? Trop tôt pour l'avancer. En revanche, la dernière visite d'Abdelmalek Sellal en Arabie Saoudite et le déplacement d’une importante délégation émirati en Algérie n’ont pas suffi, également, à faire bouger les lignes historiques pro-marocaines de ces monarchies du Golfe.

Précisons toutefois qu'il y a quelque chose qui est en train d'échapper à la diplomatie algérienne dans sa lutte feutrée contre l'influence marocaine sur le continent noir.

Il est clair que la perspective du retour du Maroc au sein de l'Union africaine exacerbe les luttes entre les deux pays. En la matière, pendant que la diplomatie algérienne ronronnait et utilisait le chèque en blanc, le Maroc s'est employé à se rapprocher et à investir tous azimuts dans plusieurs pays. Mohamed VI a fait une petite quarantaine de visites officiels de pays de l'Afrique pendant qu'Abdelaziz Bouteflika n'en a fait aucune durant ses 17 ans de règne. Plusieurs entreprises publiques et privées marocaines ont massivement pris d'assaut le secteur économique africain avec à la clé de nombreux accords, conventions et lancement de projets concrets dans plusieurs secteurs : agriculture, banque, bâtiment, etc.

La perspective de la réadhésion du Maroc à l'Union africaine en janvier 2017 est enclenché malgré quelques blocages. Une demande écrite a été envoyée aux pays membres. Il suffit pour le royaume obtienne l'acceptation de 28 membres de l'UA puis la signature de 36 membres de l'UA en assemblée.

Rendez-vous est pris au sommet de l'UA qui aura lieu fin janvier à Addis-Abeba.

Hebib Khalil

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (7) | Réagir ?

avatar
adil ahmed

Thank you very nice website

WANISSA

avatar
mhand said

que le maroc, le sache une bonne fois pour toute : adieu, lunion africaine, adieu l europe, ta decheance est tres proche. et au peuple libre du maroc, surtout les amazighes d entre eux, qu ils sachent et voient en ouvrant bien les yeux comment ces gandouras-enturbannes, reunis, se serrent les coudent entre eux, au point d aliener un pays, un peuple meurtri, pour le laisser sujet d un rejetons qui se prettend alaouite. qu ils (les berberes du rif et les sahraouis), se demarquent de ces royalistes esclavagistes, et rentrent dans leur vrais giron :berbero-africain.

visualisation: 2 / 6