Le Rassemblement Action Jeunesse a tenu son université d'été à Tichy

L'animateur du RAJ au centre avec Daho Djerbal et Ammar Belhimer.
L'animateur du RAJ au centre avec Daho Djerbal et Ammar Belhimer.

Le Rassemblement Action Jeunesse a organisé son université d’été du 1er au 3 septembre dà Tichy à une dizaine de km de la ville de Bejaia.

Dédiée, à l’occasion du 60e anniversaire du congrès de la Soummam à Larbi Ben M’hidi et Abane Ramande, cette rencontre a eu pour thématique "La Société civile, acteur incontournable du développement". Le président du Mouvement associatif RAJ, Fersaoui Abdelouahab, a indiqué au Matin d’Algérie, que cette université d’été a regroupé plus de 160 jeunes représentant une trentaine des associations et syndicats de 20 wilayas. "Ils sont venus débattre et partager leurs expériences, engager des réflexions pour réhabiliter leurs vocations initiale celle d’un acteur incontournable et partenaire indispensable dans le développement qui répond aux aspirations des Algériens et des Algériennes" nous a confié Fersaoui Abdelouhab. Cet espace a suscité l’adhésion et l’implication des acteurs associatif avec des débats intenses et riches en enseignements sur des thématiques abordées cette année, à savoir la société civile face aux défis de l’heure, la jeunesse et l’emploi, la lutte des femmes pour l’émancipation et les libertés de manière générale, (démocratiques, participative, l’espace urbain entre prédation et vision de planification, apprend-on.

Ateliers pour débattre et échanger sur des sujets précis.

Le président Fersaoui Abdelouahab ajoute, ce rendez-vous a permis également aux représentants des associatives et syndicats de se réunir et surtout de débattre des défis de l’heure, notamment sur les lieux de la société civile, son rôle comme acteur et porteuse d’une vision et d’un projet de société moderne. Toutes les voies qui permettront de renforcer, d’unir et d’approfondir les liens de solidarité ont été discutés et exploré dans le respect de la diversité et de l’autonomie des parties prenantes, a-t-on constaté.

En outre, notons la présence d'Ammar Belhimer, professeur et journaliste au Soir d’Algérie et Daho Djerbal, historien et directeur de NAQD, une revue d’étude et de critique sociale. Plusieurs militants, cadres, chefs de mouvements associatifs, politiques, Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, responsable du Centre documentation en droits de l’homme, Café littéraire, (CST) Comité de solidarité des travailleurs de la wilaya de Bejaia, Comité de défense et de sauvegarde des libertés (CDSL), Syndicat autonome, la Voix de l’enfant (SNAPAP ed) ainsi que d’autres membres des partis, (FFS, MDS, PST..) ont apporté et suggéré un ensemble d’idées en matière de changement de lois, annulation de quelques-unes et révision notamment sur les lois portées sur les associations, à commencer par la loi 6 /12 et autres citées, a-t-on appris auprès des conférenciers. Des ateliers thématiques sont animées tout le long de l'université d'été pour cerner au mieux les sujets.

Les participants sont unanimes à dire que l’espoir est permis. Ils appellent en outre à l’approfondissement et la multiplication de ce genre de rencontres.

Abdelmadjid Benyahia

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