L’objectif de cette université est de regrouper les acteurs du mouvement associatif dans la région des Aurès afin de contribuer à la préservation et à la valorisation du patrimoine matériel et immatériel auressien, estime le maire Karim Marok, chargé de toute l'organisation en collaboration avec le mouvement associatif culturel et de la société civile. Cependant celui-ci a indiqué au Matin d’Algérie regretter l’absence du secrétaire général du HCA, Haut commissariat à l'Amazighité qui n’a pas répondu à l'invitation. “Son absence a causé un léger retard avec quelques questions perplexes au niveau des mouvements associatifs culturels venus de toutes les régions, soit plus de 20 associations de différentes wilayas telles que Tizi-Ouzou, Bejaia, Bouira, Constantine, Tébessa, Oum-El bouaghi, Khenchela, Naama, Illizi, Tamanrasset ... en plus de la participation de quelques-unes provenant de la Tunisie.

Selon Saoudi Abdelhamid, l'initiative de cette démarche est fortement saluée par la communauté amazighe en Algérie. La 2e édition de l'Université d'été vient de lancer officiellement un programme d'étude de tamazight. "Le programme est très riche, la fiche d'information de la manifestation comprend des conférences, des clubs scientifiques et des ateliers de formation pour les porteurs de projets culturels, animés par des spécialistes et des experts", a également précisé Saoudi Abdelhamid, membre et 1er responsable du mouvement associatif culturel Amazigh, (association Thamazgha Aurès). Le même responsable indique que son objectif est ''de permettre aux personnes d'avoir accès au premier niveau de Tamazight (de manière générale), sur la base de la pratique orale dans la société, la valorisation du patrimoine et autres.

En outre, des sorties vers les sites touristiques et historiques de Batna seront proposées aux participants, apprend-on.

De Batna, Abdelmadjid Benyahia