Une décharge publique pour le tueur de Nice !!!

Lieu où l'on se recueille à la mémoire des victimes de l'attaque du 14 juillet à Nice.
Lieu où l'on se recueille à la mémoire des victimes de l'attaque du 14 juillet à Nice.

C’est devant le Palais de la Méditerranée qu’a eu lieu la fin du trajet du camion fou qui a écrasé un grand nombre de personnes sur la promenade des Anglais. La fin de l’horrible massacre du 14 juillet, à Nice, qui a fait 84 morts et plus de 250 blessés. Lieu où a été abattu le meurtrier Mohamed Lahouiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans et père de 3 enfants. L’assassin de plusieurs bambins parmi la foule.

Ces deux endroits sont à distinguer dans ses lieux envahis de monde venant chaque jour pour rendre hommage aux victimes. Mais pas seulement. Le premier concerne le mémorial réservé aux victimes. Il est sacré, parfumé de différentes odeurs de bougies allumées. Décoré de bouquets de fleurs de toutes senteurs et couleurs. Entouré de familles, de proches et de touristes qui viennent se recueillir et exprimer leur compassion. Un lieu qui donne des frissons.

Le deuxième, lui, concerne celui de l’auteur de l’ignoble attentat. Là où justement l'assassin Mohamed Lahouaiej Bouhlel a été abattu par la police. Il est situé à 50 m du premier. Ici pas de fleurs ni de bougie bien entendu. Et comment ! Mais, une poubelle s’y est formée au lendemain. Des détritus, des bouteilles, verres en plastiques et tout ce qui forme une décharge y ont été jetés par les citoyens et les touristes en signe de colère. Tout un symbole.

"Paradis et enfer", telle est la différenciation qu’on partage. Les gens ne cessent de retourner la fusette en arrière. Ils veulent comprendre comment le camion a pu faire le trajet de plus de 2 km et arriver jusqu’au palais de la Méditerranée, sans qu’il ne soit arrêté. On cherche les failles dans la sécurité; on s'interroge sans toutefois comprendre le drame.

"La police était là devant moi, elle aurait pu tirer sur le chauffeur", raconte une dame terrifiée que nous avons rencontré à Magnan-Promenade, lieu où ont été écrasées les premières victimes. Les larmes aux yeux, elle n’a pas pu retenir sa colère. "C’est là qu’ont été tuées les premières victimes. Des enfants en plus. Pourquoi n’a-t-on pas tiré sur le camion. Ça aurait évité tout ce drame". Beaucoup de questions et incompréhension demeurent après ce drame. La date du 14 juillet 2016 marquera à jamais Niçois et les milliers d'étrangers venus sur la promenade des Anglais.

De Nice, Mounir Outemzabt

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Commentaires (7) | Réagir ?

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haroun hamel

@derragi nair

Parce que pour vous, au nom du passé criminel de la colonisation, on peut justifier un crime aussi abjecte, commis contre des enfants des femmes, des civils. Vous êtes certainement très mal placé pour citer le nom de nos héros Didouche, Ben Mhidi, ou Amirouche, qui eux n'auraient jamais cautionné ce genre de crime, valeureux qu'ils étaient à croiser le fer contre l'armée coloniale. La peste verte que vous représentez et votre haine morbide fait de vous des infra humains. Le nom de nos maquisards dans votre bouche est Blasphème.

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