Saïd Kessasra, nouveau PDG de la Banque extérieure d’Algérie (BEA)

La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a un nouveau patron.
La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a un nouveau patron.

Saïd Kessasra a été installé lundi au poste de PDG de la Banque Extérieure d'Algérie (BEA), en remplacement de Mohamed Loukal, désigné récemment gouverneur de la Banque d'Algérie.

M. Kessasra est titulaire d'un magistère en droit (promotion 1985) et d'un diplôme de post-graduation spécialisé en management des banques obtenu auprès de l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) en 1993. Avant d'être nommé à la tête de la BEA, il était son directeur général-adjoint chargé du commercial depuis 2011.

Le ministre des Finances, Hadji Babaammi a estimé que la BEA, qui est la banque domiciliataire de Sonatrach, connaissait beaucoup de défis actuellement dont celui de la diversification de son portefeuille au profit du financement des PME dans une conjoncture de baisse des cours de pétrole.

Selon lui, la modernisation en cours de la BEA, en la dotant d'un système financier intégré et performant, associé à un système de paiement moderne va, à son tour, permettre à la première banque du pays d'améliorer la qualité de ses services et de lui garantir une meilleure gestion des coûts.

"Il ne faut pas attendre l'étude de la BAD (Banque africaine de développement) pour mettre en place ce système d'information intégré, l'étude ne devrait être qu'un appui supplémentaire pour une nouvelle solution informatique de la banque", a-t-il recommandé.

Le renforcement de l'inclusion financière représente l'autre défi à relever par le nouveau P-dg de la BEA, selon le ministre.

Par ailleurs, M. Babaammi a appelé l'ensemble des banques à encourager la bancarisation des fonds circulant hors circuit bancaire en acceptant notamment le versement de l'argent liquide.

"Il faut que les guichetiers (des banques) acceptent ces liquidités. Et s'ils doutent de l'origine de ces fonds, ils peuvent faire des déclarations de soupçons. Mais il n'appartient pas aux guichets de refuser ces dépôts", a-t-il insisté.

"Il faut que les guichetiers changent de comportement car à chaque fois qu'on dépose une grande somme dans une banque et qu'on paie les 7% dans le cadre de la mise en conformité fiscale volontaire, on est libéré vis-à-vis du fisc", a souligné le premier argentier du pays.

APS

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