Remontée du baril de pétrole : bonne ou mauvaise nouvelle ?

Ca y est!  il remonte, on peut se recoucher
Ca y est! il remonte, on peut se recoucher

J’adore quand le prix de l’or noir baisse. La bourse des autres remonte, nous, notre moral, est en berne, puis surtout, les bourses de nos dirigeants désenflent.

Quant à l’économie, rien de nouveau, rien ne change ni ne changera, sinon les quelques rustines qui nous font oublier que nous nous rapprochons allègrement du dernier cran de la ceinture, celui de la "takachouf" extrême, pire que le Ramadhan, qui lui, n'est sacré que conjoncturellement.

J’adore ces moments de crises "conjoncturelles" à l’intérieur même de la crise "structurelle".

Explication de texte à ce charabia :

Quand tu vois tout le staff gouvernemental courir dans tous les sens, comme des fourmis dérangées dans leur fourmilière… Puis le pouvoir (l’occulte, le vrai, celui qui se cache toujours derrière un porte-parole de service) se draper dans une fausse dignité pour nous rappeler encore une énième fois que notre dépendance au pétrole est insupportable, c’est du conjoncturel.

Quand tu vois que nous sommes gouvernés depuis des décennies par des ignares qui n’ont pas su renverser la tendance depuis le temps, c’est du structurel.

Pourquoi j’aime ces moments ? C’est de les voir courir et s’agiter dans tous les sens, comme des hurluberlus pris au dépourvu dans leur sommeil, à qui on vient d’annoncer que la barraque prend feu.

Quand parmi eux, certains parlent d’emprunt intérieur pour laver et recycler les milliards des sachets noirs, d’autres ne rechignent pas à s’endetter chez les vautours de Wall Street ou d’ailleurs.

Je vous le dit, ils ne savent pas où donner de la tête, mais ils finiront par nous emmener allègrement aux deux abattoirs.
Ils ne sont pas beaux à voir dans leurs sous-vêtements de désarroi. C’est toujours au pied du mur, qu’ils prennent, à la hâte, des décisions dans tous les sens, puis une fois le danger éloigné, ils s’en retournent au lit… jusqu’à la prochaine alerte.

Certains disent que le pétrole est une malédiction, c’est inverser le problème car la vraie malédiction c’est ceux qui décident à leur guise de ce qui est bon ou mauvais pour nous, et sans nous.

Avec un baril à 50 dollars ou à 1000 dollars, rien ne changera, tant que l’on sera gouverné par l’immobilisme atavique qui les caractérise.
Voilà pourquoi, en maso qui se respecte, j’aime ces moments, comme voyeur … et victime en même temps.

S. Ouidir

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Commentaires (5) | Réagir ?

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chawki fali

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klouzazna klouzazna

La vraie richesse intarissable est l'etre humain.... le reste est optionnel... l'exemple norvègien dans la bonne exploitation de ses ressources pétrolières est à méditer... et à suivre.

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