Fraude au baccalauréat : ça ne peut plus continuer comme ça !

Justice doit être rendue pour les candidats qui ne trichent pas.
Justice doit être rendue pour les candidats qui ne trichent pas.

Le baccalauréat n'est tout de même pas une entreprise "offshore" pour échapper aussi facilement au contrôle des pouvoirs publics. C’est sérieux, le Bac. C’est l’aboutissement d’un long parcours scolaire.

Vraies ou supposées, réelles ou virtuelles, les fuites de sujets dont font état diverses sources discréditent et réduisent à néant toutes les actions destinées à redresser la barre d’une école qui chavire.

On le sait. Cette opération diabolique ne peut être que l’œuvre de milieux qui mènent des combats d’arrière-garde, au nom de certains dogmes obsolètes et qui s’opposent, à leur manière, à l’évènement d’une une école publique citoyenne, moderne, performante et ouverte sur les valeurs universelles.

Ces «vrais-faux sujets», doit-on convenir, ne sont pas tombés du ciel avec les dernières pluies de ce mois de mai. Ils sont bel et bien élaborés, fabriqués, mis en ligne et diffusés quelque part, avant d’inonder les réseaux sociaux et atterrir entre les mains des candidats qui croient détenir la clé de la «réussite»…

Si les services de sécurité arrivent à identifier et à neutraliser des réseaux de faux-monnayeurs, qui peut croire, un seul instant, que les mêmes services ne sont pas capables de mener les mêmes investigations pour remonter jusqu’ à cette filière de «faux-sujetistes» qui sévissent déjà, depuis des années ? Les "préjudices" provoqués sont encore plus graves que ceux des contrefacteurs de billets de banque. Il s’agit d’un crime perpétré contre le savoir. Des générations entières.

L’opinion a le droit de savoir. Elle doit connaître les auteurs de tels agissements. Non pas qu'on veuille faire un quelconque procès à la ministre de l'Education, mais, disons sans ambages qu'il ne suffit pas de déclarer à qui veut l’entendre «qu’il n’y a pas eu de fuites et que les sujets diffusés sont des faux» pour tenter de sauver les apparences et la crédibilité d’un examen qui vient, une fois de plus, une fois de trop, de subir un sacré coup. A ce rythme, c'est le Bac lui-même qui risque de prendre la fuite… En effet, une telle ligne de défense dénote toute la légèreté dont font preuve les pouvoirs publics qui, en tous cas, pour l’instant, au lieu de s’attaquer au mal, préfèrent en gérer les symptômes.

Qu’il s’agisse de rumeurs, d’intox ou d’informations fondées, une enquête judiciaire s’impose et doit être ordonnée sans tergiversation. Une investigation qui doit toucher tous les compartiments du dispositif organisationnel de l'examen et du processus de confection des sujets des épreuves, de l'état brouillon à leur impression.

Voilà un signal fort qui viendrait rassurer l'opinion, mais surtout les candidats et leurs parents désemparés. Ce n’est pas une simple requête. Une revendication que le Ministère de tutelle doit faire sienne. Sa responsabilité et sa crédibilité sont, désormais, engagées. Nous attendons…

R. Zenati (Amizour)

Enseignant et parent indigné

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Kacem Madani

Dans un pays où le président de la république lui-même est un grand larron, il ne faut pas s'étonner que la fraude soit devenue l’unique caution d’excellence !

Dans un pays qui se respecte, la ou les personne (s) à l'origine des fuites sont passibles de lourdes sanctions, en plus d'une radiation à vie du système éducatif ! Mais quand ceux qui sont supposés appliquer la loi sont eux même des fraudeurs qui pardonnent aux assassins et à toutes sortes d’escrocs en haut lieu, qui peut prétendre pouvoir mettre fin un jour à ce fléau de société qu’est devenu la triche ?

Est-ce vraiment de la faute à ces jeunes qui basent leurs espoirs de réussite sur la fraude, eux qui ne font que reproduire le schéma d'un environnement où la ruse est devenue un sport national qu’ils apprennent à pratiquer gaiement dès l’enfance ?

À quoi s’attendre d’autre quand le mauvais exemple est donné en haut lieu depuis plus de 50 ans, et qu’il s’amplifie à l’exponentiel au fil des mandats de Bouteflika ?

La triche disparaîtra quand ces agrégats de malotrus qui dirigent le pays ne seront plus au pouvoir, c'est-à-dire à la Saint-Glinglin !

D’ici là, an3al djed babak ya de Gaulle !

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Rabah IBN ABDELAZIZ

Bonsoir à vous toutes et tous.

Le jour que la mafia des bouteflikas, khalil, saadani, ouyahya, bouchouareb et consort quitteront le pouvoir, c'est à dire qu'ils ne seront de ce monde. J'espère notre jeunesse comprendra la tache qui lui sera assigner, pour assénir le pays de 1500. 000 Chahids, ce jour là, les Algériens peuvent dirent au mon Dieu, nous étions tellement stupide d'avoir permis à des assassins et des mafieux de long chemins de prendrent le pouvoir de ce pays ?. bouteflika est un criminel en puissance, il à trahis et vendu notre pays aux plus offrants. Je me rappel d'une phrase qu'il à pronnoncé à DAVOS en Suisse en 1999 juste après son élection usurpée, il à dit ceci : l'Algérie est aux mieux disants, nous travaillerons avec les mieux disants ils sont les biens venues. Aujourd'hui son frère le sadique vous mènent en bateau, ils ont venduent l'Algérie aux disant ?. Les milliers de milliards de dollars sont éparpillés dans les cinq continent ?, avec Fonceca et consorts. ali haddad ou il dénicher les milliards qu'il prétend possédai ?. L'avenir n'est pas rose pour le petit peuple. Réveillons nous et foutre toutes vermines hors d'état de nuire ?. VIVE L'ALGERIE DE NOS ENCETRES ET NOS VALEUREUX CHOUHADAS. Vous parlez de de Gaulle, il à placés plus de 1400 traitres à tête de l'Algérie, toute la racaille de boussouf sont au pouvoir ils ont colonisé notre pays ?. Vous avez bien raison.