Corruption et magouilles : Une bonne nouvelle et une mauvaise du front

La corruption, le vrai fleau qui freine le développement.
La corruption, le vrai fleau qui freine le développement.

Devant la persistance des noms, et pas des moindres, qui reviennent dans la presse, impliqués dans les scandales de corruption, de comptes off-shore, de faramineuses commissions ... révélés dans les panama-papers ou les procès Sapiem, Sonatrach 1-2 et 3 puis 4 ou 5, l’Autoroute est-ouest...

Et les autres à venir, celles des comptes secrets dans les banques libanaises, et d’autres encore… car les arbres qui cachent la foret, n’ont pas tout livré de la jungle des escrocs, des voleurs, et des corrompus.
Le ministre de l’économie et des finances vient d’instruire la justice, en se constituant partie civile, au nom de la R.A.D.P (*) pour enquêter officiellement sur les cas suivants :
Chakib Khellil et ses proches, Farid Bedjaoui et ses proches, Omar Habour et ses proches, Rym Sellal et ses proches, Said Bouteflika et ses proches, Abdeslam Bouchouareb et ses proches, et d’autres noms que le ministère nous réserve en surprise.

Pour ces dossiers sensibles, très sensibles, le ministère de la Justice va faire revenir (d’une retraite anticipée) un magistrat de renom, un certain Belkacem Zeghmati.

Pour ceux qui ont déjà oublié son nom, c’est le procureur qui avait pris la décision, le 12 août 2013, de lancer le mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khellil, sa femme, ses deux enfants et Farid Bedjaoui.
En apprenant la nouvelle, Amar Saadani s’est pendu dans les toilettes du siège de son parti. Le pauvre avait raté l’autre information qui aurait pu lui sauver la vie. Bon tant pis ! C’est fait, c’est fait !

L’autre nouvelle, c’est que tout cela est faux et n’aura pas lieu, pour plusieurs raisons, d’une part pour cause de crêpage de chignons au sommet, d’autre part, pour manque d’Hommes d’honneur dans ce pays si merveilleux.

Cette chronique jusqu’ici, n’a ni queue ni tête, diront certains, mais rassurez-vous, elle a juste pour but que de vous annoncer qu’un sympathique petit pays voisin, vient de le faire. Toua b’rebi ils l’ont fait!

La Tunisie vient de constituer une commission parlementaire pour entendre les Tunisiens dont les noms sont impliqués dans le scandale Panama papers. Pour suite à donner.
Dont acte.
Que ceux qui veulent aller faire le djihad en Tunisie contre la corruption, et revenir armés (de leçons bien sûr) lèvent la main.

S.Ouidir

(*) République Algérienne Démocratique et Populaire

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chawki fali

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