L’Algérie, Sellal et la fable de La Fontaine !

Abdelaziz Bouteflika est impotent.
Abdelaziz Bouteflika est impotent.

Alors que le pays et le pouvoir d’achat de ses citoyens s’engageait dans une terrible descente, que l’anarchie s’installait dans tous les coins d’Algérie, que des des gros-bras s’accaparaient et squattaient trottoirs et espaces publics en toute impunité, que le terrorisme routier fauchait la vie à des milliers de victimes, que les empiriques faisaient de l’ombre et de la nique aux intellectuels : "Oui, nous n’avons pas votre cursus et vos diplômes mais nous sommes là à vous diriger..."

Alors que des milliers de matières grises s’exilaient en masse, que des écoles et lycées sont sinistrés, que sa justice est bafouée par le politique, que ses ministres insultaient, sans état d’âme, la plèbe, que ses ministres étaient rattrapés par les scandales, que l’imposture se la dispute au discours officiel et aux lois de la république, alors que....etc, etc., menant tout droit vers l’abime. Voilà que M. Sellal, tel le chien de la fable du célèbre La Fontaine, qui emporté par les vagues, se vantait d’être un bon nageur, fait la part belle de son gouvernement, le plus mauvais depuis l’indépendance, fort de ses 200 000 policiers et de 80 pénitenciers, entend remettre au pas toute voix discordante et dénonciatrice du coup d’état médicalisé dans les arcanes du pouvoir d’une part et lancer une campagne d’élection présidentielle avant l’heure loin des chahuts médiatiques.

Gravement malade, l’impotent président n’est plus aux affaires depuis des lustres, mais qui donc dirige ce grand pays qu’est le nôtre, et d’où tient-il sa légitimité ? Tout est visible désormais, la présidence est devenue une toile de fond, devant laquelle, s’agitent d’étranges et sinistres individus qui n’entendent pas quitter leurs fonctions et leurs statures sans mener un ultime combat, quitte à traîner la Res Publica, cette chose publique, dans la boue. Le Ramadan est proche, l’arène pugilistique qu’est la télé-vorace Ennahar nous gratifiera de sermons et de philippiques, dont elle a la botte et le secret, pour nous faire baigner dans la joie et la sérénité de ce mois de la piété, de la ferveur et de la chaleur de la mercuriale des fruits et des légumes. Voilà qu’est l’état des lieux, alors que mille mensonges se font violence désormais.... Dès lors, faites-vous une idée !!!

Brahim Ferhat

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Rabah IBN ABDELAZIZ

Mais les milliards de dollars du pétrole et le gaz, sont OU ?. Demandez à FONCECA à PANAMA-PEEPERS : vous trouvez l'empereur boucharita, ses frères, bouchouareb, khalil et sa smala, bouderbouka, ouyahia et ses bus, ifri, et d'autres usines payés sur le dos des algériens. Alors le petit zozo de sellal phylosophe aux algériens médusés.

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moh arwal

mais on aime répéter e tue one, two, three, viva l'anegèrie.

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