L’homme est désormais sur une corde bien raide. Il es devenu indésirable par son peuple depuis l’apparition de son nom sur la liste du ‘’Panama papers’’, dans lequel il est clairement établi que David Cameron détenait des actions offshores dans un paradis fiscal au Panama.

Les Britanniques qui se sont soumis depuis plusieurs années a une politique d’austérité très lourde, mise en place par l’actuelle équipe gouvernementale dirigée par le conservateur David Cameroun, sont outrés par les agissements somme toute incompatibles avec sa fonction, notamment son attitude délibérée à entretenir le mensonge jusqu’à la dernière minute, au sujet bien évidemment des révélations de l'affaire "Panama Papers".

En tout état de cause, le bras de fer est d’ores et déjà engagé entre les Britanniques et leur Premier ministre. Les slogans étaient clairs lors de la manifestation d’aujourd’hui, "Cameron devrait partir", "Cameron must go". Tout le monde est unanime a affirmer qu’un leader politique impliqué dans une affaire de corruption ne peut en aucun cas espérer rester aux commandes, car souligne-t-on, son maintien à la tête de la direction du pays servira de mauvais exemple pour le reste de ses compatriotes.

Certains intervenants lors du grand rassemblement, qui s’est tenu à la célèbre place Trafalgar Square au centre de Londres ont tenu à souligner que le scandale de "Panama papers" a vraisemblablement porté un sérieux coup a la réputation du premier ministre. Les organisateurs de cette journée de protestation, placée sous le signe "En finir avec les magouilles et les politiques d’austérités" ont par ailleurs promis d’intensifier ce mouvement de protestation dans la perspective d’obtenir l’exit de David Cameroun du 10 Dowing Street, avant la tenue le 23 juin prochain du référendum sur le Brixit.

De Londres, Boudjemaa Selimia