Révision de la Constitution et troisième mandat : Bouteflika n’est pas pressé

Il semble moins pressé que son entourage : le président Bouteflika a pris tout le monde à contre-pied, dans la wilaya de Tlemcen, en évitant de soulever la question de la révision de la Constitution et celle de sa candidature pour un troisième mandat. Ni les banderoles déployées au centre-ville ni encore l’appel des universitaires pour la révision de la Constitution et un troisième mandat n’ont pas réussi à infléchir la position attentiste du chef de l’Etat.

On lit dans El-Moudjahid : « Des voix s’élevant de la foule ont demandé au Président de briguer un troisième mandat. La main sur le cœur, le Président a arboré un large sourire en guise de remerciements. »

Stratégie ou timing contrarié ?

Lors de la conférence de presse du 27 septembre, à l’issue de la session du Conseil national de son parti, Ahmed Ouyahia s’est cette fois-ci montré on ne peut plus clair :« La révision de la Constitution aura lieu, c'est une évidence.

Ce ne sera pas en mars 2009, elle est proche, proche ». Par la même occasion, M. Ouyahia a confirmé la candidature du président Bouteflika pour un troisième mandat.

Y.N. – Le Matin-

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Commentaires (26) | Réagir ?

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farid

bizarrement au lieu de reviser boutflika on pense reviser la constitution, moi j y crois plus au changement et aux embelissement de façades!! pour toi mon frere algerien court vite derriere ta khouza, on t'as affamé tu voit rien, non courages pour d'autres changements qui sait !!!?

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mdigouti

bouteflika ou pas bouteflika, rien ne va changer, car on a pris l'habitude de toujours critiquer nos gouverneurs sans nous auto-critiquer (nous le peuple), nous sommes faineants, incompetents, corrompus (même les plus simples agents de l'administration), nous manquons d'education (qui est la base de toute societé moderne), nous sommes hypocrites et nous aimons faire du mal à autrui, tout ça-HACHA UNE MINORITE DE CE PEUPLE- a fait que nous sommes restés toujours les derniers de la classe, et la politique suivie depuis l'independance y est pour quelque chose:faire trop de social, encourager la fainéantise, rayer l'echelle des valeurs de notre existence et negliger l'education (EL AKHLAK) de nos enfants. Voici le resultat: delinquence ecrasante, tout le monde fuit les metiers penibles (agriculture, maçonnerie, nettoyage des ordures...), et tout le monde veut devenir:PDG, wali ou ministre pour les universitaires, et agent de securité ou gardien dans un parking pour les non universitaires, et trafiquant de drogue pour ceux qui n'ont aucun scrupule, et tout ça biensure exacerbé par une formidable injustice sociale menée par nos dirigeants. Vous voyez, en algerie le probleme est trés ambigu et tout le monde est fautif et coupable:peuple et gouverneurs, et je crains que c'est deja trop tard pour regler une situation qui dure depuis un demi siecle, si ce n'est un miracle divin.

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