Tizi-Ouzou, ou lorsque les lenteurs sont "rapides"!

A Tizi Ouzou, les enseignants peinent à obtenir leurs primes de départ en retraite.
A Tizi Ouzou, les enseignants peinent à obtenir leurs primes de départ en retraite.

Comme pour respecter et prolonger les soucis pécuniaires endurés par les enseignants de la wilaya de Tizi-Ouzou, les voilà contraints à en vivre de nouveau une fois partis à la retraite.

Après avoir donné le meilleur d'eux-mêmes, durant plus de trente-deux années, les voilà confrontés à un autre mépris, celui de les traîner à espérer encore, comme par le passé, lorsqu'ils attendaient les versements de leurs salaires ou la régularisation, qui ne venait pas, de leurs situations financière et professionnelle.

En effet, comme de tradition et c'est un droit, les œuvres sociales des travailleurs de l'éducation nationale versent à chaque enseignant retraité quelque 300 000 DA, comme prime de départ à la retraite.

Entendre bien prime de départ à la retraite ! C'est-à-dire que le départ veut dire le début de la retraite, donc cette prime devrait être, théoriquement, versée durant les toutes premières semaines qui suivraient la mise à la retraite.

Hélas et malheureusement, cette tant attendue prime n'est versée qu'après plusieurs mois, voire une année et plus. Pourtant, par définition, une prime de départ à la retraite est une prime de récompense pour services rendus et une manière d'aider le retraité à entamer sa nouvelle vie, la troisième!

Simplement, la wilaya de Tizi-Ouzou, semble déroger à cette règle et ne semble pas être tenue de la respecter. "Nous attendons qu'on nous verse, incessamment, de l'argent", tel est la réponse d'un responsable de la COSW/TO à un enseignant qui s'est présenté pour s'enquérir des suites réservées à son dossier.

C'est le cas, aussi, des rappels, promis depuis bien longtemps, depuis... 2014, que les enseignants promus après avoir terminé leur formation, avant le 3 juin 2012, attendent toujours !

De l'avis de tous, ce n'est pas l'argent qui manque dans les caisses des œuvres sociales, il y en a suffisamment, c'est simplement ce penchant maladif à maltraiter et à humilier l'enseignant qui a la peau dure.

Sévir encore, toujours, et davantage !

Achour Boufetta

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Commentaires (6) | Réagir ?

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adil ahmed

mrci

wanissa

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ahmed LEMBROUK

Non Sarah ! Non Muhend Said ! Les enseignants n'y sont pour rien dans la "débilisation" des générations d'élèves. S'il y a lieu d'incriminer quelqu'un, il faut regarder du côté des pouvoirs publiques et plus précisément du côté du ministère de l'éducation (lire BENBOUZID) qui a régné sur le secteur pendant 03 générations tout en prenant la précaution d'envoyer ses propres enfants étudier à l'étranger. l'objectif saute aux yeux : nous sommes gouvernés par la force, nos enfants seront gouvernés par la compétence des rejetons de la nomenklatura formés à l'étranger.

Quant aux enseignants partant en retraite, il est de leur droit de réclamer le versement de cette prime (qui n'est pas une aumône) dès les premiers jours suivant leurs départs.

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