La conférence sur les libertés syndicales qui a fâché Sidi Said

L’histoire est l’avenir de l’homme !

C’est un peu ce que voulait signifier Ahmed Badaoui, mercredi dernier à la Fondation Friedrich Ebert, en ouvrant la projection – débat, à partir du Film de Yazid Khodja, « Emancipation sociale et libération nationale », en disant : « l’essentiel est de savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va » ; et justifier ainsi le choix de cette première initiative du Comité des libertés syndicales.

En introduisant son film, Yazid Khodja, qui ne s’attendait pas à une aussi nombreuse audience, tout en rappelant les grandes étapes jalonnant la construction d’un front syndical commun, insista sur le mouvement de fond qui le mena à faire jonction avec la lutte de libération nationale.

Du débat riche, et parfois passionné, qui suivit la projection, que retenir ?

La restitution de l’évolution contrastée des deux principales tendances du mouvement syndical algérien représentées par Ahmed Akkache pour la tendance communiste et Boualem Bourouiba, pour la nationaliste. Réduction pas toujours au goût de tous qu’un intervenant trouvera arbitraire et « prenant des libertés avec l’histoire ». Ce dont se défendra avec acharnement Yazid Khodja ; en précisant que son propos était de mettre en évidence, non pas seulement les différences –contenus politiques et formes d’action, points d’ancrage nationaux et internationaux, méthodes et démarches - mais la dynamique qui portait toutes les tendances vers le même point de rencontre : un front commun de lutte contre le colonialisme. Il insistera sur la période de l’Emir Khaled, créateur du Front des paysans et ouvriers algériens dans les années 20.

On retiendra aussi la controverse au sujet de la constitution de l’UGTA et les différentes versions qui en furent présentées. Notamment cette sorte de course contre la montre engagée, dans les années cinquante, entre le FLN et le MNA qui venait de créer l’USTA. Dans ce cadre, le témoignage poignant du fils d’un grand syndicaliste Saïd Amrani, qui présenta la manière dont le FLN de l’époque - et cela n’a guère évolué selon certains - envisageait les choses. « Prends l’UGTA et après on verra pour le congrès, aurait dit Khider à Amrani » lequel privilégiait la démarche démocratique : « D’abord le Congrès, et seul le congrès choisit démocratiquement les responsables de l’organisation ».

Le débat mit également en lumière les modes de répression, avant et/ou post indépendance, puisqu’il s’agissait essentiellement d’une question de pouvoir et de résistance à celui-ci, s’agissant surtout de défendre les droits et intérêts des travailleurs, quelle soit leur appartenance.

A retenir également de positif : la présence des syndicats autonomes : CNAPEST, UNPEF, CLA , SATEF, SNPSP, SNPSY ; mais aussi l’absence de certains autres,

alors que l’UGTA était représentée. A noter la présence de Me Zahouane, président de la Ligue algérienne des Droits de l’homme qui a tenu à soutenir l’initiative.

De jeunes syndicalistes - et l’on aurait souhaité qu’ils soient plus nombreux - ont mis en évidence les avancées positives en matière de coordination des forces syndicales. Mais ils ont été choqués par les dissensions vite apparues, après la constitution de deux coordinations, alors que le mouvement syndical a besoin de toutes ses forces, unies et non dispersées.

Cela annonce de chauds débats pour la séance du prochain mercredi autour des luttes actuelles à partir d’un film réalisé par un militant du mouvement universitaire.

Surtout qu’il conviendra de s’interroger – l’objectif stratégique étant commun : défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs – à propos des conditions à réunir pour parvenir à une union, dans l’action, des forces syndicales, tout en respectant les diversités organiques et programmatiques des entités composant le mouvement syndical.

Ayant débattu du passé, bien mis en scène par Yazid dont il faut louer le travail artistique, il faudra désormais construire le présent et l’avenir, à la lumière des enseignements de l’histoire !

Venez nombreux en débattre, le mercredi 24 septembre 2008 à 21.00 heures, à la Fondation Friedrich Ebert.

SMB le 20.09.08

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Commentaires (14) | Réagir ?

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Lefhel

VOIR SIDHOUM SAID DE L’UGTA S’ATTAQUER A LA NOBLE FONDATION FRIEDRICH EBERT, EST VRAIMENT RIGOLOOOOOOOOOOOOOOOOOO………………………!

POUR CELA NOUS VOUS TRANSMETTONS CES VERITES SUR CEUX QUI VIVENT SUR LE DOS DES TRAVAILLEURS ALGERIENS DEPUIS DES ANNEES, EN L'OCCURENCE : SIDHOUM SAID ET SES RENTIERS COPAINS.

IL EST DE NOTRE DEVOIR DE LECTEURS FIDELES DU JOURNAL LEMATINDZ DE CONTRIBUER PAR CE COMMENTAIRE POUR ECLAIRER SES LECTEURS SUR CETTE PARODIE SYNDICALE DES TEMPS LONTAINS QUI NE TIENT PLUS LA ROUTE DANS LE MONDE DES LUTTES SYNDICALES MODERNES.

« D’ABORD SACHEZ QUE L’UGTA DE SIDHOUM SAID LE FAUSSAIRE EST UN SYNDICAT ASSIMILE A UN APPAREIL ADMINSTRATIF AU SERVICE DES POUVOIRS PUBLICS, HOMOLOGUE AVEC UNE CERTIFICATION ISO RENARDISE & MAGOUILLES 9009 »

LEUR UGTA APRES AVOIR NEGOCIE UN PACTE ECONOMIQUE ET SOCIALE EN OCTOBRE 2006 EN DEHORS DES LOIS DU PAYS, CAR VIS A VIS DE LA LOI SA C. E. N ET SA DIRECTION NATIONALE ETAIENT DISSOUTES EN JANVIER 2006, AUSSI SES FEDERATIONS POUR LA NEGOCIATION DES CONVENTIONS DE BRANCHE ETAIENT PAREILLEMENT DISSOUTES DANS LEUR MAJORITE, SANS PARLER DE LA NON REPRESENTATIVITE DE SES SYNDICATS NATIONAUX, DE SES D’ENTREPRISES ET DE SES UNIONS LOCALES A L’EPOQUE ET A CE JOUR, BREF QUEL IMBROGLIO ! UNE ILLEGITIMITE ENTRAIN D’EXERCER SA LEGITIMITE ?

CETTE ORGANISATION SYNDICALE VIT DEPUIS LONGTEMPS UNE SITUATION ATROCE DIGNE D’UN SYNDICAT BANANIER ET DATTIER, LE POURISSEMENT EST AU MAXIMUM DANS CET APPAREIL ADMINISTRATIF NOMME PAR DECISION SYNDICALE AVEC LA BENEDICTION DE L’OPPORTUNISTE MINISTRE DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI, CE SYNDICAT EST AU SERVICE AVEUGLE DU POUVOIR EN CONTRE PARTIE D’EXORBITANTS PRIVILEGES INDUS ATTRIBUES A SES FAUX SYNDICALISTES, DES CARRIERISTES UGTA HORS NORMES.

QUI NE SAIT PAS DANS CE MONDE QUE L’UGTA EST UN SYNDICAT DE MARIONNETES A LA MERCI DU POUVOIR ET QUE SIDHOUM SAID EST UN POMPIER PYROMANE QUI NORMALLEMENT DEVAIT ETRE EN PRISON POUR SON IMPLICATION DANS LE SCANDALE DE L’AFFAIRE EL KHALIFA, POUR AVOIR ORDONNER FRAUDULEUSEMENT LE DEPOT DE L’ARGENT DE LA CNAS A LA KHALIFA BANK DANS LE FAUX ET L’USAGE DE FAUX, ENSUITE IL DECLARA SANS PUDEUR DEVANT LA JUSTICE « J’ASSUME MON ACTE FRAUDULEUX » SANS ETRE PUNI A CE JOUR….... !!!!!!!!???????????????

L’INSTANCE SUPREME DE L'UGTA (C. E. N) DANS L’INTERVALLE DE DEUX CONGRES A ETE RENOUVELEE EN MARS 2008 EN VIOLATION DES STATUTS ET REGLEMENT INTERIEUR DE L’ORGANISATION. MAIS BIEN QU’ILLEGALE, ELLE S’APPRETE MAINTENANT A PARTICIPER A L’EVALUATION DU PACTE ECONOMIQUE ET SOCIAL, SIGNE PAR LA TRIPARTITE D’OCTOBRE 2006 EN DEHORS DES LOIS DU PAYS ET INTERNATIONALES !!?????????????????

L’UGTA EST INVITE AL'EVALUATION DU FAUX PACTE AVEC UNE DIRECTION NATIONALE QUI NE REPRESENTE RIEN DU TOUT JUSQU’A PRESENT, SAUF QUELQUES RENTIERS PREDATEURS ET QUELQUES ADHERENTS D’UN SECTEUR PUBLIC SOU PERFUSION.

UN DES PARRAINS DE L’ORGANISATION QUI S’APPELLE SALAH DJENOUHAT ET SES COMPLICES ONT FABRIQUE LE SUPPOSE 11EME CONGRES DE L’UGTA DE SIDHOUM SAID AVEC UNE BASE SYNDICALE FONTOME ET IMAGINAIRE PARCEQUE :

1) PLUS D’UNE DOUZAINE (12) D’UNIONS DE WILAYA SONT DISSOUTES DEPUIS DES ANNEES A COMMENCER PAR CELLE D’ALGER- TLEMCEN- JIJEL- BECHAR- CONSTANTINE- OUARGLA-SIDI BELABES- EL OUED- BISKRA – SOUK AHRAS SANS PARLER DANS LE DETAIL DE NON REPRESENATATIVITE D’INOMBRABLES FEDERATIONS, DES UNIONS LOCALES ET DES SYNDICATS NATIONAUX ET D’ENTREPRISES ETC…. QUE REPRESENTE L’UGTA SUR L’ECHIQUIER NATIONAL ????? ABSOLUMENT RIEN.

L’ELECTION D’UN NOUVEAU SOIS DISANT SECRETARIAT NATIONAL DE L'UGTA "une sois disant nouvelle direction nationale syndicale" EST UN NON EVENEMENT HISTORIQUE YA SIDHOUM SAID LE FAUSSAIRE PARCEQUE :

2) SIDHOUM SAID N’A PAS DE BASE SYNDICALE REELLE, MAIS FICTIVE

- MAIZA DE SETIF EST SANS BASE SYNDICALE

- DJENOUHAT D’ALGER EST SANS BASE SYNDICALE

- MALKI DE BECHAR EST SANS BASE SYNDICALE

- SEGGUER DE OUARGLA EST SANS BASE SYNDICALE

- ETC…SONT SANS BASES SYNDICALES………….............. !

OUAINE RAYHINE BEL HAAF HADA YA DJEMAAT ELKARRAR ? GOULOUNA EL HAK BARK YA LES POUVOIRS PUBLICS ET VOUS L’O. I. T OUA LE B. I. T ???????????????????????

3) CREATION SANS RAISON ET EN VIOLATION DES STATUTS UGTA D’UNE MULTITUDE DE FEDERATIONS POUR AUGMENTER LES MEMBRES DE LA COMMISSION EXECUTIVE NATIONALE / C. E. N / DE 181 A 265 AFIN QU’ILS VOTENT POUR LEUR PARRAIN DJENOUHAT AU MOMENT VOULU CAR IL VOULAIT ET SOUHAITAIT ENCORE RESTER :

- SECRETAIRE NATIONAL CHARGE DE L’ORGANIQUE ……DOMMAGE

- PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CNAS

- MEMBRE DE L’OBSERVATOIRE DES DROITS DE L’HOMME

- VICE PRESIDENT DU CNES

- EX SECRETAIRE GENERAL DE L’UNION WILAYA ALGER…DOMMAGE

- MEMBRE DU BUREAU DU RND…………………………………DOMMAGE

- POURQUOI PAS SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DE L’UGTA…DOMMAGE ENCORE CAR IL A ATTERI COMME PSEUDO SECRETAIRE CHARGE DES FINANCES DE L’UGTA (DE QUELLE ECOLE SUPERIEURE DES FINANCES EST-IL SORTI CE PARRAIN …………………………….. ?)

4) LES DELEGUES AU 11 EME CONGRES UGTA ONT ETE DESIGNES ET NON PAS ELUS PAR LEURS BASES SYNDICALES QUI N’EXISTENT PAS POUR LA MAJORITE ECRASANTE DES DELEGUES PRESENTS AU DERNIER FAUX CONGRES.

CETTE DESASTREUSE SITUATION NE PEUT ETRE ASSIMILE QU’A UN EMPIRE DE RENTIERS ET D’AFFAIRISTES UGTA SUR LE DOS DES TRAVAILLEURS, TOUT LE MONDE CONNAIT LEURS HISTOIRES DE MAGOUILLES ET DE DILAPIDATIONS MONSTREUSES DE L'ARGENT DES TRAVAILLEURS, CES PREDATEURS UGTA DES TEMPS MODERNES NE REPRESENTENT NULLEMENT LES TRAVAILLEURS ALGERIENS MAIS QUELQUES ADHERENTS.

FINALEMENT LE PLURALISME SYNDICAL N’EST PAS POUR DEMAIN ET LA REACTION DES POUVOIRS PUBLICS POUR REDRESSER CETTE CATASTROPHE SYNDICALE NATIONALE TARDERA ENCORE A VENIIIIIIR.

L’UGTA NE MERITE PAS UN TEL SORT ALLAH YARHAM SES MARTYRS OUA YASTAR ELKHADAMINE OUA ELKHADAMATE ALDJAZAIRIYINE.

NOUS TERMINONS EN DEMANDANT A LA FONDATION FRIEDRICH EBERT DE CONTINUER SON TRAVAIL EN ALGERIE, MAIS POUR CE QUI EST DE SES DETRACTEURS, C'EST VRAIMENT UN PARFAIT CHAHUUUUUUUUUUT DE GAMINS.

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omar

En mois de novembre 2007. les mecaniciens du depot d Alger ont declenché une greve ou le reseau S. N. T. F a repondu a l appel car

les revendications etaient bien fondu "AUGMENTATION DES SALAIRE"de ces travailleurs qui ont payé de leur sang lors des evenements. par leur fermeté face au danger des les trains sont arrivés a destination, d'autre trains ont etaient brulés en plein nature et en plein nuit...... revenant a la greve ou il etait question sur la negociation au premier lieu du salaire de base VU que la majorite des cheminots n arrivent a joindre les deux bouts avec un salaire moyen de 20000 DA tout primes inclus (comparer a celui des menbres de l' A. P. N qui travaillent eux aussi la nuit.. mais dans les 5 et 6 etoiles). L'UGTA represente par SIDHOUM SAID s est aligné non pas avec les travailleurs mais malheuresement contre.. employant les methodes d intimidation en vers le groupe.... Jusqu a ce jour AUCUNE AUGMENTATION... la S. N. T. F n a pas D'ARGENT c est ce qui a été dit ce jour là... de sidhoum

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