Akbou, une ville poubelle : un citoyen interpelle le wali

Akbou souffre de la saleté et de la pollution.
Akbou souffre de la saleté et de la pollution.

C’est avec un cœur mélancolique, plein de détresse d’un citoyen jaloux de sa ville, dans laquelle j’ai grandi et j’ai goutée la joie de mon enfance marquée par l’harmonie des bâtisses des ruelles avec de larges trottoirs très propres et surtout cet agencement des arbres équidistants qui donnent à la ville une vue splendide.

Au rythme des années j’ai été nourri et rassasié par ces valeurs universelles sacrées très encrées dans la société telles que la propreté et le respect des espaces verts ainsi que les places publiques qui offrent une quiétude quotidienne pour les habitants. De nos jours Monsieur le Wali, je constate une démolition accélérée des toutes ces valeurs, dans l’indifférence la plus totales des autorités concernées. La dégradation du cadre de la vie et de l’hygiène et les espaces qui offraient autre fois une quiétude pour les citoyens sont devenus des décharges publiques polluantes. Des montagnes d’ordures jonchent les trottoirs, devant l’hôpital, les administrations et les places publiques, à longueur des jours, des semaines et des mois avec tous ce qu’elles occasionnent comme maladies et pollution.

Cette décadence est une conséquente désastreuse d’une mauvaise gestion de la commune confiée à des hommes cantonnés dans le désordre et l’expulsion de toutes les forces vives de cette commune. Elle se traduit aussi par une assemblée, déchirée par toutes les formes de schisme, qui ne s’est jamais réunie pour débattre d’une manière responsable des problèmes qui sévies dans cette ville pénalisant le citoyens, assommé par une léthargie, payant à lui seul les frais de cette dissension. Des problèmes qui pèsent de tous leurs poids sur la vie des habitants de cette ville. Aucun consensus, aucune unanimité, parmi les membres de l’assemblée populaire qui se repoussent au gré de leur avidité du pouvoir.

Une ville dénaturée par les ordures, par les odeurs puantes et par la fumée ternir ainsi son image et sa place géoéconomique.

Chaque matin des vieux et des vieilles trainent avec les sacs de poubelle, des ordures de trois à quatre jours, qu’ils jettent un peu plus loin de leurs domiciles dans les ruelles principales et les places publiques à l’abri des regards.

Monsieur le wali, on ne cesse de dire de vous que du bien un homme intègre et responsable soucieux de l’avenir de sa wilaya, pour cela j’interpelle votre conscience et le sens de responsabilité devant le Dieu et les citoyens d’intervenir pour redonner à notre ville son image d’avant et d’ordonner une meilleure gestion des ordures ménagères et autres.

Monsieur le wali, en 2016 nous sommes réduits à faire des ordures une doléance des citoyens la plus importante et contraignante et que pouvons-nous dire de l’urbanisation de la ville avec ce qu’elle renferme comme exigences.

Monsieur le wali, je suis un citoyen de cette commune jaloux de sa ville qui a donné libre parcours a sa pensée meurtrie par une gestion catastrophique et un climat délétère de pensée unique bafouant toutes les valeurs universelle d’amour et de partage.

Monsieur le wali je compte sur votre conscience et responsabilité pour prendre en charge la gestion des ordures d’une meilleure manière et redonner à la ville d’Akbou la place qui lui revient de droit. Une ville plurielle ouverte sur les valeurs universelles qui ouvre les bras à toutes les compétences et à tous les citoyens porteurs d’innovation et de progrès dans un cadre de respect, de partage et d’engagement solennelle.

Alloul H.

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