Le RCD empêché de tenir une réunion publique à Alger

Mohsen Bellabas, président du RCD.
Mohsen Bellabas, président du RCD.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n’a pu tenir sa réunion publique prévue à la salle Atlas.

Décidément, il y a loin du discours à la réalité en Algérie. Le pouvoir multiplie les manoeuvres et les interdictions sournoises pour empêcher toutes les expressions démocratiques. Les discours sur la liberté d’expression que nombre de ministres ressassent, en donneurs de leçon, sont vite démentis par les interdictions de réunions, ou d'expression publique. Le RCD vient d’en faire les frais. Dans un communiqué, il informe que les autorités l’ont empêché de tenir une réunion publique à Alger. Lire le communiqué.

"Le RCD a formulé, depuis une semaine, une demande de réservation de la salle Atlas auprès de l’ONCI à Alger pour y organiser un meeting le 13 février 2016. Déposée le 11 janvier avec accusé de réception, l’administration continue, à ce jour, à prétexter l’absence du directeur de l’office pour justifier son refus de répondre à cette demande. On mesure à travers cette manœuvre que la dilution de la continuité de l’Etat n’épargne aucun palier.

Habitué aux obstructions de l’administration, le RCD considère que ces blocages ne relèvent ni d’un incident conjoncturel ni du zèle d’un agent de l’administration. Retarder la programmation d’une activité légale pour en perturber l’annonce et l’organisation est une pratique récurrente de la partialité d’une administration instrumentalisée par l’arbitraire et les réflexes de la pensée unique.

Au moment où le pouvoir promet dans son projet de constitution d’accorder ses pleins droits à l’opposition et de faciliter l’exercice de ses activités, cette nouvelle provocation vient illustrer les tromperies que tente de masquer ce projet et les manœuvres qui continuent à miner le sommet de l’Etat en totale violation d’engagements de réformes destinées à la consommation extérieure.

Intervenant dans un climat politique et social particulièrement tendu, fait de délabrement institutionnel, d’étouffement des libertés, de régression sociale, de crise financière et de risques accrus d’un embrasement généralisé, les pouvoirs publics donnent, par ces agissements, la mesure de leur aveuglement et irresponsabilité.

Fidèle à son parcours et ses engagements, le RCD sait que les acquis démocratiques peuvent aussi s’arracher dans des espaces que la détermination de ses militants a déjà permis de conquérir en dépit d’abus et d’obstacles de toute nature."

Alger, le 18 janvier 2016
Le RCD

Plus d'articles de : Politique

Commentaires (2) | Réagir ?

avatar
adil ahmed

merci

avatar
Bachir Ariouat

Il faut croire que le R. C. D., n'a rien compris au pouvoir politique en place depuis 1962.

Il ne tire pas de leçon du passé, comme à son habitude, quand il a soutenu 1999, la chaise roulante pour le poste de président.

Nous autres de la Kabylie, nous soutenons ceux qui viennent des autres régions, mais lorsqu'il s'agit des notre, en sort le couteau pour poignardé dans le dos ceux qui de chez nous.

À quoi, cela sert de soutenir la chaise roulante en 1999, alors qu'il y avait un représentant de la Kabylie qui se présentait à la présidence de la république.

Qu'il est la population de la Kabylie où qui s'identifie être Kabyle. pour qu'elle raison soutenons nous, les faux C... et traitre de chez nous.

Nous prétendons être des démocrates, mais c'est quoi être exactement un démocrate, lorsque nous sommes une petite poignée de Kabyles et avoir trois parties politiques qui se dispute nous chèvres et sangliers de nous montagnes.

Quand l'Émir Abdelkader avait besoin de combattants, parce dans sa région de l'ouest les populations de l'ouest le combattaient au lieu de le rejoindre, c'est les combattants de la Kabylie qu'il est venu cherché pour finalement les trahir.

Ils se rendra aux Français avec sa smala les plus proches de sa famille, mais les combattants kabyles que sont-ils devenus, ils ont étaient massacrés un par un.

Lorsqu'il fallait prendre la capitale symboles de l'est Constantine, après leur premier échec, les Français offriront des châteaux à leur hôte qui s'est rendu, les population du sud ouest et de l'ouest, s'engageront par milliers au côté des armée Française.

Alors, s'il vous plait cesser de parler dans le vide, unissez-vous d'abord, avant de parler de politique et de la gestion du pays, sinon fermez votre grande gueule de prétentieux et passer votre chemin.