Qui a intérêt à vendre l’Algérie au Qatar ou à l’Arabie saoudite ?

Le pouvoir a favorisé le retour des islamistes sur la scène.
Le pouvoir a favorisé le retour des islamistes sur la scène.

Hocine Aït Ahmed vient de disparaître. Le PLD tient avant tout à rendre hommage à un des plus grands artisans de l’indépendance de l’Algérie et présente en cette triste occasion, ses condoléances les plus sincères à la famille du défunt, à la direction et aux militants du FFS.

Le pays vit aujourd’hui un renversement de situation politique gravissime. Celui-ci risque de faire basculer l’Algérie dans l’inconnu. Un coup d’Etat qui ne dit pas son nom est en train de liquider les derniers bastions de la résistance au risque de fracturer l’unité du pays. Les Etats Unis et l’Europe ont actionné leurs marionnettes au sein du système pour accabler encore une fois l’ANP. Les bourreaux d’hier comme le sinistre Mezrag de l’ex-FIS sont encensés par le pouvoir. Ces derniers s’apprêtent même à gravir les marches du pouvoir tandis que ceux qui ont tout fait pour que le pays ne s’effondre dans le chaos de la guerre civile et de l’hécatombe annoncée, sont pourchassés comme des forbans et embastillés. Pourquoi ces attaques virulentes contre l’épine dorsale du pays, sa direction et les services de sécurité ? Pourquoi s’acharne-t-on à déstabiliser ses structures ? Pourquoi la calomnie à l’endroit de ceux qui ont accompli leur mission avec abnégation et courage ? Voudrait-on atteindre l’ANP républicaine dans ses orientations patriotiques et politiques ? Qui dérange-t-elle ? Est-on en train de concocter en catimini une bis repetita du scénario libyen ou syrien ? Contrarierait-elle par sa seule existence les visées du projet américain du Grand Moyen Orient (GMO) ? L’Emir Erdogan aurait-il fait des émules dans le système algérien ? Est-on en train de vendre le pays pour un morceau de pain empoisonné au Qatar et à l’Arabie saoudite ? Pourquoi toute cette avalanche de coups contre le bouclier du pays à un moment où la situation est explosive sur tous les plans et où le prix du baril plonge? Sommes-nous revenus à la situation périlleuse de 1992 où l’Etat-Nation était au bord du gouffre ? Au plan international, les Etats-Unis et l’Europe connaissent une situation sécuritaire de plus en plus aiguë. La France vient d’en payer le prix fort au mois de novembre. Force est de se rendre à l’évidence : ces pays vivent le retour de flammes d’une politique d’aveuglement qui les a conduit pendant des décennies à pactiser avec les promoteurs du wahhabisme, à refuser de nommer l’ennemi et d’en être y compris ses complices avérés.

Au lieu de saisir la nature politique réelle de l’islamisme politique et d’identifier son caractère fasciste, l’Occident a sombré dans le déni des réalités en étant convaincu qu’il était protégé des affres du terrorisme et définitivement vacciné contre le fascisme. L’exemple de la France est édifiant à cet égard. Pendant les années les plus terribles du terrorisme islamiste en Algérie, on y a vu fleurir toutes sortes d’analyses fantaisistes. Leur objectif unique était de laver les véritables assassins de tout soupçon et d’accroire la thèse selon laquelle l’ANP est responsable des tueries dont est victime notre peuple. La Ligue française des droits de l’Homme (LDH) avait poussé le cynisme à qualifier le GIA, véritable escadron de la mort, de …«groupe armé d’opposition» !? Au pire de l’hécatombe, même quand les islamistes revendiquaient leurs crimes, on les dédouanait de leurs forfaits en faisant croire qu’ils sont manipulés par …les services de sécurité algériens !? C’était la sombre période du «Qui tue qui» qui n’a pas encore dit et ce, jusqu’à ce jour, son dernier mot. En fait, l’Europe et les Etats-Unis avaient misé sur la victoire du FIS. Leur but était clair : Brandir l’épée de Damoclès du Tribunal pénal international (TPI) au-dessus de la tête de l’ANP républicaine pour déposséder l’Etat algérien du droit d’utiliser la force publique et au bout du bout livrer le peuple algérien à la barbarie islamiste. Le monde, dans un silence assourdissant, avait assisté en spectateur à une boucherie sans précédent. L’Algérie, était seule face au monstre. Mais c’était sans compter avec la formidable résistance d’un peuple épaulé par une armée républicaine résolue à casser la déferlante islamiste. Sans pour autant avoir éradiqué le terrorisme islamiste, un coup de frein salutaire venait d’être donné à la bête immonde. Mais trahison suprême du pouvoir, les politiques successives de la «rahma», la «réconciliation nationale» et la «concorde civile» ont remis en selle la mouvance islamiste et recyclé son projet d’Etat théocratique.

Le péril est en la demeure parce que le sort du pays est entre les mains d’un système aveuglé par son instinct de survie et d’une classe politique dont le seul carburant est l’opportunisme et la lâcheté politiques. La menace est aussi extérieure car les Etats qui se sont effondrés à nos frontières sont devenus de véritables arsenaux à ciel ouvert du terrorisme international et une source sérieuse d’insécurité et d’instabilité du pays. Sur le plan socio-économique, le quotidien des Algérien(ne)s est devenu insupportable. Les prix à la consommation, exaltés par une inflation de plus en plus forte, flambent. Si depuis longtemps la viande rouge et le poisson sont à des prix prohibitifs, les produits de première nécessité comme les légumes secs, le transport, les carburants, l’électricité, et le gaz connaissent ou vont connaître une très grande hausse. Qu’en adviendra-t-il des petites bourses après la loi des finances antisociale de 2016 ? Le baril à 36 dollars, et bientôt à 20 dollars a sonné le glas de «l’Etat providence». Il risque de rejeter aux calendes grecques la réalisation de plusieurs grands projets. Pire encore, il aggrave la précarisation des travailleurs, la chute de leurs revenus, la perte massive de l’emploi, l’absence du logement social, la baisse des retraites et pensions voire même celle du salaire.

Après les affaires de corruption à grande échelle de Khalifa, Djezzy, Sonatrach, l’autoroute est-ouest, Les Algérien(ne)s découvrent avec stupéfaction celle de la compagnie des eaux, la SEAAL. Voilà où sont englouties les sommes considérables de l’argent public ? L’Algérie est malade de son système. Elle est aussi orpheline d’une classe politique véritable, en phase avec les impératifs de l’heure et en mesure de lui donner un cap d’espérance. C’est la raison pour laquelle, il est grand temps que tous les patriotes, toutes celles et tous ceux qui ont la patrie chevillée au corps et au cœur, se réveillent au danger qui guette l’avenir du pays. L’Algérie est sommée de faire les choix qui s’imposent si elle veut éviter le destin tragique de l’éclatement et de la partition. L’Algérie est dans l’urgence d’un plan de redressement que le pays attend depuis des décennies. Avant que le pire ne soit consommé et que le pays n’éclate en micro-émirats à la solde de l’Arabie saoudite et du Qatar, les patriotes, les républicains et les démocrates, où qu’ ils se trouvent, doivent serrer les rangs pour aller de l’avant afin de lever une alternative crédible à la crise du pays et entamer par la voie pacifique une transition nationale républicaine. L’Algérie est en sursis, c’est pourquoi l’ANP républicaine a la responsabilité de reprendre l’initiative pour remettre le pays sur les rails, d’accompagner cette transition et de tout faire pour la parachever sans faille pour sortir l’Algérie définitivement de l’impasse. C’est notre salut ! C’est son honneur !

Alger le 28 décembre 2015,

Le Bureau National du PLD.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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samir boularbeh

C'est tout à fait evident l'absence ou l'inéxistance d'une authentique, réelle et forte opposition qui doit en principe controler cette fausse majorité déspotique et autoritaire mère de touts abus.

L'algerie est jusqu'à ce jour un theatre de grands évenements dont la plus part etaient négatifs donc toute une chaine de réaction qui avait engendrée des particules négatives et d'autres positives mais qui n'ont pas trouvées de liaisons adequates pour donner naissance à une énergie suffisante pour éliminer les virus qui ne cessent de rompre la maille d'une structure qui tente de trier et de lutter contre les cellues malignes d'un corps qui aime vivre sain.

La situation actuelle n'est que le résultat de la somme de milliers d'erreurs commises dans le parcours et surtout la bonne foi de certaines personnages honnetes, que ce soit à l'intérieur ou à l'éxtrieur on continue à en commettre davantage comme si notre passé n'a pas servi de leçon, on a abouti par conséquence à un système absolument inerte et inéfficace qui est entraine de conduire tout un peuple vers une distination incertaine, voir meme fatale, une des deux suppositions est vrais:si boudeflika a été élu par les citoyens pourquoi donc cet ingratitude envers lui si c'est non pourquoi il est toujours là à perdre encore de notre temps qui me fait venir une citation de v. hugo: (Oh!pourquoi ce chaos si tout vient du génie

si c'est du nèant pourquoi cette harmonie).

Leur président ignore totalement ce qui est prioritaire et ce que ne l'est pas, il légifère contre les interets de l'algerie donc et surtout gèopolitiques puisqu'il s'agit de sa stabilité dans la région, depuis l'énigmatique mort de boumediene et dont l'actuel président qui avait une vitesse en plus pour en savoir la cause de sa mort puisqu'il était son enfant gaté et ministre des affaires étrangères et comme par hasard il a été chasser et refusé de remplacer boumediene qui etait à son tour la bète noir des marocains et du hassanll pour le problème du polisario donc le maroc veut s'approprier du polisario à tout prix meme en èliminant certains grands protagonistes de la scéne du conflit meme en corrompant certaines ong. internationales et par exemple l'AAIPAC une ong, americaine juive qui a une certaine influence sur the american congress (200 mlns de $) offerts par le rayaume et donc ce n'est pas un hasard l'historique detournement de l'avion des cinq pères fondateurs de l'algerie qui sont parfaitement connus par le maroc et leur mega projet pour l'édification d'une nation à touts les effets, une algerie moderne et democratique surtout et le roi en cette époque là etait au courant de toutes les ambitions de ces tenaces algeriens et avait preté et donné un coup de main au français pour priver l'algerie de ces hommes là et le sort a voulu que le meme boudeflika réapparait de nouveau ce n'est pas au hasard si l'algerie est envahi par toutes sortes de drogues pendant l'ère boudeflika et le système reste inerte devant ce fleau nonobstant touts les moyens humains et logistiques à sa disposition et touts les fonds distinés aux services de l'ordre publique ;la part de lion, et la fleur de la jeunesse algerienne a jaillt dans ce vide mortel et meme mineure et féminine, non seulement mais aussi il procèdent au blanchiment de l'argent de la drogue chez nous et aussi notre bétail qui continue à traverser nos frontières la nuit, notre carburant sucé jusqu'à penser que le maroc est un pays producteur du pétrole dans la region et l'algerie un producteur du cannabis et par conséquent notre économie qui a déjà touchée le fond depuis longtemps, et ce n'est pas pour rien saiadani fait l'opposition acharnée oui mais à l'opposition non à la majorité pour les prévilèges de sa position, maintenant je crois qu'il va falloir se rèsigner parce que boudeflika avait toujours promis tant de choses mais il a fait que réaliser entièrement leurs opposés, je me souviens lucidement quand il a prononcé la citation de voltaire (ce que tu dis me plait pas, mais je me batterai pour te faire dire ce que tu veux dire...) dans ce sens, comment?en baillonant tout l'algerie, il a meme suggeré et conseillé comment détourner le denier de toute une nation, dans les normes c'est à dire sans se faire coincer par la loi, en profitant des trous legaux...., e domani un altro giorno, meilleurs voeux à tous.

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