Régionales en France : égalité pour le PS et LR et progression des voix du FN

Le vote aux régionales a révélé la montée en voix du FN. Photo de François Navarro.
Le vote aux régionales a révélé la montée en voix du FN. Photo de François Navarro.

Six régions pour la gauche, six pour les Républicains et une progression nette en terme de voix pour le parti d'extrême droite.

La droite l'a emporté sur le Front National dans les régions Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine au deuxième tour des élections régionales en France, selon des estimations de résultats publiés dimanche soir.

Selon Ifop-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio, la liste des Républicains conduite par Xavier Bertrand l'a emporté avec 57,2% des voix contre 42,8% pour la présidente du Front national, Marine Le Pen, dans la région Nord. D'après ce même institut de sondages, la droite gagne aussi en Provence-Alpes-Côte d'Azur avec 54,5% pour Christian Estrosi, contre 45,5% pour la candidate du FN, Marion Maréchal-Le Pen.

Le Parti socialiste avait décidé de retirer ses candidats dans trois régions où le parti d'extrême droite était susceptible de l'emporter à l'issue du premier tour, dimanche 6 décembre. Le candidat PS, Jean-Pierre Masseret, dans le Grand Est a refusé d'obéir à ces instructions.

Dans cette région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le candidat de la droite, Philippe Richert, l'emporte par 48,4% des voix contre 36,4% au candidat FN, Florian Philippot, selon TNS-Sofres-One-Point. Jean-Pierre Masseret est, lui, crédité de 15,2% des voix.

Par ailleurs, toujours selon TNS-Sofres-One Point, le candidat de la gauche, Alain Rousset, l'emporte en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes par 44,7% des voix sur la candidate des Républicains, Virginie Calmels, avec 34,0%. En Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez l'emporte avec 41,3% des voix sur Jean-Jack Queyranne, crédité de 36,3% des voix, selon le même institut.

Dans une déclaration, le Premier ministre a appelé les responsables politiques de tous bords à "construire ensemble" pour apporter aux Français "la preuve que la politique ne reprend pas comme avant." "Ce soir il n'y a aucun soulagement, aucun triomphalisme, aucun message de victoire", a dit le chef du gouvernement dans une déclaration à Matignon. "Le danger de l'extrême droite n'est pas écarté, loin de là." "Tout cela nous oblige à entendre davantage les Français, à agir sans relâche, plus vite, pour obtenir plus de résultats", a-t-il ajouté, citant notamment l'emploi.

Avec Reuters

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Hend Uqaci Ivarwaqène

Les égalités regrettables!

Et voila, Abou-Kalybse ira se rhabiller, Godot aussi. Vous voyez, ô Belle Marine, vos beaux yeux de haine ne me feront plus bandir, gardez-les les donc pour pleurer.

Sauf que les comptes n’y sont pas. Rien n’e s’est créé rien ne s’est transformé et rien ne se perdu. Kine sa rom à Voltaire, vive Lavoisier ! Il n’y a ni perdant ni gagnant ni match nul. A bas les ni-nistes vive la tri-ni-té.

Je n’ai ce pas si je ne dois pas, saisi par ma compassion, allez consoler, Marine, en lui disant matebkiche, ya Zineb 2017 gareb, bab allah ou Paris meftouh 3lika.

En attendant, comme des maris adultérins pris la main dans le sac, les politiques rattrapés de justesse, nous jurent qu’ils ne nous tromperont plus. Faut-il les croire ou jurer qu’au cas où, nous aussi érec… euh… électeurs volages nous savons aussi faire des infidélités ?

On a beau dire, disait le poète, qu’un homme averti….. La prochaine élection sera ipitète notre dernière bataille, et notre prochaine défaite. Car comme dab liyetkel 3la les politique kima hadek litkel 3la n’sibtou, à la fin bète bezzou lenda.

Paroles de scorpions à oreilles de cocus, ils nous jurent que désormais ils ne seront plus les mêmes, et cocu cocu qu’aucune élection ne se ra jamais comme avant. Parions qu’au mieux ils changeront de style pour mieux aguicher, et pour nous faire oublier toutes les érec… élection ratée qui bous ont fait débander les plus pénét…. non envou… , non, pénétrants wech, de nos fantasmes, et nos propre errements.

Que faire ? Disait Le corbeau, Non Lénine, au renard. Non, le corbeau à la crémière, chez qui il alla crier famine après qu’il se soit fait entuber. Mais la crémière est-elle prêteuse ? Que nenni !

Changer de crémerie, changer de paroisse, écouter ses démons et vendre son âme au diable, ou rentrer à la casa, siffler quelques bières en se disant, comme çuila qui n’a pas encore touché le fond : jusque là tout va bien.

Tout va bien, Madame la Marine. Le temps des pleurs est fini. Rangeons nos chrysanthèmes et nos larmes, c’et la trêve. La trêve des confus… des confiseurs bien entendu. Reng’hainons nos reng’haines et tout le bataclan.

Tagada tagada tsoin tsoin !

Hassoun, Bounani dijà !