La rénovation du téléphérique d'Oran à l’arrêt depuis des mois

La rénovation du téléphérique à l'arrêt.
La rénovation du téléphérique à l'arrêt.

Encore une fois, le téléphérique d’Oran connaît des problèmes très préjudiciables et ce n’est pas de sitôt que les Oranais jouiront de ce mode de transport écologique.

Le téléphérique a connu moult péripéties lors du lancement de sa rénovation et sa mise à niveau et l’intervention de la presse et du wali d’Oran a été pour beaucoup dans sa relance en mai 2015. Mais voilà, nous apprenons que la société suisse Garaventa vient, il y a de cela près de trois mois, d’enlever ses équipements et matériels et a quitté le chantier sans crier gare.

Le motif serait le non-paiement d’une facture relative à des travaux supplémentaires dont la nature nous n’a pas été précisée. Tentant vainement de joindre la société suisse par le biais du site de sa représentation à Alger, c’est une source du ministère des Transports qui éclaira, un peu, notre lanterne. Sans nier qu’il pourrait y avoir quelques travaux imprévus, le problème résiderait, selon la même source, chez Batimétal, autre intervenant dans le projet et qui n’aurait pas réglé une caution au profit de Garaventa. Soit !

Mais pourquoi donc, l’étude n’a-t-elle pas prévue d’éventuels travaux supplémentaires, avoués du bout des lèvres ? Et en quoi consisterait cette fameuse caution non payée et qui a abouti au départ des suisses, abandonnant le chantier ? Une autre source nous confie que le ministre du secteur, M. Talaai, a réagi, mardi, sommant Batimétal dont il était le PDG avant sa nomination au poste de ministre, à prendre en charge cette faille dont personne ne voulait parler si ce n’est notre enquête qui a fait bouger les choses. Déjà en février 2015, lors de la deuxième édition du Salon international des Transports, de la Logistique et de la Mobilité, nous avions évoqué le sujet avec le ministre de l’époque Amar Ghoul et il n’a pas été très prolixe répondant évasivement. Qui est responsable de cette situation ? Notons que le montant du projet s’élève à 138 milliards de centimes.

Hakim Ghali

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

C'est ce qui s'appelle la dilapidation de l'argent de l'état.