L’internationale de la démocratie est née

L’internationale de la démocratie est née

L’humain et son comportement qui l’accompagne dans la conquête du pouvoir ont changé la configuration des rapports sociaux au sein de la société universelle. Sa lecture analphabète des événements qui décorent les scènes sombres de son quotidien relève de son égocentrisme.

La société de l’humain est fragmentée par son attachement aux commandements qui conditionnent son amour du pouvoir, certaines créatures humaines jubilent de rester sur le trône jusqu’à l'état d’Alzheimer et bavent des mensonges qui ornent leurs discours insignifiants. Ces hommes bradent l’avenir des peuples et font plonger l'émotion humaine dans la peur par l'institutionnalisation et l’instrumentation de la violence. Ils ont désarmé la démocratie pour laisser place au terrorisme.

La violence est née par la manifestation morbide de certains gouverneurs qui prêchent la démocratie pour mécaniser leur machine répressive et dictatoriale. Il faut libérer la démocratie des griffes de ces errants de la chair pour restituer à la paix le droit de gouverner et de retrouver le berceau de nos enfants.

Notre monde a évolué et les concepts qui régissent les interactions et la coopération entre les groupes de la société universelle sont restés à l'état de léthargie. Le vide politique et l’absence de dialogue intellectuel ont laissé place à l'émergence de réseaux et de forces occultes et obscurantistes. L’ère de la violence est née avec sa culture, avec ses discours, avec son dialogue et avec ses politiques qui servent à justifier l'aberration humaine devant la production des victimes et la confiscation au nom de la constitution des droits du citoyen et des droits de la nature.

Depuis le 11 septembre, notre universalité est prise dans l’engrenage de la violence, du crime et de l’injustice. Les peuples se réduisent à la pauvreté et à la déchéance. Des sociétés transatlantiques conditionnent notre mode de vie par des politiques de profit et de plue value. La réflexion intello-universitaire a quitté les sources de nos réactions et de nos réflexions. La culture universelle pour le dialogue et pour le rapprochement entre les peuples est mise en berne, l’art de conjuguer l'émotion de l’humain s'effrite sous l’effet de pratiques marginales et discriminatoires. Les partisans de la paix sont marginalisés et ne trouvent plus d'adhésion sociale, d'écoute et de partage.

il y à lieu de retrouver une alternative humaine qui doit impérativement remplacer celle de la guerre. La spirale de la violence ne fera que produire à l’infini des victimes innocentes des deux cotés du front. Elle ne travaillera que les ressources et le ressourcement des réseaux criminels par d’autres innocents qui sont victimes de la pauvreté et de l’injustice. Ces derniers sont l’oeuvre, par excellence, de la dictature, des effets de la mondialisation, de l'injustice, de la discrimination, de la déculturalisation de l’homme et de l'anéantissement de ses valeurs ancestrales et universelles.

La solution réside dans la démocratisation de la société des nations par la mise à disposition, pour tous les citoyens du monde, des outils nécessaires en vue d’inculquer et d’implanter dans nos réactions, dans nos pensés et à travers nos jugements les valeurs de la démocratie.

De cet état d’incertitude et de ce désordre mondial est née l’internationale démocratie pour donner la chance aux citoyens du monde de retrouver la voie de la paix et de la coexistence pacifique.

Déclaration de principes :

La démocratie véritable est le régime politique d’excellence où les peuples sont souverains. C’est au peuple qu’appartient le pouvoir politique. C’est de lui que vient la légitimité de décider. La démocratie ne doit être ni une caution, ni une interprétation herméneutique et ne peut être démystifier. La démocratie demeure la source pour la paix, pour la stabilité des peuples et la voie unique pour le respect de la nature.

Actuellement, la situation politique internationale est la résultante du choc pétrolier d’octobre 1973, de l'après guerre froide de l'année 1988, de la chute des régimes communistes en Europe de l’Est et de la dissolution du pacte de Varsovie, de l'anéantissement du front de la fermeté et de la résistance et de l'élimination de ses acteurs, de la crise économique mondiale qui perdure jusqu'à date, du printemps palestinien avec son Intifada de 1987, des printemps d'Algérie avec leurs soulèvements en Kabylie et à travers l’ensemble du pays, du printemps de la Tunisie de 1990 et le printemps de la Syrie depuis 2000 avec ses milliers de victimes. L’affaiblissement et l'effritement de la ligue des états arabes avec la désintégration de l’ensemble de ses structures tentaculaires. La paralysie et l'incompétence de l’organisation de l'unité africaine à faire face aux génocides qui endeuillent ses populations, à la dictature qui gouverne la presque totalité de son territoire, à la pauvreté qui relève de l’absence de volonté politique et de l'incompétence des gouverneurs africains à produire des richesses, à la corruption qui fait partie de la culture d’état et aux pandémies qui réduisent les peuples africains à l'état de sous alimentation et de la misère. Les guerres du golf et les conséquences sur la stabilité géopolitique régionale et internationale.

La situation en Asie de l’Est et du Sud est au bord de l’explosion. Les pouvoirs qui prônent la démocratie vivent dans l’impasse, les manifestations anti-gouvernement au Thaïlande, les violentes protestations au Bangladesh, les violations des droits de l’homme au Sri-Lanka, la répression brutale des Cambodgiens et l'Inde vit dans la turbulence. Cette partie démographique la plus importante de notre planète comprend quatre milliards de personnes, soit 60% de la population mondiale, ses organisations sont aggravées par une situation politique instable, sont prises par des problématiques entre le développement, l'émergence et la pauvreté d’une part et l’impact sur l'économie mondiale d’autre part. les effets néfastes de la délocalisation et de la mondialisation sont dévastatrices et causent la désindustrialisation et le déclin géopolitique des pays occidentaux et la désertification industrielle des pays en voie de développement.

Certains pays de l'Europe de l’Est et de l’Ouest sont entachés de corruption ou de compassion avec des gouverneurs arabes et africains, des parties de gauche fusionnent avec la droite et quittent le bateau de l’internationale socialiste pour épouser dans le silence opaque des positions extrémistes et ce en contre-courant des valeurs démocratiques. Les enjeux électoralistes et stratégiques prônent et dictent à ces partis de gauche les orientations politiques et leur imposent la démarcation idéologique.

L’ensemble de ses événements ont fait naitre un sentiment de frustration, de révolte, de haine et de défense qui place la valeur identitaire au dessus des valeurs démocratiques. L'émergence de courants révolutionnaires armés et animés par la flamme nationaliste, arabo-musulmane et identitaire est une réaction biologique pour construire les murs de protection face à la peur et à l’expropriation. La force ouvrière est réprimée et la lutte de classes a disparu laissant place à la violence terroriste et à celle qui relève de la jouissance du pouvoir.

Aujourd'hui, la société universelle est face au drame de la démocratie.

Cependant, les violations des droits de l’homme et des droits de l’enfance, le non-respect des droits de l’environnement, la pauvreté et la misère dans le monde, les génocides et les assassinats politiques, l’injustice et les condamnations abusives, la répression et la torture, la corruption et le blanchiment d’argent, le terrorisme et l'enrôlement d’enfants dans les chantiers de la guerre, la répression des minorités et des peuples de premières nations posent clairement un problème de paix et de coexistence pacifique entre tous les citoyens du monde. La psychose et l’incertitude dictent le rituel de notre vie et le mensonge de ceux qui nous gouvernent paralyse la productivité des idées créatrices et innovatrices. Ces dernières, peuvent bâtir un monde de paix, d’amour, de partage, d’écoute et d’échange sur la base du respect et de justice.

La survie de l’humanité et le respect de la nature et de l’environnement dépendent de la mobilisation citoyenne au niveau international autour des valeurs de la démocratie.

Le monde est en mutation, les forces du mal font la main basse sur la destiné des peuples libres et conjuguent leur volonté d'exercer leur pouvoir avec injustice et cruauté.

Nous sommes face à un défi majeur et décisif, celui qui donnera la chance à la paix de régner sur les territoires de notre planète par l’instauration de la légitimité populaire et par le respect de la volonté citoyenne. Il est temps de donner la chance à la paix pour éviter d’autres carnages et d’autres génocides. Il est temps de produire des idées qui relèvent de l’humanisme à la place des stratégies de guerre et d'anéantissement. Il est temps que les valeurs humaines soient au-dessus des profits et de la mesure du pétrodollars.

Les victimes de paris, de l'Algérie, de la Syrie, de la Tunisie, de New York, de l'Irak, du Yémen, du Nigeria, de Londres.... et toutes celles qui sont tombées sous les explosions et les balles assassines des criminels sont l’oeuvre de ceux qui s’attachent aveuglement à l’amour du pouvoir. C’est aux peuples qu’elle appartient la légitimité d'exercer le pouvoir en approfondissant la démocratie dans tous les aspects du développement, de la coopération, de l’éducation et de la culture.

La démocratie politique doit être la locomotive, le cadre d’inspiration et d'exercice et finalement la condition préalable et l’avant-gardiste de l’ouverture vers un monde juste et meilleur.

Tous les citoyens du monde doivent être des défenseurs de la démocratie pour oeuvrer sans relâche à la mobilisation de nos émotions en faveur de la paix et du progrès.

Nous invitons tous les citoyens du monde à la conception de ce grand chantier, la participation de tous les citoyens pour l'édification de cet ouvrage politique est salutaire et demeure un devoir pour répondre avec humanisme, avec maturité et avec solidarité aux crimes odieux de ceux qui commanditent, de ceux qui instrumentent, de ceux qui financent, de ceux qui encadrent et de tous ceux qui exécutent des opérations criminelles.

Brahim Gater,

Président, membre fondateur.

Email : [email protected]

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Dhrifa N'targa

Ah ya Chikh Guibara ! Dans le sens contraire !

Vous me rappelez une vielle querelle qui a marqué l’histoire du siècle dernier.

Vous savez, vous les mioches d’aujourd’hui … Mais non, vous ne savez pas !

C’était la querelle entre les partisans de Staline qui voulaient construire la révolution socialiste en Union Soviétique sans se soucier de ce que faisaient les autres pays d’un coté, et de l’autre : les trotskistes qui, eux, pensaient que vue la division internationale du travail il fallait au contraire travailler de concert avec d’autres nations. D’où l’international socialiste.

Après avoir raté la construction de la démocratie en Algérie Monsieur pense qu’en faisant la grenouille qui voulait être aussi grosse qu’un bœuf ça marcherait.

Plus c’est gros plus ça passe quoi !

Mwa j’ai toujours dit que Monsieur Gater est surdimensionné pour un pays comme l’Algérie.

Nous ne le méritions pas !

Ha z3ef doka, il a été créer la démocratie ailleurs et on en verra même pas la queue chez nous.

Voila ce qui arrive aux peuples qui ne reconnaissent pas leurs enfants prodigues. Maintenant Gater va créer la démocratie en montant sa mayonnaise sans œufs.. mais qu’est-ce que je radote ? C’est le beaujolais ?

"Sans eux", que j’allais écrire….