Suite, manipulation...(2)

Les Bush et les USA manipulent guerres et populations.
Les Bush et les USA manipulent guerres et populations.

"On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps." (Abraham Lincoln, 1858)

Le pire dans la manipulation c’est la dépendance qui, selon les psychothérapeutes, mène au sentiment d’infériorité engendre le stress, les troubles de l’appétit, les insomnies et cauchemars. Tout ce qui caractérise de nos jours la masse.

1.- La nourriture : Dans le passé, le souverain manipulait ses sujets, mais ces derniers n’avaient pas besoin de lui pour survivre, c’était tout le contraire. Ils l’entretenaient par le travail de la terre, l’artisanat etc. Il pouvait disparaître pendant de longues années pour faire la guerre, le royaume fonctionnait sans lui. Ses sujets n’avaient peur que d’une catastrophe naturelle majeure ou d’une horde d’envahisseurs sanguinaires. Avec l’ère industrielle des machines bêtes puis du numérique qui les a conçues plus cérébrales, l’être humain a fini par devenir quasi inutile sauf pour les "services". Irremplaçable pour la servitude puisque devenu dépendant à 100% de son maître. Par exemple combien de temps peut-on survivre à une coupure d’eau ? Il n’y a autant de sources, de rivières, de fontaines, de puits… en Algérie que sur la lune. L’élément vital à la vie, gratuit naturellement est devenu une marchandise. En cas de catastrophe naturelle tel un séisme, il faut des engins "Solidarité" pour l’acheminer cahin-caha aux survivants. Comment a-t-on pu en arriver là ? Dans les années 1950, les multinationales de la chimie ont fabriqué des désherbants. Problème, ils détruisaient les mauvaises herbes et le trèfle très apprécié par les Américains. En absorbant l’azote de l’air, ce dernier veillait à la beauté des pelouses et servait d’engrais naturel. Pour se débarrasser de ce grain de sable, la mafia de la chimie a dépensé des millions de dollars en communication et parvenir ainsi à doubler ses bénéfices en vendant le pesticide et l’engrais. (1)

On imagine les milliards dépensés pour séduire le consommateur avec leurs cochonneries. Remarquons que moins une région est dépendante, plus elle se rebelle et menace de recourir à son indépendance. Exemple : l’Ecosse et l’Angleterre, la Flandre et la Belgique, la Bretagne et la France, la Catalane et l’Espagne, la Kabylie et l’Algérie etc. Que dire de la dépendance vis-à-vis de l’électricité dont les coupures font partie de la routine. Heureusement, pas de courant pas d’internet. Le cerveau se libère du bombardement des ondes, cause des tumeurs au cerveau des souris, d’après une étude allemande. Le prestigieux docteur en radiobiologie russe et membre de l’OMS, Igor Belyaev les suspecte de modifier l’ADN : "…Personne ne veut financer des études sur les CEM (champs électromagnétiques) …j’ai perdu tous mes projets en Suède. Peu importe le pays, ils sont tous commandés par les mêmes compagnies. Les compteurs intelligents causent le cancer et les compagnies pharmaceutiques en tirent tous les profits. Mais l’industrie trouvera toujours des centaines de médecins pour dire que ce n’est pas dangereux." Il suffit de constater comment en cuisine le micro-onde transforme la viande. L’OMS a annoncé récemment que les viandes transformées sont hautement cancérigènes (merguez saucisse pâté…). On s’est toujours demandé par quel miracle un aliment transformé arrive toujours à coûter moins cher qu’à l’état brut malgré le supplément d’effort de temps et d’argent. La seule explication c’est qu’il y a de l’arnaque quelque part.

En Algérie, les fruits et les légumes ont fini par devenir de la viande : vendus à la pièce. Le Japon ne connaissait pratiquement pas le cancer avant l’introduction de l’alimentation de Mac Donald et compagnie. Du temps des années 70 où la médecine parlait du virus du cancer, le docteur maudit, André Gernez, avait une tout autre conception du mal et du remède par rapport à la voix officielle. Ce qui n’a pas empêché son "Protocole de Prévention active contre le cancer" d’être signé par plus de 3000 médecins et traduit dans 14 pays. Le ministre français de l’époque l’avait félicité avant de le congédier. Expliquant que s’il devait appliquer son Protocole, la durée de vie des Français augmenterait de 7 ans. Un drame qui ferait exploser le budget des maisons de retraite qui pesait déjà trop sur les finances étatiques. Gervez est mort à 91 ans et il a eu le plaisir, tout en restant persona non grata, de voir les magazines plagiaient sa thérapie qui se résume au jeûne aux vitamines à une médication simplifiée pour aider en amont le corps à se débarrasser de ses mauvaises cellules. Gervez s’aligne sur la médecine ancienne notamment hindoue et chinoise qui a fait ses preuves depuis des milliers d’années. Il dénonce l’arnaque de la prévention du cancer en affirmant que les cellules cancéreuses ne peuvent être détectées que quand c’est trop tard c'est-à-dire quand leur nombre atteint le milliard.

Déjà en 1980, l’OMS notait que l’Occident qui représente 1/5 de la population mondiale totalise 50% des cancers malgré les sommes fabuleuses dépensées pour le combattre… Le sport est une vitrine de choix pas seulement pour l’industrie alimentaire. En 2012, le Pentagone a dépensé 6,8 millions dans le sport professionnel pour booster le patriotisme des Américains. 350000 dollars pour une équipe d’Atlanta (NFL) afin de déployer le drapeau national sur le terrain et remonter le moral des GI à l’étranger. En Algérie, le foot n’est pas seulement le sport national, mais le rempart national contre tout «effondrement». On sait un peu plus sur le fonctionnement du cerveau et à l’aide des techniques qui ont fait leurs preuves prendre son contrôle. Les Egyptiens avant de momifier leur pharaon mettaient le cœur et les intestins dans de précieux vases et jetaient à la poubelle le cerveau. Ils devaient savoir que le crâne abrite le maillon faible de la machine.

2.- L’éducation : L’éducation était une affaire de famille. L’école publique et obligatoire a voulu s’en charger. Elle ne le fait pas (ou plus). On a restreint le temps d’avant qui avait pour objectif seulement l’instruction. On a simplifié le programme à nuire à toutes les matières en inventant la psychologie infantile et la mise en place d’un incroyable soutien extrascolaire : cours particuliers à domicile ou à distance, livres à thèmes, sujets corrigés recorrigés, dictionnaires multi langues à gogo, jeux éducatifs dès la première heure, des CD et DVD à tout va, des leçons gratuites sur internet, des sites questions-réponses, des forums, des bibliothèques numériques, des correcteurs … où on télécharge tout le contenu de la civilisation universelle assis sur sa chaise. A-t-on voulu faire de ces bambins des petits Einstein en frottant la lampe magique du net ou convaincu qu’ils étaient tous atteints de l’Alzheimer au berceau et qu’il fallait comme dans l’expérience sur les réflexes d’une grenouille morte, une "décharge électrique" ? Si c’est le manque qui fait le désir, on comprend que ce gavage a fini par atrophier et abrutir. C’est sans doute le but recherché quand la politique a peur des résultats de l’école. Tous les spécialistes le confirment : la «méthode globale» est un échec. Pourtant, elle est maintenue.

La télévision a cessé d’éduquer depuis les années 90. Elle a détrôné le livre qui transmet naturellement l’expérience humaine. Un élève peut lire tout seul dans son coin n’importe où. Branché à un robot, son évasion devient contrôlée et contrôlable. Formaté à la facilité, à l’immédiat, à l’égalité superficielle qui fascine les politiciens. Il suffit de voir à qui on donne aujourdhui le prix Nobel et pourquoi. Qui a inventé quelque chose qui a changé nos vies depuis près d’un demi-siècle à part ces machines électroniques qui intègrent à l’autodestruction leur durée de vie et la nôtre ; ces armes sophistiquées pour jouer la guerre des «étoiles» avec la smala en dommages collatéraux. Enfin, l’université ne porte plus en son sein les graines de la révolution. C’est la rue «pâte à modeler» qui prend le relais. Dans le monde arabe, on a compris avant les autres que la stabilité du Palais définit l’instruction à donner. Qui mieux que le ciel pouvait s’en charger ? L’enfant devait appendre le fait religieux avant l’alphabet. Les sociétés primitives n’abordaient le sacré qu’à partir de la puberté, à 12 ans quand le cerveau est au maximum de ses capacités. C’est la religion juive suivie des deux autres, chrétienne et musulmane, qui a introduit l’enfer et le paradis dès l’aube de la vie. Mais un imam n’a rien à voir avoir un curé ou un rabbin malgré les passerelles qui existent entre Coran Bible et Thora. Pas étonnant que le monde musulman soit si arriéré si inquiétant quand compare la formation du premier aux deux autres. L’édifice s’écroule au moindre contre-prêche pour rejaillir plus tranchant.

Quand on parle des rivalités des pays musulmans, on évoque les frontières sanglantes, mais à l’intérieur de ces frontières il y a des identités écorchées que le Pouvoir adore entretenir. Une méga manipulation assurant la «paix» sans avoir rien réglé en Algérie, en Turquie ou en Egypte. En forçant, d’une main maladroite, l’enfant immature à adorer Dieu sous peine d’être le possédé de Satan, on ne lui laisse qu’une seule alternative : le meurtre ou la soumission. Pourquoi un émir qatari, un roi saoudien, un roi du Maroc ou un dictateur algérien se soucierait de l’au-delà d’un voyou de la banlieue parisienne ? Il n’y a qu’une seule réponse, le manipuler pour s’en servir à distance. Les institutions scolaires privées s’efforcent de tenir leur distance face au fiasco. Plus elles sont renommées plus elles sont chères, plus elles sont bloquées à l’heure des années 50, plus elles sont dignes d’accueillir la progéniture des Décideurs. C’est les inventeurs du web de Google de Facebook, c’est les émirs du pétrole, c’est les banquiers de Wall Street c’est les dictateurs arabes africains qui envoient leurs rejetons dans des écoles qui boudent leurs programmes leurs politiques leurs reformes et leurs inventions. Si les parents lambda en sont conscients, rares sont ceux qui ont les moyens intellectuels physiques et le temps pour prendre en charge l’éducation et l’instruction de leurs enfants. Ils existent, mais dans les pays où les problèmes sont infiniment moindres qu’ailleurs. Exemple : La fillette anglaise de 10 ans qui a décroché haut la main l’examen d’entrée à l’université de mathématiques à Londres scolarisée à domicile par sa mère, prof dans la matière et dit-on, même le petit frère est en bonne voie pour le même exploit. L’enfant est vraiment une page blanche qu’importe si le génie est héréditaire ou pas. L’aïeule analphabète dans son douar quand elle choisissait une épouse à son fils, misait sur la cadette pour avoir toutes les chances de «réussir» son éducation.

3.- Information : Nous sommes noyés dans un flot d’informations émanant de la même source véhiculé par les mêmes guignols sans possibilité de faire le tri, de stopper le flux des radiations. Plus de 90% de ces infos ne concernent pas, le plus concerné, le citoyen américain. "Je m’appelle Edward Snowden. Il y a un peu plus d’un mois, j’étais dans une famille, une maison au paradis et je vivais dans un très grand confort. J’avais aussi la possibilité, sans mandat, de chercher, de récupérer et de lire toutes vos communications. Celles de n’importe qui d’entre vous. N’importe quand. J’avais le pouvoir de changer le destin des gens." (2) Il avait le pouvoir de changer le destin des gens, il n’a réussi qu’à bousiller le sien. Ses compatriotes sont heureux d’être sous écoute et le considèrent généralement comme un traitre. Il est irrémédiablement fini le temps où deux journalistes du Washington Post, Bob Woodward et Carl Bernstein poussèrent à la démission leur président accusé d’avoir mis sous écoutes quelques rivaux. Le peuple américain applaudit ses drones et son NSA après le traumatisme du 11 septembre. Complot catastrophe ou les deux, aucun locataire de la Maison-Blanche n’a été inquiété. Bush perpétue sa "baraka"à travers son frère et Clinton, son épouse…20 ans plus tôt, L’Express et Reporters sans frontières (3) avaient interrogé plus de 300 journalistes s’ils avaient été manipulés pendant la guerre du Golfe : oui, 84%. Pour 75%, la couverture de la télévision de l’événement était "du journalisme spectacle". 63% approuvent la censure militaire en temps de guerre et 78% l’autocensure. Des journalistes manipulés qui manipulent leurs auditeurs. A lire ces chiffres on se demande pourquoi ils se branchent illico dans la violence les bombes le sang en direct 24h sur 24h pour un show où l’autocensure et la manipulation se partagent la part du lion ? C’est les guerres qui font les héros, l’enfant en est conscient dès son premier jouet.

Avec la crise de 2008, les mass-médias sont passés sans transition de la chasse aux sorcières visant les banquiers au "pompage" de la populace. On ne parle plus de la responsabilité des premiers, mais de leur compétence qui justifie leur bonus pas moins de 2 chiffres par millions. Pour le restant, c’est les ponctions et gel des salaires, la mort du CDI, la retraite reculée jusqu’au cercueil sans oublier les taxes et impôts qui ne cessent de grimper. Chaque pays a son % ajouté. Par exemple en France, il se fait avec prudence de 0, X à 1 ou 2% au maximum.

En Algérie, on adore les chiffres ronds et la multiplication par les nombres entiers et on ne se met au calcul à pas moins de 50%, 100%...Du jour au lendemain, n’importe quoi peut doubler tripler quadrupler et on vient vous assurer que les aliments de base resteront subventionnés, car les autorités veillent sur la catégorie des plus vulnérables. Géniale manipulation où seul le plus riche et le plus puissant se soucie du plus misérable. "La morale en trompe-œil." (4) Aucun gouvernement n’agit pour son intérêt, mais pour une raison légitime qui ne peut être que morale. L’Amérique est intervenue en Irak comme par le passé à Cuba, pour sauver le pauvre peuple des griffes d’un dictateur sanguinaire idem pour la France en Libye. L’Algérie indépendante n’a jamais eu de relations normales avec le Maroc parce que ce dernier a privé les frères sahraouis de leur territoire. Dans le livre Marchand d’Armes, Bernard Cheynel explique comment Chadli a offert un hélicoptère Dauphin à 2,3 millions de dollars au président Samuel Doe à condition que le Liberia soutienne l’Algérie contre le Maroc en reconnaissant le Front Polisario. Pour camoufler la corruption et payer l’engin, la Sonatrach a offert un bon de 10000 tonnes de pétrole brut officiellement présenté en don humanitaire de l’Algérie à un pays ami.

Dans "les Confessions d’un Banquier Pourri", Crésus écrit pourquoi l’Europe n’a pas suivi les USA concernant le lever du secret bancaire. Les Suisses ont menacé : "Vous voulez vraiment la transparence ? Parfait. Alors, nous pourrions nous intéresser aux trois commissaires qui ont chez nous des comptes qu’ils ont bêtement oublié de déclarer." Ils parlent de l’évasion fiscale pas de l’évasion globale et totale qu’on connait. "Depuis l’éclatement de la vie rurale et la marginalisation de l’Eglise dans nos sociétés urbaines, séculaires, indifférentes et anonymes, ce rôle "cohésif" de "lien social" et de guide moral est progressivement assumé par les medias, et plus particulièrement la télévision. L’Eglise se voyait en Mater et Magistra (mère et maitresse) ; la télévision se comporte en nounou et autorité sociale. Le magistère cathodique remplace le magistère catholique." (3) Dans les pays musulmans, la Mosquée n’a pas été la "victime de la révolution tranquille des médias", mais bien son plus sûr moteur au grand bonheur des prédicateurs, les vizirs des califes. Aucune échappatoire, tout y est : mère maitresse nounou et autorité. On n’a pas exécuté le vieux souverain pour bâtir la puissance du nouveau comme l’affirme Camus, mais on a rajeuni le vieux avec le sang du nouveau pour une manipulation infaillible . "Les médias agissent à la manière d’une drogue, anesthésiante ou stimulante, ils sont capables de faire faire n’importe quoi, à n’importe qui, n’importe comment et n’importe quand." (Francis Balle)

Mimi Massiva

Renvois

(1) Le Jour où j’ai appris à Vivre (Laurent Gounelle, spécialiste des sciences humaines)

(2) Lanceurs d’Alerte ( Florence Hartmann)

(3) Information Manipulation ( Alain Woodrow )

(4) Les Intellectuels Faussaires ( Pascal Boniface)

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Commentaires (2) | Réagir ?

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chawki fali

Le journal nous aide beaucoup

Les sujets sont précieux et distinctifs

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khelaf hellal

L'enfant est une page blanche, on dit aussi qu'il est naif, innocent, cela ne veut pas dire qu'il n'est pas doté d'une intelligence extraordinaire, on dit même que le QI de l'enfant est supérieur à celui d'Einstein. Il se nourrit d'illusions et son imagination est hors du commun. A. Einstein disait lui-même que " l'imagination est plus importante que le savoir " d'un autre côté J. J. Rousseau avait légué à la postérité cette autre vérité : L'homme nait naturellement bon, c'est la société qui le déprave. (ou le manipule , diriez-vous). Par ailleurs les expériences du psychologue américain sur des étudiants volontaires de l'Université de Stanford ont prouvé que par la manipulation, l'injection de" l'effet lucifer" dans un milieu peuvent transformer un individu normal en un monstre capable de perpetrer des actes innomables. La manipulation religieuse et l'aliénation sectaire ont aussi leur part dans la déviance des comportements, la dépravation des consciences.