Abdelmalek Sellal veut mettre au pain sec les administrations !!!

Abdelmalek Sellal pond une circulaire pour diminuer les dépenses dans les administrations.
Abdelmalek Sellal pond une circulaire pour diminuer les dépenses dans les administrations.

La crise est déjà là. Pour y faire face, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a demandé aux membres du gouvernement de veiller à une gestion plus rigoureuse des ressources financières.

Après l’opulence et les milliards dilapidés dans d’improbables projets pharaoniques, place à l’austérité ! Le gouvernement feint de découvrir la rigueur dans la gestion des deniers publics. Dans une instruction datant du 10 septembre indique l’APS, Abdelmalek Sellal recommande "dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques (...), je vous instruis de veiller personnellement à l'effet d'attirer l'attention des gestionnaires des administrations, organismes et établissements publiques sous votre tutelle à faire preuve de plus de rigueur dans la gestion des ressources financières qui leur sont allouées". Au bout de tant d’années de gouvernance dispendieuse, on en est réduit à ces ficelles pour réduire le déficit budgétaire !

Les caisses de l’Etat se vident d’une manière vertigineuse. Pour tenter de colmater les brèches, le premier ministre sort son attirail de mesurettes dont l'impact économique se rapproche de zéro.Sans rire, il invite les administrations et organismes publics de diminuer de 20% les prestations téléphoniques et achat de fournitures. Rien que ça ! Quant aux cadeaux de fin d'année, ils sont tout bonnement prohibés. Injuste va !

Mais les fonctionnaires ne sont pas au bout de leur peine. Loin s'en faut. Le premier ministre ne se contentera pas de cette circulaire. Il veut désormais un audit et un contrôle précis sur ces actes de gestion en matière de dépenses afin de moraliser l'action publique. C'est dire qu'il va y avoir du suivi. Et les organismes chargés du contrôle de la dépense publique sont avertis : ils seront tenus responsables de toute complicité ou défaillance, tonne le Premier ministre. Il menace même de sanction ! Voilà qui n'a jamais été vu.

Pour l’étranger finis les palaces et autres missions fallacieuses avertit encore Abdelmalek Sellal qui insiste sur la gestion "rigoureuse et efficiente" des missions à l'étranger en limitant notamment leurs nombre et durée. Dormez les poings fermés bons Algériens, le gouvernement veille sur les finances du pays. Ouyahia l’avait dit dans sa conférence de presse et Sellal vient de le mettre en application.

Mais alors quid de toutes les affaires de corruption qui ont fait perdre aux caisses de l'Etat des dizaines de milliards ?

Yacine K.

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Commentaires (8) | Réagir ?

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Ahmed Umeri

Mr Sellal, il est inutile d'accuser les travailleurs de fainéants, s'ils ne travaillent pas assez, c'est en raison de l'injustice qui règne dans le pays. De quel droit, en vertu de quelle règle morale, votre chef, distribue t'il l'argent du trésor public, a tous ses soutiens, achetant le silence des uns et des autres, augmentant les salaires de députés (aphones) et d'autres cadres. Finançant le projet de la grande mosquée d'Alger, es ce une priorité, alors que nos hôpitaux sont dans un état lamentable, alors que tous les dirigeants se soignent en Europe. Vous videz les caisses et vous accusez les travailleurs. Vous êtes devant une crise de confiance et une démobilisation sans précédent, a cause de votre gestion. En France, la majorité des ouvriers algériens sont cités en exemple, pour leur sérieux dans le travail. La seule solution, pour une mobilisation, c'est de rapatrier tous les biens mal acquis, de juger les responsables, coupables de détournement et de transfert illégaux de devises, que vous soyez les premiers a faire preuve d’honnêteté et d'intégrité, en diminuant les salaires des députés sénateurs, ministres, walis, officiers de l' A N P. D'aider les investisseurs dans l'agriculture et le tourisme ainsi que dans l'industrie et arrêter "d’essuyer le couteau sur ceux qui travaillent"

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chilmoune

La seule richesse d`une nation est le travail de leurs hommes. IBN KHALDOUNE.

Chez nous, depuis 1962 on n`a jamais travaille. On vivait de l`import

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