La police hongroise fait usage de gaz lacrymogènes contre les migrants

Des centaines de migrants sont bloqués aux frontières entre la Hongrie et la Serbie.
Des centaines de migrants sont bloqués aux frontières entre la Hongrie et la Serbie.

La police hongroise a fait usage de gaz lacrymogènes mercredi après-midi après avoir été la cible de jets de pierres et de bouteilles de la part de migrants massés du côté serbe de la clôture barbelée séparant les deux pays, à Röszke, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Quelques centaines de migrants ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en tirant des gaz lacrymogènes et en faisant usage de canons à eau. Dans un communiqué, la police hongroise a indiqué qu'un groupe de migrants était dans un premier temps parvenu à franchir le portail fermant la frontière, au poste dit Röszke II.

Le portail est actuellement remplacé par plusieurs rangées de policiers. La police protège les frontières de la Hongrie et de l'UE en respectant les lois et le principe de la proportionnalité, affirme le texte.

Environ 500 migrants se trouvaient sur les lieux en milieu d'après-midi, dont quelque 300 participant aux échauffourées en criant freedom, freedom, a constaté l'AFP. Deux hélicoptères hongrois, l'un de l'armée, l'autre de la police, survolaient les lieux. Il s'agit du premier incident de ce type constaté depuis que Budapest a fermé la frontière serbe pour les réfugiés dans la nuit de lundi à mardi.

Devant la volonté affichée par la Hongrie d’empêcher tout passage à sa frontière sud, les migrants tentent de nouvelles voies de passage vers l’Europe occidentale. Plusieurs centaines d’entre eux sont passés, mercredi 16 septembre, de Serbie en Croatie, qui s’est dite prête à faciliter leur transit. Selon Ranko Ostojic, le ministre de l’intérieur de la Croatie, leur "nombre est de plus en plus important". Mais son gouvernement, qui va se réunir à la fin de la semaine pour parler de la gestion de la crise migratoire, a promis de permettre le passage sans encombre des migrants par son pays, en direction de l’Europe occidentale.

AFP

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Bachir Ariouat

Comment oublié l'histoire du dictateur de ce pays, ceux qui pris la place ne valent mieux, c'est une histoire de culture et de civilisations.