4672 gardes communaux tués dans la lutte contre le terrorisme islamiste

Les gardes communaux se sont rassemblés à Batna.
Les gardes communaux se sont rassemblés à Batna.

C’est le chiffre avancé par la coordination nationale des gardes communaux au cours de son rassemblement national dimanche à Batna.

Environ 150 gardes communaux venus des différentes wilayas du pays se sont regroupés dans la matinée de dimanche devant le siège de la wilaya de Batna, pour proclamer certains points en suspens de leurs revendications.

Cette rencontre nationale à Batna a réuni des éléments de la garde communale de plusieurs wilayas, : Tizi-Ouzou, Skikda, Batna, Khenchela, El-Taref, Annaba, Guelma, Constantine, Oum-El-Bouaghi, Jijel, Bejaia, Setif, Mila, et autres. "Les revendications des gardes communaux, foncièrement sociaux-professionnelles, ne sont ni partisanes ni politiques non plus", a précisé Aliouat Lahlou, responsable de l'information de la coordination nationale de la garde communale, a au quotidien le Matindz. Il a également rappelé qu’avec "4672 hommes sacrifiés, le corps de la garde communale a droit à une vie meilleure et digne".

Le corps des gardes communaux a été créé au début de l'année 1994 et dissout en 2011. Durant les années de braises, 4672 sont tombés dans la lutte contre le terrorisme sur un effectif de 94.000. Par ailleurs, 9000 éléments sont invalides, a-t-on appris auprès du responsable de la coordination.

Les gardes communaux ont été un des fers de lance de la lutte contre l’islamo-terrorisme dont se réclamaient Madani Mezrag et autres. Ces hommes ont été utilisés pour leur connaissance du terrain et des habitants. Leur rôle a d’ailleurs été déterminant dans l’élimination de plusieurs foyers terroristes. "Nous ne sommes pas des mercenaires, nous voulons juste que nous soyons reconnus", soutient-il.

Les contestataires réclament une augmentation de leur retraite qui varie entre 14.000 et 24.000 dinars, un droit de logement. Aliouat Lahlou a rappelé que les membres de ce corps sont pour la sécurité et la stabilité du pays et soutiennent aussi le droit des veuves et enfants des martyrs à vivre dans la dignité.

Abdelmadjid Benyahia

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Lorsque, on prend une arme pour combattre un adversaire, on connait le risque, c'est tué où être tué.

Est-ce que les morts justifient la présence de ces gens dans les administrations de l'état, je ne le pense pas.

Est-ce qu'il y a eu des engagement de l'armée envers eux qu'ils serait maintenus à leurs postes où qu'ils constitueraient, un autre corps d'armée au sein même de l'armée, je ne le pense.

Alors, les morts ne justifient pas le chantage des vivants, cela suffit avec leus manèges, qui ne sers à rien, ils se retroussent les manches et qu'ils cherchent du travail ailleurs, dans d'autres de métiers.

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Aksil ilunisen

... Et laisser la bergerie la porte ouverte aux chacals. Ainsi va votre raisonnement, bien!!

Tout ce qu'ils reclament s'est d'etre reconnus dans leurs droits!

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D'abord la porte de la bergerie ne relève pas d'eux, ensuite les chacals, ils sont biens implantés et ils sont biens soutenus par qui vous savez, leurs droits, dite c'est au juste, quand le sache puisque vous semblez les connaître.