Washington s’interroge sur l’engagement militaire de Moscou en Syrie

La Russie a livré de nombreux missiles à la Syrie
La Russie a livré de nombreux missiles à la Syrie

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a appelé samedi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui exprimer l'inquiétude des Etats-Unis quant à un éventuel engagement militaire de Moscou en Syrie, a indiqué le département d'Etat.

Le secrétaire d'Etat a dit clairement que si de telles informations étaient exactes, ces actions pourraient provoquer une escalade du conflit, a fait valoir la diplomatie américaine en rapportant la conversation téléphonique entre les deux ministres. D'après le département d'Etat, M. Kerry a précisément parlé avec son interlocuteur d'informations évoquant une montée en puissance militaire russe imminente en Syrie.

Si tel était le cas, cela pourrait conduire à davantage de pertes de vies innocentes, à une augmentation du flot de réfugiés et à un risque de confrontation avec la coalition contre l'Etat islamique opérant en Syrie, s'est encore alarmé Washington qui pilote depuis un an des frappes militaires contre le groupe armé jihadiste en Syrie et en Irak.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé qu'il était encore trop tôt pour parler d'un engagement militaire de la Russie en Syrie pour combattre l'EI. Il est prématuré de dire que nous sommes prêts à y aller là, tout de suite, a déclaré M. Poutine en rappelant toutefois que Moscou vendait depuis longtemps des armes au régime du président syrien Bachar al-Assad.

Samedi matin, la diplomatie russe avait également rendu compte de la conversation Kerry-Lavrov à l'initiative américaine, mais pas dans les même termes, insistant sur la lutte contre l'EI.

Les chefs de la diplomatie russe et américaine ont également parlé de la coopération entre Moscou et Washington pour soutenir les efforts de l'ONU visant à lancer un processus politique en Syrie, selon le ministère russe des Affaires étrangères.

MM. Lavrov et Kerry se sont mis d'accord pour poursuivre des contacts étroits sur le règlement du conflit syrien qui a fait plus de 240.000 morts depuis mars 2011 et des millions de réfugiés et déplacés.

AFP

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Il ne s'agit pas de défendre le dictateur qui a les mains rempli de sang de son peuple.

Mais, les Etats-Unis devraient se poser les questions qui finance les islamistes, d'où ils émanent ces islamistes criminels des innocents, pour réduire à néant ces criminels, il faut commencer éliminer les pays qui les ont armées, qui les formés, ensuite cesser de soutenir les dictatures du monde islamique.

C'est la seule condition qui permettra d'exterminer ces fous de dieu, ou qui se présente comme tels.

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sarah sadim

Il s'interroge et la france veut bombarder pas aussi sur l'EI, en Ukraine aucune gène pour s'engager militairement mais en syrie la Russie dérange, finalement al baghdadi formté aux usa et les mercenaires saoudiens ne posent aucun problème....

Ah elle est belle la fin de la mandature d'Obama, alors en quoi cela inquiète il la Maison Blanche le fait de récolter le résultat des semailes...

Du n'importe quoi finalement, une guerre larvée entre les USA et la Russie et la Chine, pourvu que cela ne dérape pas, l'élephant américain dans un atelier de mosaiques mondiales, voilà finalement l'empire à quoi il est réduit, bravo ce clan de chicago conseiller stratégique attitré d'Obama.

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OBAMA, prépare la fin de sa mandature, il n'a plus le droit de se représenter aux élections des Etats-Unis, comme les anciens présidents des Etats-Unis, il va finir expert d'un des pays du golf pour ne pas le dire, en Arabie Saoudite, il percevra un pactole annuel, sans rien faire, ni vivre en Arabie Saoudite.

Donc, il fait qu'assurer son avenir par quelques millions de dollars, par les royaumes scélérats du Moyen Orient.