Khalifa remis en liberté : rappel de l'article du Matin du 31 août

Khalifa décidé à empêcher son extradition

Rafik Moumène Khalifa ne veut pas rester inactif après la décision du juge anglais Anthony Ewans, d’autoriser son extradition vers la France. L'ex-milliardaire algérien, selon des sources de son entourage, a réagi dès le lendemain du verdict, c'est à dire mercredi 30 août, pour faire annuler le jugement du juge Ewans. Il a introduit un appel suspensif de la décision d'extradition. Un nouveau procès doit donc se tenir dans quelques semaines pour examiner la demande d'extradition de la justice française. Le nouveau procès aura lieu au sein d'une cour du Palais de justice de Londres.

Afin de le gagner cette fois-ci, Khalifa préparerait «une contre-attaque juridique» qui, selon ses proches, devrait démolir les arguments de la partie française. L'ancien homme d'affaires algérien réfute toutes les accusations de la justice française qui, rappelons-le, le poursuit pour ”abus de confiance, banqueroute par détournement d'actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité, blanchiment en bande organisée” dans le cadre d'un dossier instruit à Nanterre (Hauts-de-Seine) visant la faillite de son groupe, dont plusieurs filiales étaient basées en France.

Pour mener cette «contre-attaque juridique», Khalifa a engagé un célèbre cabinet d'avocats londonien et renvoyé son actuel défenseur. Il compte beaucoup sur la réputation de ce groupe pour remporter la «seconde manche».

En attendant le nouveau procès, et comme l'autorise la loi britannique, Rafik Khalifa a déposé dès mercredi une demande de liberté provisoire. Cette demande devrait être examinée cette semaine par la justice londonienne.

Bref, le feuilleton semble avoir encore quelques jours devant lui…

L.M. (31 août 2007)

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