« Je suis d’accord avec Addi Lahouari »

Aissa : Depuis 1992, les écrits de Monsieur Addi Lahouari s'imposent car ils ont un contenu, un sens, ils sont vivants.Cependant, pour les petites gens que nous sommes, qui ne somme pas né à la bonne époque ni au bon endroit ni au bon moment, peut-être n'avions-nous pas les capacités requises pour faire de petites et grandes études, nous avons des difficultés à donner un sens au mot : "Intellectuel". Un individu qui voit son pays rongé par la corruption, livré à l'arbitraire, aux loi de la jungle..., qui demeure bras croisé, les yeux fermés, la langue bâillonnée et la plume dans son fourreau, mérite-t-il le titre d'intellectuel? Durant les années 90, des massacres de masse qui ont fait plus de 200.000 morts, certains d'entre ces sanglantes tueries ont eu lieu dans le voisinage immédiat de casernes des forces de l'ordres sans qu'elles interviennent pour secourir les victimes ou inquiéter les assaillant. Ceux qui ont demander une commission d'enquête internationale pour faire la lumière, pour dire avec précision, qui fait quoi et qui tue qui? en Algarie, ont été ravalés au rang de ;"munichois", "de vichystes" et "de complices des islamistes barbares". Or, faute d'une commission d'enquête compétente et neutre, les assassins demeurent à ce jour dans l'anonymat, impunis. Ceux qui se sont opposés au principe d'une commission d'nequête internationale n'ont pas encore apporté la preuve de l'implication ou de la non-implication des islamistes dans ces massacres . S'il s'avéré que les moines de Thibirines, par exemple, étaient victimes des services algériens, les intellectuels qui avaient accusé les islamistes sans preuve, mériteraient encore le titre d'intellectuels? Notre petite vision de l'intellectuel c'est qu'il doit s'impliquer, favoriser le dialogue. Pour beaucoup d'intellectuel algériens, le débat relève de l'hérisie.Sauf votre respect, Monsieur le professeur,le nom de certains pseudo intellectuels algériens me donne envie de vomir.Comme auparavant, je lirai vos textes car ils constituent un source de savoir pour tous ceux qui voudraient se donner la peine de vous lire.

ahmed mahmoud : Mr Ahmed , je ne sait pas si vous savez ce que veut dire un sociologue , et je suis bien déçu de lire quelqu'un d'inconnue critiquer quelqu'un qui as donnée des conférences a Princeton ( chercher , informez vous ) avant de critiquer , ce MONSIEUR a été critiquer par Mr Oueld kablia qui douter de ses capacité a faire une analyse sociologique et méthodologique , ça suffit , ça suffit , je suis sure que vous faite l'opposant pour faire casser tout le temps les initiatives qui vous échappent , je suis sure que vous êtes un agent AAmil du DRS qui abois a chaque passage des gens du savoir et qui on prouver leur compétence et ils ont rayonnée hors ce gouffre d'ignorant qu'est devenus l'Algérie , honte a vous de critiquer une personnalité comme ADDI , c'est politologue et sociologue , il a des ouvrages et des interview et il est professeur "DES" université a Lyon , et pour votre information lisez bien l'histoire et vous allez savoir que si nos sociologue et philosophe se mettent au travail ça deviendra un bon signe d'une révolte , je ne sait pas si vous savez que l'école de Chicago était constitue de sociologue et d'autre personnalité et a permis de sauver la société américaine du crash de 1929

GAYA : Bonne initiative de la part de Monsieur ADDI Lahouari. Je ne suis pas d'accord avec cette catégorisation des intellectuels algériens. Ils ne constituent pas Deux groupes opposés. Faut-il d'abord définir ce que c'est qu'un Intellectuel algérien? Ou bien un Intellectuel seulement? A partir d'une définition claire et des exemples précis de certains noms d’intellectuels, nous pouvons situer ces intellectuels algériens. Chaque intellectuel a son itinéraire et parcours singulier. Il ses propres convictions, idées et réflexions. On lisant cette contribution intéressante de Monsieur ADDI, je me demande où peut-on mettre certains intellectuels par exemple: KATEB Yacine, Mouloud MAMMERI, Mohammed ARKOUN, Tahar DJAOUT (pour ne citer que ceux-là), car cette schématisation exclu nécessairement certains intellectuels algériens qui sont plus proches et porté par leur peuple (nous ne pouvons pas oublier les foules immenses qui ont accompagné l’enterrement de Mammeri, Kateb, Djaout…etc). Il ne suffit pas de réduire l'intellectuel à la langue d'expression et l'opposer à certains fanatiques imbibés d'idéologie obscurantiste. Bon courage et au plaisir de vous lire encore Monsieur ADDI Lahouari. Votre compatriote GAYA du Canada.

blackfeet : Mr Mohand, Au lieu de ruer dans les brancards, vous seriez plus inspiré d'opposer à Mr ADDI - sur lequel on a dit pis que pendre - des arguments susceptibles de faire avancer le débat (j'allais dire le schmilblick !) Ne trouvez vous pas qu'il est, en effet, trop commode de vouloir prétendre clore le débat en deux phrases assassines? Vous pensez éluder les questions qui fâchent par une dérobade.

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Commentaires (5) | Réagir ?

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Athali wamar

Il n'existe qu'un intellectuel, sans adjectif, ni qualificatif. Tous ceux qui s'en prévalent doivent laisser les lecteurs porter un jugement. Les écrits de Mr L. ADDI sont des références pour nous algériens, sans autre horizon... Mr ADDI est l'honneur de l'Algérie, tout comme Mr A. ALI YAHIA et d'autres noms célèbres hors du territoire des incultes !

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atuelpa yupanqui

Cette serie de questionnements avaient pour but majeur de ralentir le pas faraud du cracheur... Evidement quand on a eu la chance de ne pas finir dans un parking d'immeuble une balle dans la tête. Et on en tire gloire parce que l'on s'est aligné sans sourciller sur une thèse confortable à première vue:Il appartient aux gueux de faire le sale boulot pour nous. Nous on se reserve le droit une fois les fumées de la fureur retombée d'aller allegrement profaner les tertres... Il faut dire que les Moudjahid de la dernière minute on en connait un bout en Algérie. Pour ma part je dirais que la théorie de la regression féconde est avant tout un ouvrage de revisionniste!D'ou ma question sur les théocraties revolues. Elles balaie le mythe fondateur qu'est la guerre d'Algérie comme creuset ou se sont resolus les contradictions de la société. Elle pose aussi un probleme civilisationnel:Est il sous entendu qu'un systeme de valeurs serait superieur à un autre?Les aspects positifs du colonialisme en avez vous entendu parler?L'auteur se refuse de fixer un point de depart à cette regression... Mais si on a pris sur soi le fait d'un infantilisme pathologique et quand on refuse de prendre part directement pour l'un ou l'autre, il nous reste les justifications du philosophe platonicien qui nous enverra la marguerite entre les dents cracher sur la tombe des "Hommes".

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