Deux nouveaux gisements entrent en production à Hassi Messaoud

Deux gisements entrent en production
Deux gisements entrent en production

Les deux gisements de Bir Sebaa et de Bir Msana (Hassi Messaoud) sont entrés en production samedi, permettant de renforcer la production pétrolière de l’Algérie avec un apport supplémentaire cumulé de 32.000 barils/jour dans une première phase.

Ces deux gisements ont été mis en service par le ministre de l’Energie, Salah Khebri, en présence du P-dg de Sonatrach, Amine Mazouzi, et les représentants des partenaires étrangers dans ces gisements.

Le gisement de Bir Sebaa (à 150 kms au nord-est de Hassi Messaoud) assure une production initiale de 20.000 barils/j avant de passer à 40.000 barils/j à l’horizon 2019, sachant que ses réserves sont de l’ordre de 758 millions de barils dont 25% sont récupérables.

Il est opéré par l’association composée de Sonatrach, qui intervient à hauteur de 25%, contre 35% pour la compagnie thaïlandaise PTTEP et 40% pour le groupe vietnamien Petrovietnam.

Le groupement algéro-vietnamo-thïlandais Bir Sebaa a achevé les travaux d'exploration en 2008 et a signé, en 2011, un contrat avec le consortium japonais Japanese Gas Corporation (JGC) and JGC Algeria SPA pour réaliser les installations industrielles de traitement de pétrole, de pipelines d'expédition de pétrole et de gaz ainsi qu'une base industrielle sur le champ de Bir Sebaa.

Les investissements consentis pour le développement de ce gisement sont estimés à près d’un milliard de dollars, explique-t-on. Pour ce qui concerne le gisement de Bir Msana (à 300 kms à l’est de Hassi Messaoud), il assure une production de 12.000 barils/j avec des réserves prouvées estimées à hauteur 144 millions de barils et un taux de récupération de 39%.

Il est opéré par l’association qui regroupe Sonatrach (25%), la compagnie malaisienne Petronas (35%) et l’Espagnole Cepsa (40%). Le projet Bir Msana, qui comprend également une base-vie et une ligne électrique de haute tension (60 KV), a été réalisé par le groupement sud-coréen Hyundai pour un coût d’environ 160 millions de dollars.

La production provenant de ces deux gisements mitoyens est acheminée par un réseau de pipelines construit par Kahrif vers Haoud El Hamra.

A rappeler que dans le cadre de son quota au sein de l’OPEP, la production pétrolière de l’Algérie est plafonnée à 1,2 million de barils par jour depuis décembre 2008.

APS

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

C'est pas des bonnes nouvelles pour le peuple Algérien, je dirais même c'est des très mauvaises nouvelles pour les Algériennes et les Algériens.

Commercialement augmenter la production alors que l'offre sur le marché est abondante, peut faire chuter encore le prix du baril de pétrole, ça sur le plan commerciale.

Au niveau interne du pays, nous savons pourquoi nous dictateurs s'accrochent à leurs fauteuils, c'est à cause de ces richesses du pétrole et du Gaz.

C'est à cause de ces richesses que le peuple souffre, il est brimé, l'avidité sans limite, l'opacité de nous dictateurs de leurs crimes contre le peuple, c'est leur gloire, militaire.

Si, nous voulons être libre et indépendant, cela va nous couter des vies humaines, parce que nous ennemis intérieur et ceux qui les soutiennent de l'extérieur, useront de toutes les manoeuvres et massacres pour rester aux commandes pour s'enrichir toujours d'avantage, l'hypocrisie et la cupidité ne connaissent pas de limite.

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rabah Benali

Bonjour

"El Ouazir" du royaune des "Bouchlagham" de Tlemcen et de navarre et son "Moudir" géneral du "dukane" (épicerie arabe) Sonatrach n'ont rien mis en service du tout. C'est plutôt messieurs Budha de Bangkok, Nguyet de Hanoi, Bukhari de Kuala Lumpur, et Torres de Madrid qui ont creusé les tous, installé les "tiiiyous" et demarré "alpounnpates". Certainement sous l'oil attentif de quelques "Gouars kouffars spécialistes" venus de chez total, BP ou Exxon. Pour les non informés, JGC (Japan Gasoline Co.) est présente en algérie depuis fin 60. C’est-à-dire bientôt un demi siecle. A l'époque c'était Mr Tanako et Takaka qui ont construit la première raffinerie Bouchlagham d'Arzew. Cinquante années plus tard, ils sont toujours là. Aujourd'hui, c'est même les vietnamiens hachakoum qui font le boulot pour extraire ce maudit "betrol" cause principale de toute notre tragédie. J'ai honte !! Un Gh'baily du M'zab. Rabah Benali