Le FFS pointe l'accaparement des richesses nationales

Mohamed Nebbou.
Mohamed Nebbou.

Pour le FFS, l’Algérie est paralysée à l’image de son chef d’Etat.

"La célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance nationale aurait dû être un moment de communion autour d’un bilan collectif et d’un projet d’avenir commun. Ce n’est pas le cas : Ni bilan collectif. Ni projet d’avenir commun. Ce constat vaut pour les institutions nationales les plus hautes de l’Etat aussi bien que pour la plus petite commune du pays", c’est en ces termes que le parti du FFS a entamé sa déclaration rendue publique à l’occasion de 53e anniversaires de l’indépendance de l’Algérie.

Un tableau peu reluisant a été dressé par le plus vieux parti de l’opposition qui vient de renouer avec ses positions politiques radicales vis-à-vis du régime en place. Après avoir rappelé brièvement les étapes politiques qu’à connues le pays depuis 1962, le signataire de la déclaration, le secrétaire national Mohamed Nebbou, résume la situation politique actuelle à une paralysie des institutions à l’image du chef d’Etat, Abdelaziz Bouteflika. "Ce n’est pas seulement le Président de la République qui est "malade", "paralysé" et "inaudible : c’est tout le pays", note le FFS. Plus loin, et concernant le domaine économique, le parti du FFS regrette l'’accaparement frauduleux des richesses nationales a pris une ampleur qui menace directement et indirectement la pérennité de l’Etat. La baisse des revenus de la rente pétrolière, annoncée depuis des années par les experts, est déjà là avec ses conséquences dramatiquement ignorées par un personnel dirigeant trop occupé à faire semblant de diriger un pays devenu ingouvernable dans le cadre du système actuel".

Concernant la dernière visite président français en Algérie, le FFS la considère tout simplement à une atteinte à la souveraineté nationale. "L’alacrité qu’a pu louer un dirigeant étranger est seulement celle de l’argent de la rente qui coule hors de tout contrôle démocratique et celle des pans de souveraineté nationale qui glissent dans l’informel mafieux ou vers les ingérences extérieures pour une "recolonisation globalisée" à peine déguisée", lit-on sur la déclaration. A l’occasion de la fête de l’indépendance Mohamed Nebbou réitère de nouveau le dossier des anciens combattants de 1963. Il fera rappeler qu’au lendemain de la libération de l’Algérie "la joie fût de courte durée car la démocratie n’a pas été au rendez-vous.

Les martyrs du FFS de 1963 attendent encore d’être reconnus comme martyrs de la démocratie et de la liberté". Le FFS conclut sa déclaration par le rappel à l’impérative nécessité d’initiatier un consensus pour sauver le pays. "53 ans après la proclamation de l’Indépendance nationale, l’Algérie est plus que jamais à la croisée des chemins : Ou elle prendra le chemin de la construction d’un consensus national qui préserve les acquis historiques et jette les bases solides d’une volonté nationale souveraine pour faire face aux périls ou elle s’effondrera dans le fracas des divisions mortifères qui ravagent aujourd’hui de nombreux états du monde", conclut le FFS.

Abdenour Igoudjil

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Commentaires (5) | Réagir ?

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masin at waevan

pourquoi se plaignent ils, ils ont pas eus leur part du gateau ou la Tarte n'est pas assez grande en cette periode de vache maigre petroliere?on ne sait meme plus a qui s'oppose l'opposition, dite légale, algerienne?un foisonnement de sigles bidons justes bons a negocier leurs quotats. en somme, c'est un pays de chkayer et de quotats! serbi u zid serbi!

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Bachir Ariouat

Au F. F. S, c'est un changement qui ne change pas, alors cela ne sert à rien de vociférer pour rien avec ces gens là.

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