Les pays du Golfe veulent le maintien du plafond du pétrole inchangé

Malgré la baisse des prix, les pays du Golfe veulent le maintien de la production pétrolière
Malgré la baisse des prix, les pays du Golfe veulent le maintien de la production pétrolière

Le ministre koweïtien du Pétrole, Ali Al-Omair, s'est dit convaincu du fait que les pays du Golfe membres de l'Opep étaient favorables au maintien du plafond de production inchangé à l'occasion d'une réunion du cartel cette semaine.

Les 12 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui produisent environ 30% du pétrole mondial, se réunissent vendredi à Vienne. La majorité des observateurs s'attend à ce que le cartel conserve sa stratégie actuelle d'offre abondante, afin de protéger ses parts de marchés.

"Nous ne devrions pas prendre de décision qui pourrait avoir un impact négatif sur le marché, et les options dont dispose l'Opep sont, soit le maintien soit l'augmentation du plafond de production", a affirmé M. Omair, dans des déclarations à son arrivée, dans la nuit de mardi à mercredi à Vienne, à l'agence officielle Kuna à son arrivée à Vienne. Le ministre koweïtien a affirmé que les pays du Golfe membres de l'Opep (Koweït, Arabie saoudite, Emirats arabes unis et Qatar) doivent tenir des discussions avant la réunion.

Ensemble, ces quatre pays pompent près de 17 millions de barils par jour (mbj) soit 55% des 31 mbj produits actuellement. L'Arabie saoudite pompe à elle seule 10,3 mbj. Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, avait estimé lundi que la stratégie du cartel de ne pas réduire sa production fonctionnait. "La demande augmente. L'offre ralentit. C'est un fait. Le marché se stabilise", avait-il dit. D'autres membres, comme le Venezuela et l'Iran, ont appelé à une réduction de la production pour soutenir les prix.

M. Omair a attribué la hausse relative des prix du pétrole au ralentissement de la production très coûteuse de pétrole de schiste, en particulier aux Etats-Unis et eu Canada, et à une amélioration de la croissance économique mondiale. Il a dit s'attendre à une nouvelle hausse des prix du pétrole d'ici la fin de l'année. Les prix du pétrole ont chuté de près de moitié depuis juin 2014, quand le Brent atteignait les 115 dollars et le New York crude s'élevait à près de 108 USD le baril.

Les cours du pétrole baissaient mercredi en Asie alors qu'ils avaient bondi mardi sous l'effet d'une baisse du dollar qui rend plus attractif les achats de pétrole libellés dans cette monnaie. Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet perdait 35 cents à 60,91 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance cédant 27 cents à 65,22 dollars.

AFP

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Commentaires (3) | Réagir ?

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omar Demdoum

à 5 dollars le baril leur suffirait amplement

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rabah Benali

Bonjour

Bonne nouvelle. !!

Un (01) US dollar dévalué pour deux (02) barils serait encore plus idéal.

Les bedouins retourneront à leurs chèvres et chamaux.

Rabah Benali

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