Quand Sadek Hadjerès déballe tout sur BRTV

Sadek Hadjerès
Sadek Hadjerès

"Quand une nation s'éveille" c'est le livre confession dans lequel il étale sa vie d'homme et son parcours de militant. Une biographie dans laquelle son histoire personnelle épouse l'histoire de tout un pays. Quand on feuillette cet ouvrage tout y ou presque.

Presque, parce que lorsque vous l'avez en face de vous, Sadek Hadjerès vous ressort toujours quelques histoires inédites. Franc comme il est, il se lâche et vous fait parfois des révélations que vous n'auriez entendues nulle part ailleurs. Ce n'est pas Kamel Tarwihth, qui s'est longuement entretenu avec lui, qui va nous démentir sur ce point. L'animateur vedette de BRTV a passé des heures, caméra allumée et micro ouvert devant cet homme qui lui a raconté comment il a rejoint le PPA dés l'age de 16 ans et pourquoi il a claqué la porte de ce parti quatre ans plus tard pour exprimer son désaccord avec Messali dans ce qui est "faussement" appelé, "crise berbériste" de 1949.

Faussement dirons-nous implicitement, parce que Sadek Hadjerès fera des révélations croustillantes dans l'un des dossiers les plus obscures de l'histoire de l'Algérie. Des révélations, celui qui fut à la fois l'artisan et le premier secrétaire du PAGS, en fera sans retenue tout au long de cette longue interview scindée en deux parties. Les années 1940, 1950 et 1960 seront passées au crible. Toutes les vérités et contre vérités seront dites. Il nous apprendra énormément de choses sur ses "amis et compagnons" de combat. A l'écouter, Ali Laïmèche et Benaï Ouali entre autres deviendraient, pour nous, presque familiers, et à travers eux, des pans entiers de notre histoire occultée nous seront dévoilés.

Le "faux procès" fait aux militants du PCA (Parti communiste algérien) interdit au lendemain de l'indépendance, il en parle, encore aujourd'hui, avec une vraie pointe d'amertume comme si les soubresauts du passé rattrapent notre présent. Sadek Hadjerès, comme le médecin qu'il est dans la vraie vie tente, devant un Kamel Tarwihth éberlué, de panser les blessures dans lesquelles le couteau a été remué maintes fois. Des blessures, hélas, toujours vivaces dans une Algérie en perte d’identité et de repères.

Deux heures durant, dans cette première partie d'entretien, Hadjeres raconte tout,, sans concession ni langue de bois. C'est sans doute la première fois qu'il décide de tout dire devant une caméra de télévision, et c'est sur BRTV qu'il a voulu le faire. Une exclusivité a ne pas rater donc ce samedi à partir de 20h30.

C.P.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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khelaf hellal

J'aurais souhaité que Sassi Lamouri, Abassi Madani, Ali Belhadj, Madani Mezrag, Hamadèche etc.. etc... regardent cette émission et lisent ce livre. Le PCA à ses heures de gloire était le premier à parler d'indépendance de l'Algérie et y a contribué avec d'autres (des Chrétiens, des Juifs, des athées) à sa guerre de libération en consentant de lourds sacrifices. " La guerre de libération n'était pas une guerre Sainte " Dixit Ali Haroun, elle était avant tout une guerre anti-colonialiste et pour la liberté de vivre et l'émancipation de son peuple, ce que Henri Alleg appelait le rêve Algérien.

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C'est gens sont tellement fermés et dans leurs délire religieux qu'ils sont sourds à tout ce qui n'est pas leur idéologie, ils ne faut pas s'illusionner

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moh arwal

Le parti communiste etait très actif a alger en 1957 dejà, alors que ces barbus comme ali belhadj hamadache madani merzag n etaient pas nés encore

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moh arwal

oui des hommes ont pris le maquis pour chasser le colonialisme, ils etait habillés comme de simples algeriens en chemises pantalons parfois burnous et n' avait pas de barbes mais les films que LENTV passent a la tele ENTV du pouvoir surtout depuis l arrivée de Boutef, nous montre des films de moujahidines dans les maquis qui combatent la francevétus de djelabas avec barbes et qui crient allah akbar toput le temps, c'est du faux et usage de faux Honte a ces gnes qui falsifient tout pour satisfaire leur egocentrisme arabo-musulman ils iront en enfer pur sure tout musulman qu ils sedeclarent