FN et la famille Le Pen: la haine et la chicane en guise d’ADN !

Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine, de l'extrême droite française.
Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine, de l'extrême droite française.

Les récentes chamailleries entre Le Pen-père et Le Pen-fille constituent une signature génétique indiscutable du fascisme viscéral qui circule dans le système de canalisation artériel et les réseaux neuroniques de ce foyer politique atypique.

Longtemps après sa mort, on a conservé le corps de Lénine et tenté d’en étudier le crâne dans le but d’élucider l’empreinte neuronale de son «génie». Pour ce faire, son cerveau fût prélevé avant que son corps ne soit embaumé. Le gouvernement soviétique demanda à un célèbre neuro-scientifique de l’étudier afin de localiser précisément les cellules responsables de ce QI hors normes qu’on lui attribuait (!?). D’ailleurs, un institut du cerveau fut créé à Moscou précisément dans ce but. À l’issue de son étude, ce neuro-scientifique, au nom de Vogt, rapporte que certains neurones pyramidaux localisés dans la troisième couche du cortex cérébral de Lénine étaient particulièrement larges, justifiant ainsi le «génie» du premier révolutionnaire d’inspiration Marxiste de l’Histoire. Ces conclusions surréalistes furent (heureusement !) rapidement contestées par d’autres scientifiques.

Bien que les anatomistes modernes ne croient plus en l’idée que la morphologie seule puisse déterminer le fonctionnement et la capacité du cerveau, il serait bénéfique pour la France, et peut-être bien pour l’humanité entière, qu'à leur mort, les Le Pen fassent dons de leurs corps afin que des études relatives aux séquences génétiques responsables de cette haine qui ne semble pas s’estomper au fil des générations soient sérieusement entreprises. Il devient urgent de décoder le gène responsable de tant de malveillance, surtout qu’au vu des empoignades entre le père et la fille, ce gène donne des signes d’amplification indiscutables d’une filiation à la suivante.

Evidemment, la carrière du grand père Le Pen est jalonnée de moult dérives verbales, et même parfois physiques, comme ce coup de poing porté avec violence sur une élue PS lors d’une marche à Mantes-la-Jolie, en 1997. Mais cette attitude jusqu’au-boutiste, à l’égard de sa propre fille, a de quoi désarçonner les observateurs les plus avertis des faits et dérives FN, surtout quand Jean-Marie-père se réfère à Marine-fille en ces termes : "Marine Le Pen a fait pire que le lieutenant félon Bruno Mégret. (...) En tant que capitaine du navire, Marine a pris la tête de la rébellion contre l'esprit, contre l'âme du FN. L'âme, du FN : c'est cela que je représente" !

Bravo grand-père d’ainsi dénoncer la félonie de ta propre chair !

Et le patriarche ne s’arrête pas là ! Il pousse le reniement de sa fille jusqu’à lui suggérer de changer de nom : "Cela me choque que des gens qui ne sont pas loyaux portent le même nom que moi. Je lui conseille de se marier : elle ferait ainsi campagne avec le nom Marine Aliot ou Marine Philippot..." Ya bourab !

Tout comme Marcus Brutus ne s’était pas encombré de la moindre compassion pour porter le coup de poignard fatal à Jules César, son père, Jean-Marie n’hésite pas à assassiner Marine, sa fille, perpétrant ainsi l’image d’une traîtrise familiale dans toute la splendeur d’une vilenie politique poussée à l’extrême.

On peut bien jubiler et apprécier le spectacle de ces déchirements politico-familiaux, mais comment des millions de sympathisants FN peuvent-ils encore croire qu’une famille qui s’insulte, s’affronte et sort les griffes ainsi en public pour s’étriper entre propres membres puisse avoir un sens des responsabilités nécessaire et suffisant pour régenter le destin de tout un peuple ?

Comment une femme qui fait preuve d’une déloyauté chronique envers son propre père peut prétendre honorer les autres en restant fidèle à quelconques promesses d’une vie meilleure pour ses compatriotes ? Comment un père qui ne respecte pas sa propre fille peut-il encore oser défendre l’idée d’un combat pour le bien-être du peuple français et de sa jeunesse, fusse-t-elle, comme lui, de souche millénaire ?

De telles empoignades familiales ont le mérite de nous interpeller sur la justesse de la formule «il faudrait pour le bonheur des Etats que les philosophes fussent rois ou que les rois fussent philosophes». Formule que l’on peut extrapoler pour les Le Pen par : «il faudrait pour le bonheur de la France que Marine ne fasse plus de politique et que son père ne joue plus à l’impertinent politicien». Il y va de l’avenir et de la sérénité de ce pays !

Pour redresser la France, il faudrait une équipe zen ! Et ce n’est certainement pas la famille Le Pen !

Kacem Madani

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Kichi Duoduma

Le Pen n’est pas plus libre d’échapper à sa condition objective que de changer la couleur de ses yeux. Sa condition objective est celle d’un ancien pied-noir qui voulait à tout prix que l’Algérie reste française. Ayant été dépité de ce côté, sa carcasse ne peut plus l’empêcher d’être acrimonieux, aigre, atrabilaire, bougon, chagrin, coléreux, hargneux, irascible, intraitable, querelleux, grincheux, grognon, revêche, haineux, raciste, traître, malveillant, vindicatif, etc., re-etc., re-re-etc...

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klouzazna klouzazna

Ces querelles existent dans toutes les familles, c'est juste un problème de succession ... et C'est surtout aux populations de FAFA que revient la décision souveraine dans ce type de choix !!! alors respectons leur choix !!!