Le programme du sommet de l'Union pour la Méditerranée

Le programme du sommet de l'Union pour la Méditerranée

Le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) se tient à Paris dimanche 13 juillet.Le sommet sera coprésidé par les présidents français Nicolas Sarkozy, initiateur de ce projet, et égyptien Hosni Moubarak.

Seront présents 43 chefs d'Etat et de gouvernement des vingt-sept pays de l'Union européenne (UE) et des pays du pourtour de la Méditerranée ; la Libye est le seul riverain de Méditerranée à ne pas être représenté.
Samedi, il sera précédé d'une réunion de travail entre le chef de l'Etat français, les présidents libanais Michel Sleimane et syrien Bachar al-Assad, ainsi que l'émir du Qatar, cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani.

Voici le programme de samedi et dimanche :

Samedi

13h00 (11h00 GMT) : déjeuner du président Nicolas Sarkozy avec le président Hosni Moubarak, dans un grand hôtel parisien proche de l'Elysée.
15h00 : entretien à l'Elysée de Nicolas Sarkozy avec son homologue libanais Michel Sleimane
17h00 : entretien de Nicolas Sarkozy avec son homologue syrien Bachar al-Assad (Elysée)
18h00: réunion de travail de Nicolas Sarkozy avec Michel Sleimane, Bachar al-Assad Assad et l'émir du Qatar, président en exercice du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (Elysée)
18h20 : déclaration conjointe à la presse (salle des Fêtes de l'Elysée)

Dimanche

10h15 (08H15 GMT) : entretien entre le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre turc Recip Tayyip Erdogan (Elysée)
11h00 : réunion de travail entre Nicolas Sarkozy, Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, et Ehud Olmert, Premier ministre israélien (Elysée)
11h15 : déclaration conjointe à la presse (salle des Fêtes, Elysée)
14h30 : accueil par Nicolas Sarkozy des chefs de délégations au Grand Palais
15h30 : séance plénière. Les participants seront assis autour d'une table ronde, suivant l'ordre alphabétique, de haut en bas, à partir de la lettre a sur chaque demi-arc du cercle.
18h45 : conférence de presse conjointe de Nicolas Sarkozy, Hosni Moubarak et de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne.
20h15 : dîner offert aux chefs de délégation, leurs conjoints et les ministres, au Petit Palais. Avant le début du repas, le président Nicolas Sarkozy fera une déclaration.

Dimanche matin aura également lieu une réunion ministérielle pour boucler le texte de la déclaration d'une dizaine de pages qui sera adoptée à l'issue du sommet.
Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak ouvriront la séance plénière par deux discours publics, qui seront suivis de discussions à huis clos autour de 4 thèmes : économie, eau, énergie et sécurité alimentaire ; environnement, protection civile et sécurité maritime; éducation, recherche, culture, mobilité; dialogue politique.

Le lundi 14 juillet, les chefs d'Etat et de gouvernement sont invités à assister au défilé sur les Champs-Elysées, dont l'invité d'honneur sera Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU. Un déjeuner est ensuite prévu à l'Hôtel Marigny, en face de l'Elysée.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (5) | Réagir ?

avatar
Amzal

Cette co-présidence du sommet du lancement de cette fameuse UPM est assez symbolique. Quand on pense que c’est napoléon qui a ramené dans ses valises la première imprimerie Arabe en débarquant en Egypte, on peut mieux saisir la symbolique politique et ‘’culturelle’’ ce cette co-présidence des 2 rives. La dignité des pays sud-méditerranée (donc musulmans pour être plus précis) a été recouvrée de manière politiquement forte, grâce au combat des Algériens contre le colonialisme et l’arrogance occidentale. Tout ce capital a été minutieusement et sournoisement récupéré par les Egyptiens au nom d’un nationalisme Arabe dont la raison d’être, imprimée dans les mémoires de Laurence était de détruire l’empire Ottoman ''musulman'' qui empêchait l’occident ambitieux de ratisser plus large, rive sud. Depuis le départ de Boabdil de Grenade, jamais l’occident fier et arrogant ne s’est senti obligé de poser un œil nouveau sur ces gens du sud, si ce n’était le rappel du Djudjura et des Aures. Toute cette fierté des fils de Jugurtha a été piétinée par notre incapacité à nous prendre en charge. (ce pouvoir est la preuve vivante de notre impuissance à rebondir). La défaite du colonialisme en Algérie aurait dûe être le souvenir symbolique de la renaissance de liens de paix et de coopération entre les 2 rives, comme l’avait entrevu certains avec le traité d’amitié tombé dans les oubliettes. Le traité d’amitié entre la France et l’Allemagne après la défaite du nazisme a été la matrice fondatrice de l’unité européenne. 2 belligérants peuvent donner naissance à 2 partenaires responsables pour voir l’avenir ensembles. L’Algérie n’a pas donné naissance à un état fort et responsable représentatif de son peuple. issu des coups de force de l’été 62 et du 19 Juin 65, l’état Algérien a rejoint pieds et poings liés la ligue Arabe qui est la négation civilisationnelle de l’Afrique du nord. Tant que l’Algérie fera partie de cette ligue raciste, sa voix sera inaudible. Faut-il rappeler le chantage auquel était soumis le FLN en lutte de la part de l’Egypte qui ne voyait dans les moudjahidines Algériens que des francophones, des Arabes ou des Kabyles. La France le sait très bien. Lorsque le conflit Israélo-Palestinien sera résolu, les rapports de force au sein de la rive sud vont encore basculer d’avantage vers le Proche-Orient puisqu’il va falloir consolider la paix retrouvée par une amitié sincère et durable avec la ligue Arabe et une intense coopération locale. L’Afrique du nord continuera de symboliser la Guantra qu’elle représente aujourd’hui. Il est impératif de créer ou recréer tôt ou tard une union Nord-Africaine crédible et représentative des peuples qui nous redonnera de la voix et nous permettra de discuter à gauche comme à notre droite, en entité libre et responsable. Cette co-présidence Franco-Egyptienne doit nous rafraîchir la mémoire à nous Algériens. L’Egypte de Nasser avait comme chouchou Benbella sur qui elle a tout misé. lors de la prise d’otage des 5 dirigeants du FLN, la presse coloniale donnait déjà du Benbella en étalant à la une de ses journaux : Benbella et ses camarades.

avatar
IDIR

Je suis frappé par ce tapage que les quotidiens algériens font autour de cette union, qui au demeurant n'en est pas une. Pour l'opinion publique française c'est vraiment un non-événement. En quoi cette union intéresserait le pauvre algérien qui n'arrive pas à boucler ces fin de mois. Les Français eux, parlent de leur pouvoir d'achat et n'ont strictement rien à serrer de de la venue ou non de Bouteflika à Paris. J'ai la nette impression que dès qu'il s'agit de la France tout le monde mis en œuvre ses compétences journalistiques pour en parler: ne serait-ce pas là une preuve d'une mentalité du néo-colonisé??? Sinon comment parler d'une soi-disant union avec la France ou moment ou son ministre le l'immigration verrouille les porte de l'Europe à nous concitoyen, aux pays de l'Afrique Noire et à tous les indésirables de la terre???

visualisation: 2 / 5